Crataegus monogyna

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Crataegus monogyna Jacq.

alt=Description de l'image Crataegus-monogyna.JPG.
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Crataegus

2n = 34

Origine : Europe

sauvage ou cultivé

Français aubépine / cenelle
Anglais hawthorn


Résumé des usages
  • fruit jadis très consommé
  • médicinal : fleurs, fruits, bourgeons
  • cultivé ornemental et comme haie défensive
  • bois très dur pour petites pièces
  • porte-greffe du néflier et du poirier


Description

  • arbuste de 4-10 m de haut, à feuilles caduques
  • écorce gris-brun à noirâtre
  • rameaux épineux, lisses
  • feuilles alternes à 3-7 lobes profonds et dentés
  • fleurs blanches à un style, en corymbe sur des rameaux courts
  • fruit ovoïde, de 5-10 mm de diamètre, rouge, à un noyau

Cette espèce s'hybride facilement avec Crataegus laevigata.

Noms populaires

français aubépine / cenelle
anglais hawthorn / haw
allemand Weissdorn, Hagedorn
néerlandais haagdoorn / haagappel
italien biancospino
espagnol majuelo, espino blanco / majoleta
catalan arç blanc, albespí
portugais espinha branca, espinheiro alvar, pilriteiro

Classification

Crataegus monogyna Jacq. (1775)

synonyme

  • Crataegus oxyacantha auct. non L. (1754), pro parte, nomen rejiciendum

Cultivars

Histoire

L'importance historique des fruits de l'aubépine est soulignée par l'existence d'un nom spécifique pour son fruit, cenelle. Bien qu'elles soient peu charnues, les cenelles, produites en abondance, ont été depuis la préhistoire cueillies pour être séchées et moulues. Elles sont riches en glucides et en vitamines.

Usages

L'aubépine, parfois consommée, a également quelques usages pharmacologiques.

Les fruits servent d'alimemt de misère (CLASTRIER, 1936) et (BOUQUET, 1938).

Pour PARIS et MOYSE (1967), l'espèce est utilisée en préparations galéniques (teinture et extrait fluide) oomme :

  • cardiotonique entre les cures de digitaline et lors des troubles du rythme cardiaque, les coronarites et le traitement de l'artériosclérose (en association avec Marrubium vulgare),
  • sédatif nerveux, associé à la valériane ou la passiflore.

Les mêmes indications sont rapportées par LEMORDANT et al. (l977) qui notent l'espèce sous le nom arabe « bou mekherri ».

Le Floc'h, 1983, Ethnobotanique tunisienne, 110.


Références

  • Chauvet, Michel, 2018. Encyclopédie des plantes alimentaires. Paris, Belin. 880 p. (p. 586)
  • Dambourney, Louis-Alexandre, 1786 Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines & aux lainages. Paris, De l'imprimerie de Ph.-D. Pierres, premier imprimeur ordinaire du roi. 407 p. Voir sur Pl@ntUse
  • Lieutaghi, Pierre , 2004. Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux. 2e édition. Arles, Actes Sud. 1328 p.
  • Rameau Jean-Claude et al., 2008. Flore forestière française. Guide écologique illustré. Tome 3. Région méditerranéenne. Paris, Institut pour le développement forestier. 2426 p.

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