|nomcourtsuivant=Olivier
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== Oignon ==
Nom accepté : ''[[Allium cepa]]''
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<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
A t'iNTÉEiEun. — Décoction miellée , pour
boisson.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Décoction miellée, pour boisson.<br \>Sirop (1 sur 5 d'eau et 6 de sucre), de 50 à100 gr.<br \>Suc exprimé, de 50 à 100 gr.dans leau miellée ou dans du vin blanc.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Vin (oignons n° 2, vin blanc 1 kilogr.), 60 à 120 gr.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Pulpe d'oignon cuit ou bulbe pilé, en cataplasme.|}
Suc exprimé, de 50 à.100 gr. dans leau miel-
lée ou dans du vin blanc.
Vin (oignons n° 2L'oignon cru est un aliment fort sain ; mais il ne convient pas à tous les estomacs ; beaucoup de personnes ne peuvent le digérer. Il est nuisible aux tempéraments sanguins ou bilieux, vin blanc 1 kilograux sujets irritables, aux personnes sujettes aux hémorrhagies, aux affections dartreuses, etc.)Comme médicament, 60 il possède la plupart des propriétés de l'ail, mais à120 grun moindre degré. Il est excitant, diurétique, vermifuge. On l'emploie dans la gravelle, la rétention d'urine atonique, les hydropisies, les affections scorbutiques, les scrofules, etc. Appliqué sur la peau, il y produit une légère excitation.
A L'EXTÉMEURoignon cru possède réellement une propriété diurétique assez prononcée.—Pulpe Son suc a été utile dans certains cas de rétention d'urine et dans les hydropisies. Pilé et appliqué sur l'hypogastre, il agit comme excitant sur les voies urinaires. Murray cite la guérison d'une anasarque due à la simple application de la pulpe crue, soit à l'hypogastre, soit à la plante des pieds. « Voulez-vous, dit Roques, un diurétique puissant ? ajoutez 6 onces (180 gr.) de suc d'oignon cuit ou à une livre d'infusion de thé vert. » J'ai vu l'anasarque survenue à la suite de la scarlatine chez plusieurs enfants, disparaître en peu de temps par l'administration de 30 à 60 gr. de suc d'oignon mêlé avec autant de vin blanc sucré. Lanzoni rapporte que des sujets ont été guéris de l'hydropisie ascite par l'usage abondant de l'oignon pendant plusieurs mois, soit en boisson, soit comme aliment. Il est bien évident que ce bulbeserait nuisible dans l'ascite produite par une phlegmasie péritonéale plus ou moins douloureuse. On oublie trop que l'hydropisie est le plus souvent une maladiepilésecondaire, subordonnée à une affection primitive qui doit avant tout attirer l'attention du médecin. Serre, d'Alais<ref>''Bulletin général de thérapeutique'', 1853.</ref> a trouvé dans l'usage de la diète lactée et de l'oignon cru, et dans l'abstention de toute autre boisson et de tout antre aliment que la soupe au lait, l'effet diurétique que l'oignon n'avait pu produire aussi efficacement en cataplasmecompagnie d'autres substances, qui pouvaient en neutraliser l'action. Le malade prend trois soupes au lait par jour pour toute nourriture, en mangeant de l'oignon. Serre a guéri plus de soixante anasarques par ce traitement. Quelle que soit la cause de cette affection, qu'elle dépende d'une suppression de transpiration, de la scarlatine, de la rougeole, d'une maladie de Bright, d'un obstacle quelconque à la circulation veineuse, d'une altération dans la composition du sang, ou simplement de l'influx nerveux, l'infiltration séreuse, l'œdème des membres abdominaux, la diminution dans la quantité des urines, cèdent à la diète lactée avec accompagnement d'oignons, et à l'abstinence de toute boisson. Au huitième jour, amélioration très-sensible, bien-être général indéfinissable ; au quinzième jour, flux abondant des urines ; au trentième jour, guérison dans l'immense majorité des cas, lorsque ce traitement simple est appliqué en temps utile. (On a même été plus loin, et on a prétendu que le modeste oignon aurait ainsi raison des hydropisies de l'ovaire<ref>Voyez ''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', août 1860.</ref>. Je ne puis m'empêcher d'avoir des doutes sur la précision du diagnostic. Cela serait trop beau : Koeberlé et Spencer Wells n'auraient plus qu'à dire adieu à la chirurgie.
