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== Botrys ==
Nom accepté : ''[[Dysphania botrys]]''
<center>'''BOTRYS.''' Chenopodium botrys. L.
''Botrys ambrosioïdes vulgaris''. Bauh. — ''Chenopodium ambrosioïdes folio sinuato''. Tourn.
Ansérine-botrys, — bourride, — herbe à printemps, — piment.
Chénopodiacées. — Atriplicées. — Cyclolobées. Fam. nat. — Pentandrie digynie. L.</center>
Cette plante annuelle (Pl. IX) croît clans les lieux sablonneux du midi la France ; on la trouve dans les terres incultes aux environs de Perpignan et de Toulouse, dans la Provence, etc. Lejeune, de Verviers (''in'' Dubois), dit l’avoir rencontrée en Belgique, à Ensival, à Verviers, à Liège. On la cultive dans les jardins pour l'odeur balsamique de son feuillage.
Dioscoride et Matthiole avaient déjà reconnu l'efficacité du botrys dans les maladies de poitrine, et surtout dans l'orthopnée. Forestus, Hermann, Vogel, Peyrilhe l'ont recommandé comme béchique et antispasmodique. Suivant Gilibert, les hypocondriaques ont trouvé un soulagement à leurs maux en prenant tous les matins une infusion théiforme de cette plante.
[[Catégorie:Cazin 1868]]