Ficus natalensis (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Fruit | |
Huile essentielle / exsudat | |
Médicinal | |
Bois de feu | |
Ornemental | |
Fourrage | |
Auxiliaire | |
Fibre | |
Sécurité alimentaire | |
Changement climatique | |
Ficus natalensis Hochst.
- Protologue: Flora 28: 88 (1845).
- Famille: Moraceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 26
Synonymes
- Ficus leprieurii Miq. (1867).
Noms vernaculaires
- Figuier de Natal (Fr).
- Bark-cloth fig, Natal fig, common wild fig, strangler fig (En).
- Mlumba, mlandege (Sw).
Origine et répartition géographique
Ficus natalensis est présent du Sénégal au Soudan et s’étend jusqu’à la R.D. du Congo et à l’Angola ; il est aussi présent du Kenya à l’Afrique du Sud.
Usages
L’écorce de Ficus natalensis était autrefois une importante source de tissu d’écorce. En Ouganda, ce tissu orne les sites culturels et les sanctuaires, et sert à enterrer les morts. Il est utilisé lors de cérémonies, mais également comme literie et en artisanat, et il est vendu dans des magasins de bibelots et sur les marchés locaux. L’écorce sert également à fabriquer des cordages.
Le fruit est comestible, mais d’importance marginale ; en Afrique de l’Ouest, il est consommé par les enfants. En Ouganda, des fruits séchés et écrasés sont mélangés à de la farine de manioc pour faire du pain. On donne les feuilles aux animaux domestiques comme fourrage. L’arbre est planté en haies vives ou en haies autour des habitations, comme arbre d’alignement, ou comme arbre d’ombrage dans les plantations de caféiers, de cacaoyers, et dans les bananeraies. Il est également utilisé comme borne. Le bois est utilisé pour sculpter des ustensiles ménagers, comme montants de maison et comme bois de feu. En Afrique du Sud, le bois tendre est utilisé comme allume-feu. Le latex est utilisé comme colle et comme glu à oiseaux. Ficus natalensis est cultivé en bonsaï.
En médecine africaine traditionnelle, toutes les parties de l’arbre sont appliquées contre une variété de maux. La racine a des propriétés analgésiques et est utilisée au Sénégal pour traiter le lumbago, l’arthrose et les maux de tête. En Ouganda, la racine est appliquée sur l’œil pour traiter la cataracte. En Tanzanie, on utilise la racine en antivenin contre les morsures de serpent, et en Ouganda, on absorbe l’infusion de feuilles dans le même but. Dans l’est de la Tanzanie, la décoction de racine se boit contre le paludisme, et en Afrique australe contre les coliques. La macération de l’écorce est régulièrement absorbée pendant la gestation pour faciliter l’accouchement. En Tanzanie, on utilise l’écorce comme galactagogue et contre la grippe et la coqueluche. On se frictionne avec de la pâte d’écorce ou de racine contre les maux de tête. Le latex aurait des propriétés analgésiques et est utilisé au Sénégal contre les maux de dents. Il entre également dans des préparations contre le ver de Guinée. En Ouganda, l’infusion des racines aériennes se prend contre le hoquet. En Ouganda, le jus pressé des racines aériennes et des feuilles est absorbé comme boisson, ou les racines aériennes sont mastiquées, pour déclencher l’accouchement, alors que l’infusion de racines se boit pour traiter la rétention placentaire. Egalement en Ouganda, l’eau dans laquelle des feuilles de Ficus natalensis et d’autres plantes sont mises à macérer est absorbée comme boisson en grandes quantités contre la dysenterie. En Sierra Leone, les feuilles sont appliquées en externe pour arrêter une hémorragie interne. Les Zoulous d’Afrique du Sud appliquent de la pâte de feuilles sur les ulcères, les plaies et les verrues. En Tanzanie, le jus des feuilles est également appliqué contre les infections de l’oreille. En Ouganda, les feuilles font partie d’un traitement contre le paludisme.
Production et commerce international
Les plaques de tissu d’écorce sont surtout commercialisées localement, mais il y a un peu d’export, en particulier dans l’artisanat, généralement vers l’Europe.
Propriétés
Au Nigeria, on a fait des essais avec Ficus natalensis pour la production de pâte et de papier. Le bois contenait 32% de fibres en volume. Les fibres ultimes étaient d’environ 1 mm de long, avec un diamètre de 23 μm et une épaisseur de la paroi des cellules de 3,2 μm. Le bois convenait assez bien pour faire du papier.
