Eugène Rolland, Flore populaire. Introduction : Différence entre versions

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Rolland Eugène, 1896-1914. ''Flore populaire ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore''. Paris, Rolland. 11 tomes. Reprint Paris, Maisonneuve et Larose, 1967, 11 tomes en 6 vol.
 
Rolland Eugène, 1896-1914. ''Flore populaire ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore''. Paris, Rolland. 11 tomes. Reprint Paris, Maisonneuve et Larose, 1967, 11 tomes en 6 vol.
  
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Voir la biographie d'Eugène Rolland sur [http://www.berose.fr/?Eugene-Rolland-1846-1909 Berose] et [http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Rolland Wikipédia] (1846-1909), ainsi que celle d'Henri Gaidoz (mort en 1932 mais aveugle après 1914) sur [http://www.berose.fr/?Henri-Gaidoz-1842-1932-Biographie Berose] et [http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Gaidoz Wikipédia].
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En ligne sur Archive.org (avec un mauvais OCR) ou la Bodleian :
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*[http://archive.org/details/FlorePopulaire1 tome 1] (1896)
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*[http://archive.org/details/FlorePopulaire2 tome 2] (1899)
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*[http://archive.org/details/florepopulaireo02gaidgoog tome 3] (1900)
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*[http://archive.org/details/florepopulaireo00gaidgoog tome 4] (1903)
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*[http://archive.org/details/florepopulaireo01gaidgoog tome 5] (1904)
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*[http://archive.org/details/florepopulaireo00unkngoog tome 6] ou [http://archive.org/details/florepopulaireo00rollgoog autre version] (1906)
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*[http://archive.org/details/florepopulaireo01rollgoog tome 7] (1908)
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*[http://dbooks.bodleian.ox.ac.uk/books/PDFs/N11823965.pdf tome 8] (1910)
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*[[Media:Rolland Flore populaire vol. 9, 1912.pdf|tome 9]] (1912) (9,9 Mo)
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*[http://dbooks.bodleian.ox.ac.uk/books/PDFs/N11823959.pdf tome 10] (1913)
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*[http://dbooks.bodleian.ox.ac.uk/books/PDFs/N11823952.pdf tome 11] (1914)
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Le tome 9 n'était apparemment pas numérisé. Il l'est maintenant (juillet 2013) sur Openmedia. Les tomes 12 et 13 n'ont jamais été publiés.
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== Présentation de la ''Flore populaire'' ==
 
La ''Flore Populaire'' d’Eugène Rolland est un recueil systématique des noms populaires donnés en France aux plantes, complété par des proverbes, devinettes, contes et superstitions qui les concernent. Onze tomes ont été publiés.
 
La ''Flore Populaire'' d’Eugène Rolland est un recueil systématique des noms populaires donnés en France aux plantes, complété par des proverbes, devinettes, contes et superstitions qui les concernent. Onze tomes ont été publiés.
  
De par cette œuvre, Eugène Rolland a mené à bien ce que la Société de linguistique avait elle-même entrepris en 1868, et jamais réalisé. L'ambition de Rolland était très large, puisqu'il souhaitait couvrir toute l’Europe, le nord de l’Afrique et l’Asie occidentale. Mais ses sources étaient peu nombreuses et lacunaires même pour un pays comme l'Allemagne, et Rolland a restreint son domaine aux régions de langues gallo-romanes à partir du volume IV.
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De par cette œuvre, Eugène Rolland a mené à bien ce que la Société de linguistique avait elle-même entrepris en 1868, et jamais réalisé. L'ambition de Rolland était très large (voire démesurée), puisqu'il souhaitait couvrir toute l’Europe, le nord de l’Afrique et l’Asie occidentale. Mais ses sources étaient peu nombreuses et lacunaires même pour un pays comme l'Allemagne, et Rolland a restreint avec raison son domaine aux régions de langues gallo-romanes à partir du volume IV.
  
