V (Audier, L’herbier du village)

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Anne Audier, L’herbier du village (2012)
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Valériane

Valeriana sp.

La valériane sauvage, Valeriana officinalis n’est pas très répandue. Quand on la rencontre, c’est surtout à l’orée des bois dans les lieux frais.

La valériane cultivée ou lilas d’Espagne (Centranthus ruber), se fait rare dans les jardins, mais comme elle se naturalise facilement, on la voit encore sur les vieux murs, en particulier ceux des églises, qu’elle décore fort joliment.

Verveine

Verbena officinalis

La verveine sauvage est commune partout dans les cultures, les jardins, au bord des chemins…

Vesce

Vicia sativa

La vesce cultivée, est connue depuis longtemps. Elle aurait d’abord été cultivée pour ses graines que l’on donnait aux volailles avant que la garaube ne devienne dans les premières décennies de ce siècle, l’une des plantes fourragères les plus répandues pour servir de copanghe, de fourrage vert.

Vigne sauvage

Vitis vinifera

Plutôt qu’une espèce indigène, les vignes sauvages que l’on trouve çà et là dans les bois, seraient plutôt la descendance de vignes cultivées dont les graines sont parfois répandues par les oiseaux.

Au XIXe siècle, avec leurs longs rameaux, on a tressé des raclours (ou melours) sortes de claies pour faire sécher les prunes (7).

Violette

Viola spp.

La violette odorante fleurit dès le mois de février près des vieux murs, au bord des sentiers, parfois dans les prés ou à l’orée des bois. Une variété à fleurs blanches aime les lieux humides et il existe une sous-espèce à fleurs mauves qui est peut-être le résultat d’une hybridation.

Les différentes espèces de violettes ne sont pas distinguées entre elles. Cependant au début du siècle, on réservait le nom de feuvrière à celle qui fleurit en premier et qu’on trouve à paquets dans les bois (7). Peut-être Viola scotophylla = Viola alba ?

Viorne

Viburnum spp.

Les viornes sauvages sont des seuils-fous, des sureaux sauvages. Ce terme englobe deux sortes d’arbrisseaux à fleurs blanches en ombelles et qu’on trouve à l’orée des bois : la viorne mancienne (Viburnum lantana) et la viorne obier (Viburnum opulus) qui est parfois appelée aussi de son nom ancien, caillebottes sauvages.

Dans les jardins on trouve encore couramment la viorne obier, qu’on appelait autrefois des caillebottes et maintenant des boules de neige et le laurier tin (Viburnum tinus) qui est le laurier à fleurs. Ce dernier a souvent été planté pour faire des haies. Autrefois, on les taillait en laissant de part en part, un arbuste en tige qui fleurissait en début de printemps.

Vipérine

Echium spp.

Cette plante croît surtout sur le littoral mais on la trouve aussi parfois à l’intérieur des terres dans les terrains arides.