Polygonacées (Le Floc'h, 1983) : Différence entre versions
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Nous avons admis ici que la forme « ''azal'' » de ''Calligonum comosum'' L'Hér. est bien ''Calligonum azel'' Maire. | Nous avons admis ici que la forme « ''azal'' » de ''Calligonum comosum'' L'Hér. est bien ''Calligonum azel'' Maire. | ||
− | D. - Selon FOUREAU (in TROTTER, 1915) la forme « ''azal'' » de ''Calligonum comosum'' L'Hér. procure, par son écorce et ses feuilles, une substance employée pour le ''tannage des outres en peau'' de chêvre. Cet usage est aussi rapporté par POTTIER-ALAPETITE (1979). | + | D. - Selon FOUREAU (''in'' TROTTER, 1915) la forme « ''azal'' » de ''Calligonum comosum'' L'Hér. procure, par son écorce et ses feuilles, une substance employée pour le ''tannage des outres en peau'' de chêvre. Cet usage est aussi rapporté par POTTIER-ALAPETITE (1979). |
== ''Polygonum aviculare'' == | == ''Polygonum aviculare'' == |
Version du 8 février 2020 à 17:05
Sommaire
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Calligonum comosum
090. Calligonum comosum L'Hérit. [II/31 ; p:28] POLYGONACÉES
- Nom accepté : Calligonum polygonoides subsp. comosum
M. - DUVEYRIER (in TROTTER, 1915) indique qu'avec les racines on fabrique une décoction vermifuge.
Sans autre précision, CAUVET (1925) rapporte que l'espèce sert au traitement de la gale du chameau.
D.A. - Cette espèce saharienne, ainsi que les autres Calligonum, est très recherchée pour la fabrication de charbon de bois ce qui a grandement contribué à sa quasi-disparition.
Au Ahaggar, GAST (1968) semble indiquer que les populations tirent le maximum de cette plante (tam. : aressou ; ar. arta) ainsi :
- le bois est très recherché comme combustible et pour la fabrication de charbon de bois,
- l'écorce est utilisée pour le nettoyage des outres à lait,
- les « tubercules » des racines sont consommés par les nomades soit crus, soit en farine en mélange avec un peu d'eau ou de beurre fondu.
Calligonum azel
091. Calligonum azel Maire [II/32; p:28]
- Nom accepté : Calligonum azel
Nous avons admis ici que la forme « azal » de Calligonum comosum L'Hér. est bien Calligonum azel Maire.
D. - Selon FOUREAU (in TROTTER, 1915) la forme « azal » de Calligonum comosum L'Hér. procure, par son écorce et ses feuilles, une substance employée pour le tannage des outres en peau de chêvre. Cet usage est aussi rapporté par POTTIER-ALAPETITE (1979).
Polygonum aviculare
092. Polygonum aviculare L. [II/37; p:32] POLYGONACÉES
- Nom accepté : Polygonum aviculare
M. - Polygonum aviculare (fr. = renouée des oiseaux) est très employé comme astringent, antidiarrhéique, vulnéraire et hémostatique (PARIS et MOYSE, 1967 ; LEMORDANT et al., 1977).
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Polygonum equisetiforme
093. Polygonum equisetiforme S. et Sm. [II/40; p:33]
- Nom accepté : Polygonum equisetiforme
M. - La plante possède des principes astringents justifiant son emploi comme antidiarrhéique (TROTTER, 1915).
Pour le Sud tunisien, LOUIS (1979) signale plusieurs emplois :
- L'infusion sert à laver les plaies et à les désinfecter,
- L'emplâtre de « gordab » et de savon, dissous dans l'huile, active la cicatrisation et la guérison des plaies. Le même emplâtre peut également être additionné de « passerine »(Thymelea hirsuta Endl.)
- l'espèce est réputée être fortifiante pour les jeunes chamelons.