Eugène Rolland publia lui-même les sept premiers tomes de cette flore, mais sa mort le 24 juillet 1909 laissa son œuvre inachevée. C’est l’éditeur H. Gaidoz qui se chargea de la continuer, d’après son manuscrit et ses notes, et avec le concours de ses principaux correspondants. Il acheva l’impression du onzième volume en septembre 1914. Malgré sa volonté de terminer l’ouvrage par un douze et treizième tome et un index général, ceux-ci ne seront jamais publiés. Le Première Guerre mondiale et la vieillesse de Gaidoz ont eu raison de ses efforts.
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Pour le Moyen-Âge et le début de la Renaissance, Rolland reprend des noms savants (par exemple ceux de Bauhin et de Dodoens). Mais ces dépouillements sont très lacunaires.
  
Rolland a suivi l'ordre des familles d'Augustin-Pyramus de Candolle dans sa ''Théorie de la botanique'' (1819, pp. 243-250). Le XIe tome se conclut sur les Conifères. Cela explique l'absence des Monocotylédones. Il manque ainsi des familles aussi importantes que les ''Gramineae'', ''Liliaceae'', ''Amaryllidaceae'', ''Orchidaceae''. J'ignore s'il existe quelque part des archives correspondant aux tomes non publiés.
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Eugène Rolland publia lui-même les sept premiers tomes de cette flore, mais sa mort le 24 juillet 1909 laissa son œuvre inachevée. C’est l’éditeur Henri Gaidoz qui se chargea de la continuer, d’après son manuscrit et ses notes, et avec le concours de ses principaux correspondants. Il acheva l’impression du onzième volume en septembre 1914. Malgré sa volonté de terminer l’ouvrage par un douze et un treizième tomes et un index général, ceux-ci ne seront jamais publiés. Le Première Guerre mondiale et la vieillesse de Gaidoz ont eu raison de ses efforts.
  
L'intérêt de la ''Flore populaire'' tient au fait que tous les noms sont accompagnés de la référence bibliographique d'où ils sont tirés, ou de la mention de l'informateur. Rolland mentionne également le lieu, tel qu'il lui était connu (commune, département, région).
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Rolland a suivi l'ordre des familles d'Augustin-Pyramus de Candolle dans sa ''Théorie de la botanique'' (1819, pp. 243-250). Le XIe tome se conclut sur les Conifères. Cela explique l'absence des Monocotylédones. Il manque ainsi des familles aussi importantes que les ''Gramineae'', ''Liliaceae'', ''Amaryllidaceae'', ''[[Orchidaceae]]''.
  
Au niveau des espèces, la nomenclature de Rolland est linnéenne. Mais il lui est arrivé de désigner ce que nous appelons aujourd'hui des cultivars ou des groupes de cultivars par des noms prélinnéens.
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La ''Flore populaire'' a été dépouillée par le ''Französisches Etymologisches Wörterbuch (FEW)'' de Walter von Wartburg, le monument de l'histoire de la langue française. Par ailleurs, la ''Flore populaire'' est contemporaine d'une autre œuvre linguistique fondamentale, l'''Atlas linguistique de la France'' (ALF) de Gilliéron et Edmont. L'ALF est paru de 1902 à 1910. Autrement dit, les trois premiers tomes de Rolland sont antérieurs. Il est probable que le Edmond Edmont qui a fourni de nombreuses données à Rolland les a extraites de ses enquêtes pour l'ALF. Ce n'est qu'à partir du tome VI (1906) que Rolland commence à renvoyer systématiquement aux données dialectales de l'ALF quand ce dernier présente une carte correspondante.
  
