Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Prunus (Rolland, Flore populaire)

3 octets ajoutés, 30 mai 2013 à 20:56
aucun résumé de modification
38. — « On ne doit pas monter sur les cerisiers pour en cueillir le fruit le jour*de Sainte Marie-Madeleine, on tomberait infailliblement. )> Valenciennes,*HÉGART, Préjugés de Valenc., 1813. — « Il ne faut pas monter sur les*cerisiers pendant la Fête du Précurseur. » Poitou, L. Desaivre, Croy.* 39. — (( S* « St Honorât et S*" Ste Marguerite étaient frère et sœur. Le premier fonda*le monastère de Lérins; Marguerite dirigea dans l'île voisine une*communauté de vierges chrétiennes. Gomme elle ne pouvait aller*à Lérins, parce que la règle interdisait l'entrée aux femmes, elle priait*souvent Honorât de venir la visiter, se plaignant de ce que ce*désir était rarement satisfait. Pourtant le saint trouvait qu'il voyait*trop fréquemment sa sœur ce qui altérait son recueillement et il fixa*pour époque de sa visite la saison où les cerisiers étaient en fleurs.*Marguerite pria, pleura ; rien ne put ébranler son frère ; elle s'adressa*alors à Dieu qui moins inflexible permit qu'un cerisier planté sur le*rivage de son île fleurît tous les mois. Honorât vit dans ce prodige la*volonté manifeste du Seigneur et tous les mois, traversant la mer*rendue solide sous ses pas, il vint voir sa sœur. » L'abbé Alliez, Les*îles de Lérins, Draguignan, 1860.
[343]
*40. — « À la Procession du 26 mai faite en Thonneur de saint Prk et de saint*Got les femmes du pays ctiantent : Saint Prix, Saint Cot Faites mûrir*nos cerises et nos bigarreaux. » Saint-Bris (Yonne), Magasin piîto^*rtsquty 1850, p. 219.* 41. —Jeux. « On prend deux cerises attachées Tune l'une à Tautre l'autre par leurs queues;*on les fait toarner tourner en prenant, entre le pouce et Tindcx de chaque*main, le fruit, par un mouvement concentrique; les queues se tordent*et finissent par revenir brusquement à leur premièn^ po.^ition. On*chante tout en tournant les cerises :*::Passeri, passera*::La dernière y restera <sup>(i1)</sup> *jusqu'à ce que le tour soit fait. Il faut, pour réussir le jeu, que le*dernier mot soit prononcé au moment où les deux queues se*retournent. » Seine-et-Oise, r. p.* « Les enfants prennent un assemblage de cerises dont les queues âont*soudées par trois ou par deux à leur point d'insertion sur le rameau*de l'arbre, et font tourner entre les doigts deux de ces cei ises ; de*manière à faire culbuter sous cette espèce d*arcade la iraî^iètne cerise*ou la partie soudée seulement, quand il n'y a que deux cariaei. On*chante alors ce refrain :*::Passe, passe, tribonot,*::Par la porte de Saint Jacques*::Passe, passe, tribonot,*::Par la porte Saint Jaquot (2). »*::::Jaubert. Glossaire du Centre, s. v* trUf&rmi.* « Les enfants, en tournant leurs boules Tune l'une sur Tautrel'autre, font effectuer de*risibles salutations à la bonne femme que Ton l'on est convenu de voir*dans la réunion des deux queues. » Aube, Rev. d. trwi. pop-r 1^98,*p. 212.* Le jeu des pierrettes (3). « On prend des noyaux de cerises dtmt on sépare*les deux valves ; les joueurs mettent des noyaux entiers, d'abord trois,**____________________ (1) Var. de Seine-Inférieure : Passe, passe, passera, La dernière y périra, r p. — Vnr.*du Loiret : Petit bonhomme, passe técome {Pax tecum), c. p. M. J. Poat^KT.*(2) Même formule en Anjou, scion Mbnière.*(3; ) Pierrette — noyau de cerise.