L'oignon cru est un aliment fort sain ; mais il ne convient pas à tous lesestomacs; beaucoup de personnes ne peuvent le digérercuit se digère plus facilement. Il est nuisible auxtempéraments sanguins ou bilieuxadoucissant, aux sujets irritablesémollient, aux personnes su-jettes aux hémorrhagies, aux affections dartreuses, etc. Comme médicament,il possède la plupart des propriétés de l'ail, mais à un moindre degré. Ilest excitant, diurétique, vermifugepectoral. On l'emploie dans la gravelle, la réten-tion d'urine atonique, les hydropisiescatarrhes bronchiques et vésicaux, les affections scorbutiques, les scro-fules, etc. Appliqué sur la peau, il y produit une légère excitation.aigus ou
L'oignon cru possède réellement une propriété diurétique assez pronon-cée. Son suc a été utile dans certains cas de rétention d'urine et dans leshydropisies. Pilé et appliqué surl'hypogastre, il agit comme excitant sur lesvoies urinaires. Murray cite la guérison d'une anasarque due à la simple ap-plication de la pulpe crue, soità l'hypogastre, soitàla plante des pieds. «Vou-lez-vous, dit Roques, un diurétique puissant? ajoutez 6 onces (180 gr.) de sucd'oignon à une livre d'infusion de thé vert.» J'ai vu l'anasarque survenue à lasuite de la scarlatine chez plusieurs enfants, disparaître en peu de temps parl'administration de 30 à 60 gr. de suc d'oignon mêlé avec autant de vinblanc sucré. Lanzoni rapporte que des sujets ont été guéris de l'hydropisieascite par l'usage abondant de l'oignon pendant plusieurs mois, soit en bois-son, soit comme aliment. Il est bien évident que ce bulbe serait nuisibledans l'ascite produite par une phlegmasie péritonéale plus ou moins dou-loureuse. On oublie trop que l'hydropisie est le plus souvent une maladiesecondaire, subordonnée à une affection primitive qui doit avant tout attirerl'attention du médecin. Serre, d'Alais (1) a trouvé clans l'usage de la diètelactée et de l'oignon cru, et dans l'abstention de toute autre boisson et detout antre aliment que la soupe au lait, l'effet diurétique que l'oignon n'a-vait pu produire aussi efficacement en compagnie d'autres substances, quipouvaient en neutraliser l'action. Le malade prend trois soupes au lait parjour pour toute nourriture, en mangeant de l'oignon. Serre a guéri plus desoixante anasarques par ce traitement. Quelle que soit la cause de cette af-fection, qu'elle dépende d'une suppression de transpiration, de la scarla-tine, de la rougeole, d'une maladie de Bright, d'un obstacle quelconque àla circulation veineuse, d'une altération dans la composition du sang, ousimplement de l'influx nerveux, l'infiltration séreuse, l'oedème des membresabdominaux, la diminution dans la quantité des urines, cèdent à la diète. ,e ?T?C accompagnement d'oignons, et à l'abstinence de toute boisson,^huitième jour, amélioration très-sensible, bien-être général indéfinis-saWe; au quinzième jour, flux abondant des urines; au trentième jour, gué-rison dans l'immense majorité des cas, lorsque ce traitement simple est ap-pliqué en temps utile. (On a même été plus loin, et on a prétendu que lemodeste oignon aurait ainsi raison des hydropisies de l'ovaire (2). Je ne puism empêcher d'avoir des doutes sur la précision du diagnostic. Cela seraitw>P beau: Koeberlé et Spencer Wells n'auraient plus qu'à dire adieu à la____________________
L'oignon cuit se digère plus facilement. Il est adoucissant, émollient,Pectoral. On l'emploie dans les catarrhes bronchiques et vésicaux, aigus ou<references/>
(21 v!Hett? général de thérapeutique, 1853.