L’extrait au méthanol des racines a montré une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermis et Bacillus subtilis. Dans un test au Nigeria, l’huile essentielle obtenue des feuilles était principalement composée de (E)-phytol (37,6%) et de 6,10,14-triméthyl-2-pentadécanone (24,9%).
Description
Arbuste ou arbre de taille petite à moyenne atteignant 30 m de haut, semi-épiphyte ou accessoirement terrestre ; fût court ; écorce grisâtre, relativement lisse, à latex blanc ; cime étalée à parfois semi-grimpante ou lianescente ; racines aériennes pendant des rameaux, peu nombreuses ou abondantes ; rameaux feuillés de 2–5 mm d’épaisseur, glabres ou légèrement et finement pubérulents. Feuilles disposées en spirale, presque distiques, ou presque opposées, simples ; stipules de 2–10 mm de long, glabres ou pubérulentes, caduques ; pétiole de 0,5–3 cm de long, glabre ; limbe oblong à elliptique ou obovale à largement obtriangulaire, parfois lancéolé, de 2,5–10(–11) cm × 1–4,5(–8) cm, aigu à obtus à la base, courtement acuminé, subaigu, arrondi ou émarginé à l’apex, bord entier, finement coriace, les deux faces glabres, nervures latérales en 5–13 paires, nervure médiane n’atteignant généralement pas l’apex, nervures tertiaires réticulées ou presque parallèles aux nervures latérales. L’inflorescence est une figue (enfermant les fleurs), figues en paires à l’aisselle des feuilles ou parfois également juste en dessous des feuilles, globuleuses à ellipsoïdes ou obovoïdes, de 1,5–2 cm de diamètre à l’état frais, de 1–1,5 cm de diamètre une fois sèches, glabres, orange-rougeâtre ou jaunâtres à brunes à maturité, habituellement ridées lorsqu’elles sont sèches ; pédoncule de 2–10 mm de long ; bractées basales de 1,5–2,5 mm de long, caduques, parfois courtement persistantes. Fleurs unisexuées ; fleurs mâles à 2–3 tépales et 1 étamine ; fleurs femelles à 3 tépales, fleurs fertiles sessiles et à style de 1,5–2 mm de long, fleurs à galles sur un pédicelle pouvant atteindre 1 mm de long et à style de 0,5–1 mm de long. Fruit ellipsoïde, d’environ 1,5 mm de long, se formant à l’intérieur de la figue ; “fruits-galles” subglobuleux, d’environ 1 mm de long.
Autres données botaniques
Le genre Ficus comprend environ 750 espèces, réparties dans les régions tropicales et subtropicales, avec quelques espèces dans des régions tempérées chaudes. Environ 100 espèces existent en Afrique, 500 en Asie et en Australie, et 150 dans les Amériques. Ficus natalensis est classé dans le sous-genre Urostigma section Galoglychia sous-section Chlamydodorae. Il est facilement confondu avec Ficus faulkneriana C.C.Berg, Ficus thonningii Blume et Ficus craterostoma Warb. ex Mildbr. & Burret, mais peut être distingué par ses figues pédonculées à bractées basales caduques. Le lien étroit entre Ficus natalensis et les 2 dernières espèces a été confirmé par une analyse moléculaire.
Au sein de Ficus natalensis, 3 sous-espèces sont reconnues : subsp. natalensis (“coastal strangler fig”), présente dans la partie orientale de l’Afrique tropicale et les régions côtières d’Afrique du Sud ; subsp. graniticola J.E.Burrows (“granite-boulder fig”, “natal fig”), poussant à l’intérieur des terres du Zimbabwe, probablement également dans la zone occidentale du Mozambique et dans le nord de l’Afrique du Sud, se distinguant de subsp. natalensis par ses feuilles coriaces, souvent gris-vert, l’apex de ses feuilles souvent tronqué et des figues plus grandes et jaunes à maturité ; et subsp. leprieurii (Miq.) C.C.Berg, répartie du Sénégal au Soudan méridional et vers le sud jusqu’à l’est de la R.D. du Congo, la Zambie et le nord de l’Angola, se distinguant de subsp. natalensis par son port souvent arbustif et grimpant, ses feuilles obovales à obtriangulaires et ses petites figues.