Malgré ses imperfections et son ancienneté, la ''Flore populaire'' reste le point de départ incontournable de toute étude sur les noms populaires du domaine gallo-roman (langue d'oïl, langue d'oc, franco-provençal). Comme tout utilisateur de cette flore, j'ai dû me résoudre à compiler un index, indispensable pour la consulter. Je m'en était tenu à un index des familles, mais l'aide de Marion Paluzzano, étudiante à l'INH (Angers), en stage d'ethnobotanique auprès de moi en 2005, a permis de descendre au niveau des genres et des espèces.
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Cette pratique pose d'ailleurs le problème de l'accès à l'ALF, qui n'est disponible que dans quelques bibliothèques, et dont le format rend la consultation malaisée. Il faudrait l'exploiter pour avoir une vision plus complète des noms populaires, ainsi que les nombreux articles ponctuels que Rolland et d'autres auteurs ont publié dans des revues de dialectologie.
  
La tâche est loin d'être terminée. Il faudrait transformer toute la flore en base de données pour la rendre vraiment accessible. Il n'est en effet pas possible actuellement de partir d'un nom populaire pour arriver au nom scientifique. Une première étape pourrait être de compiler la liste des références bibliographiques utilisées par Rolland, la deuxième étant de compiler les noms.
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== Analyse ==
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L'intérêt de la ''Flore populaire'' tient au fait que la plupart des noms sont accompagnés de la référence bibliographique précise d'où ils sont tirés, ou de la mention de l'informateur. Rolland mentionne également le lieu, tel qu'il lui était connu (commune, département, région).
  
Il restera ensuite à dépouiller les nombreuses sources publiées depuis la ''Flore populaire'', et à appronfondir le dépouillement des sources anciennes. Cela ne sera possible que dans le cadre d'un travail collaboratif.
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Rolland a fait aussi de nombreux commentaires et interprétations. Il convient de signaler que ces interprétations et les essais d'étymologie traduisent les connaissances de l'époque et sont parfois fausses.  
  