v i «oyez Journal de médecine et de chirurgie pratiques, août 1860.downloadModeText.vue.download 729 sur 1308[700]
chroniques. On le met dans les bouillons pectoraux. J'ai vu des paysans se débarrasser promptement du rhume au moyen d'un oignon cuit sous 1a cendre, après l'avoir enveloppé dans une feuille de choux, pilé, écrasé, réduit en pulpe, et mêlé dans une tasse de décoction chaude d'extrait de réglisse. Cette potion, prise matin et soir, calme la toux et facilite l'expectoration. L'oignon cuit sous la cendre et mangé avec de l'huile ou du beurre est un remède populaire contre l'enrouement. A l'extérieur, l'oignon cuit est un bon maturatif dont on se sert en cataplasme sur les boutons, phlegmons, clous, panaris, etc.
700 OLIVIERLe vin rouge, dans lequel on fait macérer un oignon coupé par morceaux et qu'on a exposé à l'air pendant deux jours, pris le matin à jeun, est un vermifuge que j'ai souvent vu employer avec succès.
chroniques. On le met dans les bouillons pectoraux. J'ai vu des paysansdébarrasser promptement du rhume au moyen Le cœur d'un oignon cuit sous 1cendre, après en suppositoire, est un moyen populaire mis en usage pour rappeler les hémorrhoïdes supprimées. Quand on veut en modérer l'avoir enveloppé dans une feuille action, on l'enduit de chouxsaindoux, pilé, écraséd'réduit en pulpe, et mêlé dans une tasse huile de décoction chaude lin, d'extrait œillette ou d'olive. Le suc deréglisse. Cette potionce bulbe, prise matin et soir, calme la toux et facilite introduit dans l'expec-toration. L'oignon cuit sous oreille, à la cendre et mangé avec dose de l'huile ou du beurreest un remède populaire quelques gouttes, a été vanté contre la surdité ; mais les lésions de l'enrouement. A l'extérieurouïe sont si variées, Poi«non cuitet la pathogénie en est un bon maturatif dont on se sert en Cataplasme sur les boutonssi obscure, pMes-mons, clous, panaris, etc. qu' ° Le vin rouge, dans lequel on fait macérer un oignon coupé par morceaux et qusemblable remède n'on a exposé à lpu avoir qu'air pendant deux jours, pris le matin à jeun, est un vermifuge que j'ai souvent vu employer avec succèsrelatif et dû au hasard.
Le coeur La pulpe d'un oignoncru, en suppositoireappliquée à la plante des pieds, est agit comme un moyen populaire mis en usage pour rappeler doux révulsif qu'on a toujours sous la main, et que le médecin de campagne peut employer avec avantage dans les hémorrhoïdes suppriméesaffections où ce genre de médication est indiqué. Quand on veut en modérer lJ'actionai vu des commères appliquer cette pulpe, on l'enduit de saindouxou tout simplement des oignons grossièrement écrasés, d'huile de linsur des brûlures, et empêcher ainsi la production des phlictènes. Cette application cause d'oeillette ou dabord une douleur assez vive qui s'olive, Le suc de ce bulbe, introduit dans lapaise peu à peu et cesse ensuite entièrement : 'oreille, à la dose de quelques gouttes a été vanté contre la surdité ; mais les lésions 'similia similibus curantur''. C'est faire de l'ouïe sont si variées, et la pathogénie homœopathie sans s'en est si obscure, qu'un semblable remède n'a pu avoir qu'un succès relatif et dû au hasarddouter.
La pulpe d'oignon cru, appliquée à la plante des pieds, agit comme un doux révulsif qu'on a toujours sous la main, et que le médecin de campagne peut employer avec avantage dans les affections où ce genre de médication est indiqué. J'ai vu des commères appliquer cette pulpe, ou tout simplement des oignons grossièrement écrasés, sur des brûlures, et empêcher ainsi la production des phlictènes. Cette application cause d'abord une douleur assez vive qui s'apaise peu à peu et cesse ensuite entièrement : ''similia similibus curantur''. C'est faire de l'homoeopathie sans s'en douter,
[[Catégorie:Cazin 1868]]