[344]
*pui« iteux, puis un, \ • rangés comme ils le sont ici, ce qui fait*aiï dunt chacun met trois ; c'est Tenjeu. Alors avec trois valves on*jtiuc ^omme si c'était des dés; on gagne autant de ces noyaux qu'on*amené de valves qui présentent leur côté creux ; si les trois valves*offrent leur cdté convexe, c'est tout coufe ; l'autre joueur se saisit*ûw valves à son tour. Si celui qui a amené cette chance n'est pas*assez i^ublil pour crier tout coufe! avant son adversaire ce dernier*rama^îSË tout et gagne la partie. Les noyaux, hors ce cas, se ramassent*daas cet ordre : si on n'amène qu'une valve du côté creux, on ne*lève ^u^uoe piéréte: si deux, les deux du milieu; si trois, c'est*rafle, on prend le tout. » Yalenciennes, Hécart.*(t  « Un p&Ul Gnt&ni petit enfant prend une cerise bien mûre dont il enlève adroi-*tement adroitement le noyau sans trop déchirer le fruit, et avec la queue qu'il a*arrachée ainsi il ramène à chaque fois un peu de pulpe qu'il*mange. Gela Cela s'appelle un petit pot de beurre. » Seine-et-Oise, r. p.*u  « Les eofants enfants font avec la cerise un picharrou {cruchon). Pour cela ils*recourbiïnt la queue de la cerise dont ils insèrent l'extrémité dans le*fmiL ce qui fait Tanse. En dessous de cette anse ils introduisent un bout*ûù ïa queue d'une autre cerise ce qui constitue le manche. » Uaute-G.,*c. |j* M. V, Fagot.*u  « Toutes les jeunes filles qui composent le jeu des cerises prennent un nom*de fruit, comme poire, abricot, pêche, etc., etc. On a une corbeille de*cerises â longues queues. Alors celle qui mène le jeu dit : Qui veut des*cerises f Chacune dit : Cest moi, et en prend une. On s'assied,*e^ccepté La questionneuse, qui reste debout au milieu du cercle, et*dit : Je voudrais bien troquer ma cerise contre une poire (ou tel*autre fniit qu'il lui plait de nommer). La personne qui a pris le nom*de l*oire lui répond de suite : C'est moi qui est une poire. — Hé*liien ! dit la questionneuse, donnei-moi votre poire^ Je vous donnerai*ma cerise. —Par où la voule^vous? répond la personne interpellée,*]iiir la iéte ou par la queue ? La questionneuse dit, je suppose : Par*la iête. A tors la personne a plusieurs manières d'obéir. C'est de pla-*cer placer lia cerise dans ses cheveux, sous un flambeau, à sa ceinture, etc.,*etc., de manière à n'en laisser voir que la tète. Quand on veut punir*la r]Hestionneuse, on lui jette sa cerise à la tête; alors elle dit : La*puire n'est pas mûre, je n'en veux pas, donne un gage, et recom-*TDORfrecomTDORf^e ta question en nommant un autre fruit qui a souvent les*mêmes résultats. Si au lieu de demander par la tête on demande*par la queue, alors la personne qui est interpellée lui présente la
[345]
*queue en tenant légèrement la cerise entre ses doigts, et la lais-*sant laissant prendre entièrement, alors c'est elle qui devient queati on rieuse*à son tour. Si la questionneuse, au contraire, n'est pas assez adroite*pour attraper la cerise et n'emporte que la queue, elle donne un iîag«t*et continue encore. » Journal des jeunex filles, 1846.* « On appelle péruquéto un jeu d'enfants qui consiste à mettre en tas des*cerises privées de leur queue et achetées en comm^in ; c'eut à celui*qui eu attrapera le plus en les piquant avec une baguutle pointue* w*Bagnères-de-Bigorre, c. p. M. P. Tarissan.* Une amusette généralement connue consiste à guillotiner les mouches*au moyen de deux ou quatre queues de cerises nouées par le bout,*formant lacet.