''{{droite|Michel Chauvet, 2011}}''
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Au niveau des espèces, la nomenclature de Rolland est linnéenne. Mais il lui est arrivé de désigner ce que nous appelons aujourd'hui des cultivars ou des groupes de cultivars par des noms prélinnéens. Pour les choux par exemple, il utilise les noms de Fillassier. Haudricourt m'avait demandé d'insister auprès des linguistes sur le fait que ces noms ne devaient absolument plus être retenus.
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On ne peut en tout cas qu'être frappé par le soin mis à identifier correctement les plantes, et par le nombre inégalé de ces plantes.
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Malgré ses imperfections et son ancienneté, la ''Flore populaire'' reste le point de départ incontournable de toute étude sur les noms populaires des plantes du domaine gallo-roman (langue d'oïl, langue d'oc, franco-provençal). Rolland avait une conception très large des "noms populaires", puisqu'il a aussi dépouillé les noms des savants du Moyen-Age et de quelques-uns de la Renaissance. L'intérêt de la ''Flore populaire'' va bien au-delà, et s'étend au folklore (croyances, magie, devinettes, langage des fleurs), et Rolland offre souvent une bibliographie qui permet de localiser des sources anciennes.
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Comme tout utilisateur de cette flore, j'ai dû me résoudre à compiler un index, indispensable pour la consulter. Je m'en était tenu à un index des familles, mais l'aide de Marion Paluzzano, étudiante à l'INH (Angers), en stage d'ethnobotanique auprès de moi en 2005, a permis de descendre au niveau des genres et des espèces.
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La tâche est loin d'être terminée. C'est pourquoi nous avons entrepris de transformer toute la flore en base de données pour la rendre vraiment accessible. Il n'est en effet pas possible actuellement de partir d'un nom populaire pour arriver au nom scientifique.
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Rolland a publié sa bibliographie dans le tome 1 ([[Liste des auteurs cités, tome 1 (Rolland, Flore populaire)|Liste des auteurs]]), suivie de six suppléments jusqu'au tome 7. Ces bibliographies sont reproduites telles quelles dans l'ordre de leur pagination. Nous les présentons également compilées dans une [[Bibliographie de Rolland|bibliographie de Rolland]], mise aux normes actuelles.
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Dans les [[Additions et corrections du tome 9 (Rolland, Flore populaire)]], Gaidoz a cru bon de publier les remarques suivantes de M. Feller :
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*Ces sortes d'énumérations en salade ne valent pas grand chose. Je regrette que Rolland ait introduit ce procédé simplificateur. p. 258, à propos de la sarriette.
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*Les renseignements que j'ai sur le plantain consistent tous en remèdes agrémentés souvent de pratiques superstitieuses. Ils m'intéressent comme échantillons de l'esprit et du parler populaires. Mais Eug. Rolland rejette cette partie du folklore ainsi que les formes dialectales. p. 263.
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Rolland ne mentionne en effet pratiquement pas les usages médicinaux. A sa décharge, on peut dire que les livres sur les usages médicinaux des plantes sont pléthore, alors que ceux sur la linguistique et le folklore sont rares.
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''{{droite|[[Utilisateur:Michel Chauvet|Michel Chauvet]], 2020}}''
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== Guide pour le toilettage du texte ==
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'''Allez à la catégorie Rolland''' (cliquez ci-dessous dans le bandeau) pour '''visualiser les pages d'espèces en ligne''', qu'elles soient toilettées ou non. Vous êtes invité à contribuer au toilettage, car c'est un vrai travail de moine-copiste. Le statut d'avancement du travail est donné à la page de discussion associée à chaque page. Il est de toute façon facile à voir, car les noms populaires ont été formatés en italiques dans les pages toilettées.
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Il subsiste quelques erreurs dans les textes toilettés, car certains caractères sont impossibles à discerner avec la police de certains navigateurs (par exemple, l - èl et 1 - un).
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Une astuce permet de donner une idée du texte. Sur les OCR disponibles sur Internet, la quasi-totalité des noms en début de ligne sont précédés de deux ou trois espaces. En transformant automatiquement ces espaces en "retour de paragraphe + astérisque", on obtient un texte lisible en wiki. Le formatage des titres d'espèces permet de mieux en visualiser le contenu.
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Les titres de Rolland sont mis en caractères gras et centrés. Nous avons fait le choix d'ajouter les simples noms scientifiques comme titres de section, de façon à raccourcir les liens vers ces sections.
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Dans la phase de validation, nous intercalons les "noms acceptés" actuellement par les botanistes, qui servent de liens vers les pages principales par espèce (ou à défaut par genre).
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Pour ensuite toiletter le texte, il faut ''impérativement'' le comparer avec le pdf ou le reprint. Munissez-vous d'une bonne loupe, car les accents sont difficiles à discerner. Respectez les signes diacritiques en utilisant la norme [[Unicode: Utilisation de la norme|Unicode]]. Utilisez de préférence le signe ’ pour l'apostrophe, plutôt que l'apostrophe droite ' qui entre en conflit avec le codage des italiques et des gras.
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L'OCR de certaines pages a "oublié" curieusement la partie gauche ou droite de la page. Dans ces cas, nous n'avons pas essayé de le préformater, pour permettre de visualiser les mots manquants.
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Les notes de bas de page sont à remonter en fin de la notice sur l'espèce concernée, pour en faciliter la lecture.
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Les errata doivent faire l'objet d'une page dans l'ordre de pagination de chaque tome, et apparaître tels que publiés. Chaque erratum sera placé à sa place, à la suite des mots concernés, de la façon suivante : <font color=#901040>[errata : mots corrects]</font>.
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== A la recherche des tomes manquants ==
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'''Les tomes 12 et 13''' n'ont jamais été publiés. Les manuscrits semblent avoir existé, car un auteur au moins les a utilisés. Aidez-nous à trouver le texte de cet article :
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*Bertoldi, Vittorio, 1923. Un ribelle nel regno dei fiori : I nomi romanzi del ''Colchicum autumnale'' L. attraverso il tempo e lo spazio. ''Biblioteca dell' "Archivum Romanicum"''. Sec. 2. ''Linguistica''. Vol. 4.
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'''Aidez-nous à retrouver les manuscrits perdus''', un siècle après leur compilation.
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== Compléments à la flore de Rolland ==
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Grâce à Internet, nous pouvons maintenant envisager de poursuivre le travail de Rolland de deux façons :
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*en '''continuant le dépouillement des sources anciennes''' ;
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*en '''dépouillant les nombreux glossaires''' de noms locaux publiés depuis 1914.
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A cet effet, nous avons créé deux pages, pour lesquelles votre collaboration est la bienvenue :
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*[[Noms gallo-romans: bibliographie]]. Cette page a vocation à regrouper les sources spécialisées dans les noms de plantes.
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*[[Noms gallo-romans: compléments à Rolland]].
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Cela ne sera possible que dans le cadre d'un travail collaboratif.
  
