N (Recueil de Dambourney) : Différence entre versions
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*Nom accepté : ''[[Mespilus germanica]]'' | *Nom accepté : ''[[Mespilus germanica]]'' | ||
− | NEFFLIER (Mespilus Germanica.) Deux onces de son écorce en sève, hachées, acquièrent par le contact de l'air la couleur éclatante de | + | NEFFLIER (''Mespilus Germanica''.) Deux onces de son écorce en sève, hachées, acquièrent par le contact de l'air la couleur éclatante de l’''Orpin rouge'' : cuites pendant une heure dans une demi-pinte d'eau, elles procurent un bain de couleur de capucine dans lequel la laine ''LF'' contracte une nuance de canelle tendre. La laine d'apprêt ''AT'' y devient un peu plus rosée. |
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+ | Trois onces du bois écorcé frais, hachées, donnent à très-peu-près les mêmes produits, mais la nuance canelle est un peu plus rosée. Le mieux est d'employer les brindilles au poids de trois onces. | ||
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+ | Trois neffles mûres, cuites dans un quart de pinte d'eau, teignent la laine ''AT'' en vigogne-dorée. | ||
Cet arbrisseau est très commun dans les haies & les taillis, où l'on peut lever les jeunes plants qui procèdent des graines semées par les gros oiseaux. Ces graines ne lèvent qu'à la seconde année de leur dépôt en terre. | Cet arbrisseau est très commun dans les haies & les taillis, où l'on peut lever les jeunes plants qui procèdent des graines semées par les gros oiseaux. Ces graines ne lèvent qu'à la seconde année de leur dépôt en terre. | ||
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== NOIRPRUN == | == NOIRPRUN == | ||
*Nom accepté : ''[[Rhamnus cathartica]]'' | *Nom accepté : ''[[Rhamnus cathartica]]'' | ||
− | NOIRPRUN, ou NERPRUN, (Rhamnus Catharticus.) Quatre onces de ses baies mûres & fraîches, cuites dans trois quarts de pintes d'eau, m'ont procuré un bain du vert le plus intense & brillant ; mais la laine d'aucun apprêt n'a pu y perdre sa blancheur. J'ai vainement fait subir à ce bain divers degrés de fermentation. Cependant il est si riche qu'il mérite des recherches ultérieures dont résultera peut-être un nouveau mordant capable de la | + | NOIRPRUN, ou NERPRUN, (''Rhamnus Catharticus''.) Quatre onces de ses baies mûres & fraîches, cuites dans trois-quarts de pintes d'eau, m'ont procuré un bain du vert le plus intense & brillant ; mais la laine d'aucun apprêt n'a pu y perdre sa blancheur. J'ai vainement fait subir à ce bain divers degrés de fermentation. Cependant il est si riche qu'il mérite des recherches ultérieures dont résultera peut- [259] être un nouveau mordant capable de la fixer. |
− | Trois onces des branches ligneuses & fraîches de Nerprun, hachées & cuites pendant une heure & demie dans trois quarts de pinte d'eau, produisent un bain approchant de celui de | + | Trois onces des branches ligneuses & fraîches de Nerprun, hachées & cuites pendant une heure & demie dans trois-quarts de pinte d'eau, produisent un bain approchant de celui de la ''gaude''. Mais la couleur solide qu'il communique à un gros de laine ''LF'' est moins intense & plus olivâtre. |
− | Trois onces dudit bois sec, avec son écorce, cuites pendant deux heures, donnent à un gros de laine LF, en trois | + | Trois onces dudit bois sec, avec son écorce, cuites pendant deux heures, donnent à un gros de laine ''LF'', en trois ou quatre heures de bouillon, une couleur mordorée-tanée. Une seconde mise y acquiert encore une teinte de jaune-olivâtre. |
− | Trois onces des brindilles sans feuilles (en Décembre), hachées & cuites comme dessus, produisent un bain jaune terne. Un gros de laine LF y prend une vigogne transparente qui, réabattue dans un léger bain de garance, devient bonne nuance de carmélite. | + | Trois onces des brindilles sans feuilles (en Décembre), hachées & cuites comme dessus, produisent un bain jaune-terne. Un gros de laine ''LF'' y prend une vigogne transparente qui, réabattue dans un léger bain de garance, devient bonne nuance de carmélite. |
− | Un gros de laine vierge, cuite en purée claire de fiente | + | Un gros de laine vierge, cuite en purée [260] claire de fiente de brebis, séchée, lavée & abattue dans ce bain de brindilles de nerprun, y a contracté une nuance noisette olivâtre, unie & solide. |
