Erithalis odorifera (Rollet, Antilles)

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Bernard Rollet, Arbres des petites Antilles, 2006

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Erithalis odorifera Jacq. Plantule : Type II. La germination est épigée. L’axe porte deux petits cotylédons foliacés. Un petit bourrelet marque l’axe entre les pétioles cotylédonaires. Puis les feuilles sont opposées décussées. Chaque nœud est pourvu de deux stipules interpétiolaires. Les marges foliaires sont légèrement révolutées ; la nervure principale, proéminente à la face supérieure, est blanchâtre.

Anatomie du bois

Erithalis odorifera : coupe transversale (en haut à gauche), coupe tangentielle (en haut à droite), coupe radiale (en bas) (P. Détienne & P. Jacquet)

• 1-23-26-28-31-(39)-51-55-66-(67)-68 (Voir la signification des codes)

Erithalis fruticosa, Erithalis odorifera :

• Bois parfait beige brun, pouvant être brun sombre au cœur, différencié de l’aubier de couleur crème, à grain très fin, donnant une sensation grasse au toucher, très dur et très lourd (1,10-1,20 g/cm³).
• Pores disséminés, en totalité ou en majorité isolés, au nombre de 60 à 80 par mm², distincts seulement à la loupe (diamètre moyen de 40-50 μm), parfois obstrués par des dépôts blancs. Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires très fines, de l’ordre de 3 ou 4 μm.
• Parenchyme absent ou limité à de rares cellules dispersées.
• Rayons 1- et 2-sériés, au nombre de 10 à 12 par mm, de structure hétérogène : cellules couchées peu allongées au centre et 1 à 4 rangées de cellules carrées et dressées aux extrémités. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
• Fibres à ponctuations très finement aréolées.