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[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)|*]]
  
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[[Catégorie:Chauvet, Michel]]

Version actuelle en date du 3 novembre 2020 à 12:29

Rolland Eugène, 1896-1914. Flore populaire ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore. Paris, Rolland. 11 tomes. Reprint Paris, Maisonneuve et Larose, 1967, 11 tomes en 6 vol.

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Pour accéder aux pages en ligne, aller à la catégorie Rolland, ou taper le nom du genre botanique dans l'onglet de recherche. Les index ci-dessus seront rendus cliquables à la fin de la mise en ligne.



Voir la biographie d'Eugène Rolland sur Berose et Wikipédia (1846-1909), ainsi que celle d'Henri Gaidoz (mort en 1932 mais aveugle après 1914) sur Berose et Wikipédia.

En ligne sur Archive.org (avec un mauvais OCR) ou la Bodleian :

Le tome 9 n'était apparemment pas numérisé. Il l'est maintenant (juillet 2013) sur Openmedia. Les tomes 12 et 13 n'ont jamais été publiés.

Présentation de la Flore populaire

La Flore Populaire d’Eugène Rolland est un recueil systématique des noms populaires donnés en France aux plantes, complété par des proverbes, devinettes, contes et superstitions qui les concernent. Onze tomes ont été publiés.

De par cette œuvre, Eugène Rolland a mené à bien ce que la Société de linguistique avait elle-même entrepris en 1868, et jamais réalisé. L'ambition de Rolland était très large (voire démesurée), puisqu'il souhaitait couvrir toute l’Europe, le nord de l’Afrique et l’Asie occidentale. Mais ses sources étaient peu nombreuses et lacunaires même pour un pays comme l'Allemagne, et Rolland a restreint avec raison son domaine aux régions de langues gallo-romanes à partir du volume IV.

Pour le Moyen-Âge et le début de la Renaissance, Rolland reprend des noms savants (par exemple ceux de Bauhin et de Dodoens). Mais ces dépouillements sont très lacunaires.

Eugène Rolland publia lui-même les sept premiers tomes de cette flore, mais sa mort le 24 juillet 1909 laissa son œuvre inachevée. C’est l’éditeur Henri Gaidoz qui se chargea de la continuer, d’après son manuscrit et ses notes, et avec le concours de ses principaux correspondants. Il acheva l’impression du onzième volume en septembre 1914. Malgré sa volonté de terminer l’ouvrage par un douze et un treizième tomes et un index général, ceux-ci ne seront jamais publiés. Le Première Guerre mondiale et la vieillesse de Gaidoz ont eu raison de ses efforts.

Rolland a suivi l'ordre des familles d'Augustin-Pyramus de Candolle dans sa Théorie de la botanique (1819, pp. 243-250). Le XIe tome se conclut sur les Conifères. Cela explique l'absence des Monocotylédones. Il manque ainsi des familles aussi importantes que les Gramineae, Liliaceae, Amaryllidaceae, Orchidaceae.