On ne doit pas être inquiet de la multiplication de cet ingrédient, très commun dans les haies & les bois taillis. Les fruits & les marcottes seconderont les soins du cultivateur dès que l'emploi y attachera une valeur vénale. | On ne doit pas être inquiet de la multiplication de cet ingrédient, très commun dans les haies & les bois taillis. Les fruits & les marcottes seconderont les soins du cultivateur dès que l'emploi y attachera une valeur vénale. | ||
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== NEZ COUPÉ == | == NEZ COUPÉ == | ||
*Nom accepté : ''[[Staphylea pinnata]]'' | *Nom accepté : ''[[Staphylea pinnata]]'' | ||
− | NEZ COUPÉ, (Staphylea Pinnata.) Trois onces de ses brindilles en feuilles hachées & cuites, donnent un bain jaune pâle qui, au très long bouillon, communique à un gros de laine LF une nuance de canelle tendre, brillante & solide. Cet arbrisseau végète vigoureusement dans toutes espèces de | + | NEZ COUPÉ, (''Staphylea Pinnata''.) Trois onces de ses brindilles en feuilles hachées & cuites, donnent un bain jaune-pâle qui, au très long bouillon, communique à un gros de laine ''LF'' une nuance de canelle-tendre, brillante & solide. Cet arbrisseau végète vigoureusement dans toutes espèces de terreins qui ont du fond, il se multiplie par ses semences, marcottes & drageons |
== NOYER COMMUN == | == NOYER COMMUN == | ||
*Nom accepté : ''[[Juglans regia]]'' | *Nom accepté : ''[[Juglans regia]]'' | ||
− | NOYER COMMUN, (Juglans Regia.) Deux onces d'écorce de ses racines sèches, | + | NOYER COMMUN, (''Juglans Regia''.) Deux onces d'écorce de ses racines sèches, pulvérisées, cuites dans trois-quarts de pinte d'eau pendant une heure & demie, m'ont [261] donné une couleur de castor bien solide sur un gros de laine ''LF''. |
Trois onces d'écorces fraîches de ses branches, traitées de même, donnent à un gros de ladite laine, en trois-quarts d'heure de teinture sans bouillir, & un quart-d'heure de bouillon, un beau jaune-olive-doré. Une seconde mise dans le déchet y acquiert, en bouillant, un brun-doré, riche & solide. | Trois onces d'écorces fraîches de ses branches, traitées de même, donnent à un gros de ladite laine, en trois-quarts d'heure de teinture sans bouillir, & un quart-d'heure de bouillon, un beau jaune-olive-doré. Une seconde mise dans le déchet y acquiert, en bouillant, un brun-doré, riche & solide. | ||
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Deux onces des coquilles sèches de noix, broyées & cuites pendant une heure & demie dans une demi-pinte d'eau, communiquent à la même laine, en trois heures de teinture au bouillon, une belle couleur de vigogne bien assurée. | Deux onces des coquilles sèches de noix, broyées & cuites pendant une heure & demie dans une demi-pinte d'eau, communiquent à la même laine, en trois heures de teinture au bouillon, une belle couleur de vigogne bien assurée. | ||
− | Trois onces des feuilles | + | Trois onces des feuilles, cueillies en Août, hachées & cuites dans trois-quarts de pinte d'eau, procurent, en trois heures de teinture, un bon musc-doré : les feuilles tombées par leur maturité donnent un musc moins doré. |
− | Les chatons, ou fleurs mâles, tombées après la fécondation, | + | Les chatons, ou fleurs mâles, tombées après la fécondation, donnent aussi d'abord [262] un jaune-olive, puis au long bouillon, un musc-clair. |
− | Trois onces de l'écorce épaisse du gros bois coupé depuis quatre mois & laissé sur terre, étant hachées & cuites pendant une heure dans trois-quarts de pinte d'eau, m'ont procuré un bain jaune-doré dans lequel la laine, & surtout le drap blanc d'apprêt LF, ont acquis en demi-heure de bouillon, un superbe musc-doré, puis au long bouillon un bon musc-brun. C'est une excellente bruniture & bien aisée à se procurer en prévenant les charpentiers & menuisiers de conserver à part cette grosse écorce des noyers qu'ils font exploiter. | + | Trois onces de l'écorce épaisse du gros bois coupé depuis quatre mois & laissé sur terre, étant hachées & cuites pendant une heure dans trois-quarts de pinte d'eau, m'ont procuré un bain jaune-doré dans lequel la laine, & surtout le drap blanc d'apprêt ''LF'', ont acquis en demi-heure de bouillon, un superbe musc-doré, puis au long bouillon un bon musc-brun. C'est une excellente bruniture & bien aisée à se procurer en prévenant les charpentiers & menuisiers de conserver à part cette grosse écorce des noyers qu'ils font exploiter. |
