Philadelphus coronarius

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Philadelphus coronarius L.

alt=Description de l'image Philadelphus coronarius 1.jpg.
Ordre Cornales
Famille Hydrangeaceae
Genre Philadelphus

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Origine : Grèce, Turquie, Alpes

sauvage et cultivé

Français seringat
Anglais mock orange


Résumé des usages
  • très cultivé comme ornemental


Description

  • arbrisseau caducifolié atteignant 4 m de haut
  • feuilles opposées, entières, dentées, de 6-12 cm de long
  • fleurs en grappe de 5-10 fleurs
  • fleurs de 3 cm de large, à 4 pétales blancs, 4 sépales verts et nombreuses étamines jaunes
  • fruit : capsule de 1,5 cm de long

Noms populaires

français seringat
anglais mock orange, English dogwood
allemand Pfeifenstrauch, Falscher Jasmin, Sommerjasmin
néerlandais boerenjasmijn
italien falsi aranci, siringhe
espagnol celinda, jeringuilla​, celindo, filadelfo

Classification

Philadelphus coronarius L. (1753)

Cultivars

Histoire

Le seringat est connu en Europe de l'Ouest au moins depuis Caspar Bauhin, dans son Pinax (1623). Il semble qu'il ait été connu avant le lilas, et que les deux soient venus de Turquie.

Ἀπολλόδωρος δ' ἐν δʹ Παρθικῶν ἄνθος τι ἀναγράφει καλούμενον ΦΙΛΑΔΕΛΦΟΝ κατὰ τὴν Παρθικὴν χώραν, περὶ οὗ τάδε φησίν· ‘καὶ μυρσίνης γένη ποικίλα μῖλάξ τε καὶ τὸ καλούμενον φιλάδελφον, ὃ τὴν ἐπωνυμίαν ἔλαβε τῇ φύσει πρόσφορον. ἐπειδὰν γὰρ ἐκ διαστήματος αὐτομάτως κράδαι συμπέσωσι, ἐμψύχων περιπλοκὴν ἐν τῷ ..... μένουσιν ἡνωμέναι <καὶ> καθάπερ ἀπὸ ῥίζης μιᾶς [καὶ] τὸ λοιπὸν ἀνα- τρέχουσιν καὶ ζωοφυτοῦσιν· διὸ καὶ τοῖς ἡμέροις φυ- λακὴν ἀπ' αὐτῶν κατασκευάζουσιν. ἀφαιροῦντες γὰρ τῶν ῥάβδων τὰς λεπτοτάτας καὶ διαπλέξαντες [τε] δικτύου τρόπῳ φυτεύουσιν κύκλῳ τῶν κηπευμάτων· καὶ ταῦτα συμπλεκόμενα περιβόλου παρέχεται δυσπάρ- οδον ἀσφάλειαν.’

Athénée de Naucratis, (15, 682c)


And Apollodorus, in the fourth book of his History of Parthia, speaks of a flower called philadelphon, as growing in the country of the Parthians, and describes it thus:- "And there are many kinds of myrtle,- the milax, and that which is called the philadelphon, which has received a name corresponding to its natural character; for when branches, which are at a distance from one another, meet together of their own accord, they cohere with a vigorous embrace, and become united as if they came from one root, and then growing on, they produce fresh shoots: on which account they often make hedges of them in well-cultivated farms; for they take the thinnest of the shoots, and plait them in a net-like manner, and plant them all round their gardens, and then these plants, when plaited together all round, make a fence which it is difficult to pass through."
Apollodore, dans le quatrième livre de son Histoire de la Parthie, parle d'une fleur nommée philadelphon, qui pousse dans le pays des Parthes, et la décrit ainsi : "Il y a de nombreuses sortes de myrte, le milax et celui qui est appelé philadelphon, qui a reçu un nom correspondant à son caractère naturel ; car quand les branches qui sont à distance l'une de l'autre, se rencontrent d'un commun accord, elles se joignent en un embrassement vigoureux, et deviennent unies comme si elles venaient de la même racine, et continuant à croître, elles produisent de nouvelles pousses. Ce pourquoi on en fait des haies dans les fermes bien tenues ; on prend les tiges les plus fines, on les plesse comme un filet et on les plante tout autour du jardin. Ces plantes ainsi plessées font une clôture difficile à traverser.

Athénée de Naucratis, (15, 682c) [traduit par C.D.Yonge]


Usages

Much cultivated in gardens for the fragrant and decorative flowers. In eastern Europe occasionally grown for the essential oil from the flowers.

Mansfeld.


Références

  • Dambourney, Louis-Alexandre, 1786. Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines & aux lainages. Paris, De l'imprimerie de Ph.-D. Pierres, premier imprimeur ordinaire du roi. 407 p. Voir sur Pl@ntUse

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