La Flore populaire a été dépouillée par le Französisches Etymologisches Wörterbuch (FEW) de Walter von Wartburg, le monument de l'histoire de la langue française. Par ailleurs, la Flore populaire est contemporaine d'une autre œuvre linguistique fondamentale, l'Atlas linguistique de la France (ALF) de Gilliéron et Edmont. L'ALF est paru de 1902 à 1910. Autrement dit, les trois premiers tomes de Rolland sont antérieurs. Il est probable que le Edmond Edmont qui a fourni de nombreuses données à Rolland les a extraites de ses enquêtes pour l'ALF. Ce n'est qu'à partir du tome VI (1906) que Rolland commence à renvoyer systématiquement aux données dialectales de l'ALF quand ce dernier présente une carte correspondante.

Cette pratique pose d'ailleurs le problème de l'accès à l'ALF, qui n'est disponible que dans quelques bibliothèques, et dont le format rend la consultation malaisée. Il faudrait l'exploiter pour avoir une vision plus complète des noms populaires, ainsi que les nombreux articles ponctuels que Rolland et d'autres auteurs ont publié dans des revues de dialectologie.

Analyse

L'intérêt de la Flore populaire tient au fait que la plupart des noms sont accompagnés de la référence bibliographique précise d'où ils sont tirés, ou de la mention de l'informateur. Rolland mentionne également le lieu, tel qu'il lui était connu (commune, département, région).

Rolland a fait aussi de nombreux commentaires et interprétations. Il convient de signaler que ces interprétations et les essais d'étymologie traduisent les connaissances de l'époque et sont parfois fausses.

Au niveau des espèces, la nomenclature de Rolland est linnéenne. Mais il lui est arrivé de désigner ce que nous appelons aujourd'hui des cultivars ou des groupes de cultivars par des noms prélinnéens. Pour les choux par exemple, il utilise les noms de Fillassier. Haudricourt m'avait demandé d'insister auprès des linguistes sur le fait que ces noms ne devaient absolument plus être retenus.

On ne peut en tout cas qu'être frappé par le soin mis à identifier correctement les plantes, et par le nombre inégalé de ces plantes.

Malgré ses imperfections et son ancienneté, la Flore populaire reste le point de départ incontournable de toute étude sur les noms populaires des plantes du domaine gallo-roman (langue d'oïl, langue d'oc, franco-provençal). Rolland avait une conception très large des "noms populaires", puisqu'il a aussi dépouillé les noms des savants du Moyen-Age et de quelques-uns de la Renaissance. L'intérêt de la Flore populaire va bien au-delà, et s'étend au folklore (croyances, magie, devinettes, langage des fleurs), et Rolland offre souvent une bibliographie qui permet de localiser des sources anciennes.

Comme tout utilisateur de cette flore, j'ai dû me résoudre à compiler un index, indispensable pour la consulter. Je m'en était tenu à un index des familles, mais l'aide de Marion Paluzzano, étudiante à l'INH (Angers), en stage d'ethnobotanique auprès de moi en 2005, a permis de descendre au niveau des genres et des espèces.

La tâche est loin d'être terminée. C'est pourquoi nous avons entrepris de transformer toute la flore en base de données pour la rendre vraiment accessible. Il n'est en effet pas possible actuellement de partir d'un nom populaire pour arriver au nom scientifique.

Rolland a publié sa bibliographie dans le tome 1 (Liste des auteurs), suivie de six suppléments jusqu'au tome 7. Ces bibliographies sont reproduites telles quelles dans l'ordre de leur pagination. Nous les présentons également compilées dans une bibliographie de Rolland, mise aux normes actuelles.