− | J'ai fait mention à la lettre B des ressources en ce genre que m'a procuré le Brou de la noix non fermenté. D'où l'on peut induire que toutes les parties de ce bel arbre sont utiles en teinture. | + | J'ai fait mention [[B (Recueil de Dambourney)#BROU|à la lettre B]] des ressources en ce genre que m'a procuré le ''Brou'' de la noix non fermenté. D'où l'on peut induire que toutes les parties de ce bel arbre sont utiles en teinture. |
== NOYER NOIR == | == NOYER NOIR == | ||
*Nom accepté : ''[[Juglans nigra]]'' | *Nom accepté : ''[[Juglans nigra]]'' | ||
− | NOYER NOIR DE VIRGINIE, (Juglans Nigra.) Cette espèce, encore peu commune en Normandie, est facile à multiplier par les noix que l'on tire de Philadelphie & qui lèvent bien. Le prompt accroissement de ce bel arbre, l'élégance annoncée des veinures de son bois, & le détail ci-après de son utilité en teinture, compenseront tôt ou tard la médiocrité de son fruit. L'on se déterminera d'en former des massifs & des futaies dans les terrains marneux. | + | NOYER NOIR DE VIRGINIE, (''Juglans Nigra''.) Cette espèce, encore peu commune en Normandie, est facile à multiplier par [263] les noix que l'on tire de Philadelphie & qui lèvent bien. Le prompt accroissement de ce bel arbre, l'élégance annoncée des veinures de son bois, & le détail ci-après de son utilité en teinture, compenseront tôt ou tard la médiocrité de son fruit. L'on se déterminera d'en former des massifs & des futaies dans les terrains marneux. |
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+ | Trois onces d’écorce fraîche enlevée sur une branche de deux ans, hachées & cuites pendant une heure & demie dans trois-quarts de pinte d'eau, ont répandu, en cuisant, une forte odeur de brou de noix commune. Un gros de laine ''LF'' y a pris, en trois heures de bouillon, une belle couleur puce-violante & inaltérable. | ||
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+ | Deux onces seulement de cette écorce, dans la même quantité d'eau, ont exhalé, en cuisant, une odeur de gérofle, & communiqué en trois heures, à un gros de la même laine, un brun-violet. Une seconde mise dans le déchet a acquis une nuance mélangée de terre de Bologne & de stil de grain bien solide. | ||
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− | + | [264] | |
− | Les brindilles sans feuilles ne donnent qu'un musc foncé. | + | Les brindilles sans feuilles ne donnent qu'un musc-foncé. |
Une poignée des feuilles donnent, au long bouillon, la même teinte bien assurée. | Une poignée des feuilles donnent, au long bouillon, la même teinte bien assurée. |
Version du 5 mai 2021 à 16:28
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[257]
NEFFLIER
- Nom accepté : Mespilus germanica
NEFFLIER (Mespilus Germanica.) Deux onces de son écorce en sève, hachées, acquièrent par le contact de l'air la couleur éclatante de l’Orpin rouge : cuites pendant une heure dans une demi-pinte d'eau, elles procurent un bain de couleur de capucine dans lequel la laine LF contracte une nuance de canelle tendre. La laine d'apprêt AT y devient un peu plus rosée.
[258]
Trois onces du bois écorcé frais, hachées, donnent à très-peu-près les mêmes produits, mais la nuance canelle est un peu plus rosée. Le mieux est d'employer les brindilles au poids de trois onces.
Trois neffles mûres, cuites dans un quart de pinte d'eau, teignent la laine AT en vigogne-dorée.
Cet arbrisseau est très commun dans les haies & les taillis, où l'on peut lever les jeunes plants qui procèdent des graines semées par les gros oiseaux. Ces graines ne lèvent qu'à la seconde année de leur dépôt en terre.
NOIRPRUN
- Nom accepté : Rhamnus cathartica
NOIRPRUN, ou NERPRUN, (Rhamnus Catharticus.) Quatre onces de ses baies mûres & fraîches, cuites dans trois-quarts de pintes d'eau, m'ont procuré un bain du vert le plus intense & brillant ; mais la laine d'aucun apprêt n'a pu y perdre sa blancheur. J'ai vainement fait subir à ce bain divers degrés de fermentation. Cependant il est si riche qu'il mérite des recherches ultérieures dont résultera peut- [259] être un nouveau mordant capable de la fixer.
Trois onces des branches ligneuses & fraîches de Nerprun, hachées & cuites pendant une heure & demie dans trois-quarts de pinte d'eau, produisent un bain approchant de celui de la gaude. Mais la couleur solide qu'il communique à un gros de laine LF est moins intense & plus olivâtre.