Polygonum maritimum
094. Polygonum maritimum L. [II/41; p:33]
- Nom accepté : Polygonum maritimum
M. - RAYNAUD (in GATTEFOSSÉ, 1921), a noté que la plante est employée contre les brûlures et les enflures.
Emex spinosus
095. Emex spinosus (L.) Campd. [II/43; p:34] POLYGONACÉES
- Nom accepté : Emex spinosa
Cette combinaison est orthographiée actuellement (Flora europaea) : E. spinosa (L.) Campd.
A. - Si GOBERT (1940) indique que, chez cet « Emex » (ar. = bezzoulet naja), seule la racine se consomme crue, CHOUMOVITZ et SERRES (1954) notent de surcroît la consommation dea feuilles tendres.
Au Fezzan, LETHEILLEUX (1948) rapporte que les feuilles larges d'un Emex, connu sous le nom vernaculaire « el hanzab » [1], peuvent rentrer dans la préparation de l' « idam », aorte de sauce grasse.
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- ↑ Il s'agit assurément de Emex spinosus, seul Emex cité par KEITH (1965) et BOULOS (1979) en Libye.
Rumex crispus
096. Rumex crispus L. [II/47; p:37] POLYGONACÉES
- Nom accepté : Rumex crispus
M. - PARIS et MOYSE (1967) et LEMORDANT et al. (1977) signalent que la racine de cette plante (ar. = snanoun ; fr. = patience) est astringente.
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Rumex vesicarius
097. Rumex vesicarius L. [II/50; p:39]
- Nom accepté : Rumex vesicarius
Combinaison et orthographe conformes à Flora europaea. La similitude d'usage nous incite à rapporter également ici les indications relatives à : Rumex vesicarius var. typicus Murb. signalée en Tunisie.
A. - Au Fezzan, LETHIELLEUX (1948) note que l'oseille sauvage « kourricha el rât » (Rumex vesicarius ou Launaea glomerata[1]) est cueillie pour les animaux mais que l'on en met aussi dans l'«idam», sorte de sauce grasse.
D'après LARRIBAUD (1952) l'espèce (« hammouid ») est consommée en salade ou cuite avec la viande (cf. à Launaea glomerata n° 464) recette rapportée également par CHOUMOVITZ et SERRES (1954), PASSAGER et BARBANÇON (1956), PASSAGER et DOREY (1958), DOREAU (1961).
A propos de Rumex vesicarius L. var. typicus Murb. (tam. : tanesmint ; fr. : Oseille aauvage) ; GAST (1968) rapporte que la feuille a un goût aigrelet rafraîchissant, qu'elle n'est pas consommée en Ahaggar, mait qu'elle le aerait au Tassili n'Ajjer.
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- ↑ Il s'agit très probablement de Rumex vesicarius signalée en Algérie par QUEZEL et SANTA (1963) sous le nom vernaculaire « qorissa ».
Rumex tingitanus
098. Rumex tingitanus L. [II/53; p:40]
- Nom accepté : Rumex roseus
A. - L'espèce (ar. = korressa) serait consommée crue (GOBERT, 1940). TROTTER (1915) précise que ce sont les feuilles que l'on mange et qu'elles ont, comme d'ailleurs Rumex vesicarius L., un agréable goût d'oseille.
Rumex thyrsoides
099. Rumex thyrsoides Desf. [II/54; p:41]
- Nom accepté : Rumex thyrsoides
A. - GOBERT (1940) note que cette oseille (ar. = Isan thour) se mange crue ou cuite dans la « chekchouka » de piments et de fèves.
Rumex tuberosus
100. Rumex tuberosus L. [II/55; p:41]
- Nom accepté : Rumex tuberosus
Rumex tuberosa, combinaison que l'on trouve dans la littérature, est une synonymie de celle adoptée par POTTIER-ALAPETITE.
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A. - Réputées trop acides, les espèces Rumex acetosa, R. tuberosa et R. acetosella [1], confondues dans les dénominations vernaculaires, sont cependant consommées en cas de disette (BOUQUET, 1938). Selon le même auteur, d'autres plantes (cf. à Anchusa aegyptiaca, n° 355) sont souvent mélangées à l'oseille sauvage [2] pour en relever le goût.
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