Dans les Additions et corrections du tome 9 (Rolland, Flore populaire), Gaidoz a cru bon de publier les remarques suivantes de M. Feller :

  • Ces sortes d'énumérations en salade ne valent pas grand chose. Je regrette que Rolland ait introduit ce procédé simplificateur. p. 258, à propos de la sarriette.
  • Les renseignements que j'ai sur le plantain consistent tous en remèdes agrémentés souvent de pratiques superstitieuses. Ils m'intéressent comme échantillons de l'esprit et du parler populaires. Mais Eug. Rolland rejette cette partie du folklore ainsi que les formes dialectales. p. 263.

Rolland ne mentionne en effet pratiquement pas les usages médicinaux. A sa décharge, on peut dire que les livres sur les usages médicinaux des plantes sont pléthore, alors que ceux sur la linguistique et le folklore sont rares.

Michel Chauvet, 2020

Guide pour le toilettage du texte

Allez à la catégorie Rolland (cliquez ci-dessous dans le bandeau) pour visualiser les pages d'espèces en ligne, qu'elles soient toilettées ou non. Vous êtes invité à contribuer au toilettage, car c'est un vrai travail de moine-copiste. Le statut d'avancement du travail est donné à la page de discussion associée à chaque page. Il est de toute façon facile à voir, car les noms populaires ont été formatés en italiques dans les pages toilettées.

Il subsiste quelques erreurs dans les textes toilettés, car certains caractères sont impossibles à discerner avec la police de certains navigateurs (par exemple, l - èl et 1 - un).

Une astuce permet de donner une idée du texte. Sur les OCR disponibles sur Internet, la quasi-totalité des noms en début de ligne sont précédés de deux ou trois espaces. En transformant automatiquement ces espaces en "retour de paragraphe + astérisque", on obtient un texte lisible en wiki. Le formatage des titres d'espèces permet de mieux en visualiser le contenu.

Les titres de Rolland sont mis en caractères gras et centrés. Nous avons fait le choix d'ajouter les simples noms scientifiques comme titres de section, de façon à raccourcir les liens vers ces sections.

Dans la phase de validation, nous intercalons les "noms acceptés" actuellement par les botanistes, qui servent de liens vers les pages principales par espèce (ou à défaut par genre).

Pour ensuite toiletter le texte, il faut impérativement le comparer avec le pdf ou le reprint. Munissez-vous d'une bonne loupe, car les accents sont difficiles à discerner. Respectez les signes diacritiques en utilisant la norme Unicode. Utilisez de préférence le signe ’ pour l'apostrophe, plutôt que l'apostrophe droite ' qui entre en conflit avec le codage des italiques et des gras.

L'OCR de certaines pages a "oublié" curieusement la partie gauche ou droite de la page. Dans ces cas, nous n'avons pas essayé de le préformater, pour permettre de visualiser les mots manquants.

Les notes de bas de page sont à remonter en fin de la notice sur l'espèce concernée, pour en faciliter la lecture.

Les errata doivent faire l'objet d'une page dans l'ordre de pagination de chaque tome, et apparaître tels que publiés. Chaque erratum sera placé à sa place, à la suite des mots concernés, de la façon suivante : [errata : mots corrects].

A la recherche des tomes manquants

Les tomes 12 et 13 n'ont jamais été publiés. Les manuscrits semblent avoir existé, car un auteur au moins les a utilisés. Aidez-nous à trouver le texte de cet article :

  • Bertoldi, Vittorio, 1923. Un ribelle nel regno dei fiori : I nomi romanzi del Colchicum autumnale L. attraverso il tempo e lo spazio. Biblioteca dell' "Archivum Romanicum". Sec. 2. Linguistica. Vol. 4.

Aidez-nous à retrouver les manuscrits perdus, un siècle après leur compilation.

Compléments à la flore de Rolland

Grâce à Internet, nous pouvons maintenant envisager de poursuivre le travail de Rolland de deux façons :

  • en continuant le dépouillement des sources anciennes ;
  • en dépouillant les nombreux glossaires de noms locaux publiés depuis 1914.

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