Trois onces dudit bois sec, avec son écorce, cuites pendant deux heures, donnent à un gros de laine LF, en trois ou quatre heures de bouillon, une couleur mordorée-tanée. Une seconde mise y acquiert encore une teinte de jaune-olivâtre.
Trois onces des brindilles sans feuilles (en Décembre), hachées & cuites comme dessus, produisent un bain jaune-terne. Un gros de laine LF y prend une vigogne transparente qui, réabattue dans un léger bain de garance, devient bonne nuance de carmélite.
Un gros de laine vierge, cuite en purée [260] claire de fiente de brebis, séchée, lavée & abattue dans ce bain de brindilles de nerprun, y a contracté une nuance noisette olivâtre, unie & solide.
On ne doit pas être inquiet de la multiplication de cet ingrédient, très commun dans les haies & les bois taillis. Les fruits & les marcottes seconderont les soins du cultivateur dès que l'emploi y attachera une valeur vénale.
NEZ COUPÉ
- Nom accepté : Staphylea pinnata
NEZ COUPÉ, (Staphylea Pinnata.) Trois onces de ses brindilles en feuilles hachées & cuites, donnent un bain jaune-pâle qui, au très long bouillon, communique à un gros de laine LF une nuance de canelle-tendre, brillante & solide. Cet arbrisseau végète vigoureusement dans toutes espèces de terreins qui ont du fond, il se multiplie par ses semences, marcottes & drageons
NOYER COMMUN
- Nom accepté : Juglans regia
NOYER COMMUN, (Juglans Regia.) Deux onces d'écorce de ses racines sèches, pulvérisées, cuites dans trois-quarts de pinte d'eau pendant une heure & demie, m'ont [261] donné une couleur de castor bien solide sur un gros de laine LF.
Trois onces d'écorces fraîches de ses branches, traitées de même, donnent à un gros de ladite laine, en trois-quarts d'heure de teinture sans bouillir, & un quart-d'heure de bouillon, un beau jaune-olive-doré. Une seconde mise dans le déchet y acquiert, en bouillant, un brun-doré, riche & solide.
Deux onces des coquilles sèches de noix, broyées & cuites pendant une heure & demie dans une demi-pinte d'eau, communiquent à la même laine, en trois heures de teinture au bouillon, une belle couleur de vigogne bien assurée.
Trois onces des feuilles, cueillies en Août, hachées & cuites dans trois-quarts de pinte d'eau, procurent, en trois heures de teinture, un bon musc-doré : les feuilles tombées par leur maturité donnent un musc moins doré.
Les chatons, ou fleurs mâles, tombées après la fécondation, donnent aussi d'abord [262] un jaune-olive, puis au long bouillon, un musc-clair.
Trois onces de l'écorce épaisse du gros bois coupé depuis quatre mois & laissé sur terre, étant hachées & cuites pendant une heure dans trois-quarts de pinte d'eau, m'ont procuré un bain jaune-doré dans lequel la laine, & surtout le drap blanc d'apprêt LF, ont acquis en demi-heure de bouillon, un superbe musc-doré, puis au long bouillon un bon musc-brun. C'est une excellente bruniture & bien aisée à se procurer en prévenant les charpentiers & menuisiers de conserver à part cette grosse écorce des noyers qu'ils font exploiter.
J'ai fait mention à la lettre B des ressources en ce genre que m'a procuré le Brou de la noix non fermenté. D'où l'on peut induire que toutes les parties de ce bel arbre sont utiles en teinture.
NOYER NOIR
- Nom accepté : Juglans nigra
NOYER NOIR DE VIRGINIE, (Juglans Nigra.) Cette espèce, encore peu commune en Normandie, est facile à multiplier par [263] les noix que l'on tire de Philadelphie & qui lèvent bien. Le prompt accroissement de ce bel arbre, l'élégance annoncée des veinures de son bois, & le détail ci-après de son utilité en teinture, compenseront tôt ou tard la médiocrité de son fruit. L'on se déterminera d'en former des massifs & des futaies dans les terrains marneux.
Trois onces d’écorce fraîche enlevée sur une branche de deux ans, hachées & cuites pendant une heure & demie dans trois-quarts de pinte d'eau, ont répandu, en cuisant, une forte odeur de brou de noix commune. Un gros de laine LF y a pris, en trois heures de bouillon, une belle couleur puce-violante & inaltérable.
Deux onces seulement de cette écorce, dans la même quantité d'eau, ont exhalé, en cuisant, une odeur de gérofle, & communiqué en trois heures, à un gros de la même laine, un brun-violet. Une seconde mise dans le déchet a acquis une nuance mélangée de terre de Bologne & de stil de grain bien solide.
[264]
Les brindilles sans feuilles ne donnent qu'un musc-foncé.
Une poignée des feuilles donnent, au long bouillon, la même teinte bien assurée.