Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Botrys (Cazin 1868)

196 octets ajoutés, 14 février 2016 à 16:41
aucun résumé de modification
D'après Cartlieuser, cette plante contient une certaine quantité d'huile volatile. — Le hotrys préserve les étoffes de la piqûre des teignes.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A L'ISTÉIUKDR. — Infusion, 15 à 30 gr. dans 1 kilogr. d'eau bouillante<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. </center>
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion, 15 à 30 gr. dans 1 kilogr. d'eau bouillante.<br \> Eau distillée, 30 à 100 gr. en potion. <br \> Sirop, 30 à 60 gr. en potion.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Vin (1 partie sur 16 de vin), 30 à 100 gr.<br \>Poudre, 2 à 8 gr. en électuaire, pilules, bols, etc. |}
Sirop, 30 à 60 gr. en potion.
 
Vin (1 partie sur 16 de vin), 30 à 100 gr.
 
Poudre, 2 à 8 gr. en électuaire, pilules, bols, etc.
Cette plante, à laquelle un charlatan nommé Printemps a donné son nom (herbe à Printemps), que Matthiole et Geoffroy ont vantée outre mesure, a des propriétés réelles, analogues à celles de l’ambroisie, à laquelle on peut la substituer. Elle est excitante, antispasmodique, expectorante. On l'a recommandée dans le catarrhe pulmonaire chronique, l'asthme humide, la dyspepsie, la dysménorrhée, l'aménorrhée atonique, l'hystérie, etc. Wauters assure avqir guéri des phthisies confirmées par l'usage du botrys, qu'il propose comme succédané des baumes de Tolu, de la Mecque, du Pérou, de copahu, du styrax, du polygala de Virginie, etc. Le praticien de Wetteren, (fui qui n'a eu probablement dans la plupart de ces prétendus cas de guérison de phthisie, que des catarrhes pulmonaires chroniques à traiter, affirme avoir employé cette plante, pendant trente ans, avec un succès marqué dans les affections chroniques de la poitrine.
Dioscoride et Matthiole avaient déjà reconnu l'efficacité du botrys dans les maladies de poitrine, et surtout dans l'orthopnée. Forestus, Hermann, Vogel, Peyrilhe l'ont recommandé comme béchique et antispasmodique. Suivant Gilibert, les hypocondriaques ont trouvé un soulagement à leurs maux en prenant tous les matins une infusion théiforme de cette plante.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
146 870
modifications

Menu de navigation