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jetant quelques radicules déliées. — Tige droite, de 30 centimètres, ferme, rameuse, légèrement striée de rouge, visqueuse, velue. — Feuilles alternes, oblongues, pétiolées, pubescentes comme la tige et couvertes d'une matière visqueuse, sinuées, semi-pinnatifides ayant quelque ressemblance avec celles du séneçon. — Fleurs verclâtres, très-petites, disposées en grappes axillaires très-nombreuses el formant une longue grappe feuillée terminale (juin-septembre). — Ovaire globuleux, surmonté de deux stigmates linéaires et allongés. — Fruit : akène lenticulaire, placée sur le réceptacle, dans le calice qui s’est renfermé en devenant pentagone.
'''Parties usitées'''. — Les feuilles et les sommités.
['''Culture'''. — Rarement cultivée, demande une exposition chaude. On la sème en place en mars et avril ; mais il vaut mieux semer en mars sur couches, pour repiquer en mai. On arrose modérément pendant les chaleurs.]
'''Récolte'''. — On doit faire sécher la plante entière avec ses fleurs; elle est alors plus odorante et conserve ses principes résineux. Elle ne perd aucune de ses qualités par la dessiccation.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Le botrys est remarquable par son odeur forte, balsamique, et sa saveur chaude, piquante et un peu amère. Son arôme approche beaucoup cle celui du cyste ladanifère. Frappées des rayons du soleil, ses feuilles sécrètent abondamment le suc balsamique qui les rend visqueuses, brillantes, aromatiques. Il se forme, en outre, à leur surface de petits cristaux blancs comme le nitre, et qui, comme lui, fusent, s'enflamment et détonnent sur les charbons ardents. Exinùoe ''Eximiæ fragrantia gratiâ gratià etiam diis expelila expetita fuisse dicilur hozcplantadicitur hæc planta''. BOECLBoecl.
D'après CartlieuserCartheuser, cette plante contient une certaine quantité d'huile volatile. — Le hotrys botrys préserve les étoffes de la piqûre des teignes.
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
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