Il existe des preuves d’hybridation entre Ficus natalensis subsp. natalensis et Ficus thonningii à Natal, et les deux espèces sont pollinisées par la guêpe Elisabethiella stuckenbergi. Par ailleurs, Ficus natalensis subsp. natalensis et subsp. leprieurii sont pollinisées par différentes espèces de guêpes ; le dernier par Alfonsiella fimbriata. Le lien entre les espèces de figuiers et les espèces des pollinisateurs étant habituellement étroit et pertinent d’un point de vue taxinomique, la taxinomie de Ficus natalensis et Ficus thonningii peut nécessiter une révision.
Croissance et développement
Ficus natalensis débute sa vie comme plante au sol ou comme épiphyte, devenant ensuite un étrangleur et remplaçant finalement l’arbre initial. La pollinisation est effectuée par plusieurs espèces de guêpes du figuier (Agaonidae). Alors que généralement 1 espèce de figuier est associée à 1 espèce de guêpe et vice versa, on a découvert que 4 espèces de guêpes visitaient un seul arbre de Ficus natalensis en Ouganda. En Afrique de l’Ouest, les fruits mûrissent pendant la première moitié de la saison sèche, ou pendant le début de la saison des pluies.
Ecologie
Ficus natalensis est présent du niveau de la mer jusqu’à 2200 m d’altitude en forêt humide comme en forêt sèche, dans les fourrés, les forêts fluviales et les forêts dépendant de l’eau phréatique dans les zones de savanes herbeuses et boisées, souvent dans des endroits rocailleux.
Multiplication et plantation
De grandes boutures et des plants de semis peuvent être utilisés comme matériel de plantation. Les fruits sèchent sans libérer les graines. Ils peuvent être conservés pendant quelque temps si on lutte contre les attaques d’insectes, par ex. en mettant des cendres.
Gestion
Ficus natalensis est un arbre important des systèmes agroforestiers, par exemple dans les bananeraies en Ouganda. Il se recèpe bien.
Récolte
Pour fabriquer du tissu, un cylindre d’écorce est décollé du fût. Après le retrait de l’écorce, le fût est couvert de feuilles de bananiers, et parfois enduit de fumier de vache, pour stimuler la récupération et la croissance d’une nouvelle écorce. Des arbres bien gérés permettraient une récolte annuelle sur une durée pouvant atteindre 40 ans, dans la mesure où le cambium n’est pas endommagé. On rapporte que les repousses d’écorce sont de meilleure qualité que l’écorce de la première récolte.
Traitement après récolte
Pour fabriquer du tissu d’écorce, le cylindre d’écorce récolté est ramolli à la vapeur et vigoureusement battu avec un maillet pour éliminer les éléments indésirables et pour étirer l’écorce. Un morceau de 50 cm de large d’écorce peut donner un morceau de tissu de presque 2,5 m de large après battage. Après avoir été battu, le tissu est mis à sécher au soleil, ce qui lui donne également une couleur rouge-brun foncé. L’assombrissement peut être arrêté à n’importe quel moment. Après le séchage, l’écorce est humidifiée et pétrie jusqu’à ce qu’elle soit tendre et pliable.
Ressources génétiques
Ficus natalensis est répandu et cultivé. Il n’y a pas de risque d’érosion génétique.
Perspectives
Le tissu d’écorce a perdu l’essentiel de son intérêt commercial, mais il est encore produit. L’intérêt continu du marché des souvenirs, des bibelots et de l’artisanat dans le monde entier assure une demande faible mais stable. Alors que le bois est relativement approprié pour faire du papier, le potentiel de Ficus natalensis comme espèce dans les plantations pour la pâte reste à démontrer. La vitesse de croissance et d’autres facteurs déterminant la production et l’aspect économique doivent être évalués et pris en compte. Le rôle important que joue Ficus natalensis en médecine africaine traditionnelle n’est pas reflété dans la recherche pharmacologique et des études sur son potentiel sont urgentes et nécessaires.
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Sources de l'illustration
- Hauman, L., Lebrun, J. & Boutique, R., 1948. Moraceae. In: Robyns, W., Staner, P., De Wildeman, E., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Lebrun, J., Louis, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 1. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 52–176.
Auteur(s)
- L.P.A. Oyen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Oyen, L.P.A., 2011. Ficus natalensis Hochst. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.
Consulté le 6 mars 2025.
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