* 42. — Langage des fleurs. Le cerisier planté le long d'un chemin ou tl'une*haie (^) est pillé par les passants, spécialement parles malheureux;*on rappelle le cerisier des pauvres. Ce cerisier est comme banal,*fout le monde grimpe dessus. — « Planter un cerisier en fleur, le*\^'' mai, devant la maison d'une jeune fille c'est lui faire une injure*sanglante. (Belgique wallonne, Nord-Est de la France, Lorraincj Bour-*gogneBourgogne, Franche-Comté.) — Cependant la riine a amené d^autres sym**bolcs symbolcs ; a Cerisier, Je t'épouserai. » Somme, Jouawgoux ; CÔte-d'Or^*, Clément- JANIN, Réjouissances de mai, 1879. — t Cerisier, Fille à*marier. » Somme, Ledieu. — «Cerisier Je t'aurai «. Maiutré (Vienne),*r. p. ; Pierrefonds (Oise), r. p. ; Vigny (S.-et-O.), r. p. — u Mai*de ch'riger, Elle est à marier. » Pas-de-Cal., c. p. M. Ed. Edmont.* 43. — Devinettes. « Rubra mihi cutis est ; latet intus vineus humor ; Os pro*corde gero, semen at illud habet. » Hadriani Junii emblemala, Ant-*verpAntverp., 1569, n" 19. — « Qui a la peau rouge, la queue verte et amèro*comme chicotin? » Env. de Paris, r. p. — « Mantél redp, vénirë de*pirre? » Savoie, Constantin, Litt. or. de Savoie. — n Fi^uro i-uuiso,*cervela dé boue, co verdo ? » Velay, V. Smith (dans Mélusine, 1877,*col. 260). — « Court vêtue. Haut pendue, Rouge mbutte {blouse}^*), Queue au cul. » Meurthe, r. p. ~ « Rouge piiidue^ Caillou din**s'panche, Queue à sin cul. » Pas-de-Cal., c. p. M. Ko. Edm. — h Haut**____________________ (i1) A Liège céléhi de hâye est une injure adressée à une fille légfera. Boov. Voc. dea*poittardes, 1871. — « Dans le même sens on dit aussi à Liège céréhi Uea pauvres, u*Fellbr.
[346]
*comiiit^ uni! tour. Vert comme herbe, Blanc comme neig^e. Amer*comin« du soufre, doux comme des larmes?» Braine-l'AUeud (Belg.),*CoLso?! iù^ns Wallonia, 18U6, p. 92. — « Blanc comme neige, Vert*commo cresson, Rouge comme feu. Noir comme charbon ? La*i:ehse noire. » Anderlues (Belg.), Colson (dans WaU, 1896,. p. 92.)— n Umi montât, Dé routjé Habilhat, Era palha en kioul, Harri*moussu i » Gommingcs, Alm. pat. de VAriège, 1898. — « Haou*mounlat, D'arrouy habillât, Er' espado en eu, Harri moussu ! »*Bugnére.s-de-Big., c. p. M. J.-J. Pépouey. — « Naut mountat, Court*hahiUiGL, De roug* éstroupat. » Lauraguais, Fagot. — « Haut mountat.*Court Imbtlhat, Habilhat dé rougé, S'en ba aou marcat? t» Pays d^Albret,*Dahoy. — ic Haut pénjad. Dé rougé habilhad, La brocoau cu,Débinot-tu?n*Vic-eB-Bigorre-, Arman. dé la Bigorro, 1893, p. 40. — « Un gran*p^hcaiidié (i) Embé toutes sous pélicandous Qu'oou la cresta rouja ? »*Làiigijcditc, Roque-Ferrier. — « Canto, canto, péliganto, As fach*milq juUigantous, Toutis an lou cap rougé; Ganto, canto, péliganto? »*Aveyran, c. p. M. A. Perbosc. — « Aimes-tu mieux avaler le sang*du peadu ou bien le petit croquignol qui est derrière la porte ? La*cerise ou létron? » Bournois (Doubs), Roussey.*41 Htiy  « Huy est, ifcmAÎn ne sera mie et à la Sainct-Jehan mengera des cherises (^)— <.'*rsL une espousée qui est pucelle et demain ne le sera pas. »*AdvinttiUii: amoureux^ s. 1. n. d. (Bruges, vers 1490.)
*A. Mas. ilàns dans sa Pomologie générale, t. XI (1882), p. 1, a adopté pour*les variëLéâ variétés de cerisiers, la classification suivante :*^i « J'appellerai ''guignes '' les cerise^ cerises dont la chair est tendre et molle et dont*le jui? jus souvent coloré est doux et sucré ; ''bigarreaux '' celles dont la*chair esl lerme est ferme et croquante et dont le jus incolore ou peu coloré est*doux ou sucré; ''cerises '' celles dont la chair est tendre et transparente*et dont le jus est incolore ou presque incolore et sucré-acidulé;*griotiu ''griottes'' celles dont la chair est plus ou moins tendre et dont le jus**\^\ Péiicaudiè  (1) ''Pélicandié'' = marchand de peaux.* (^/ 2) C.-âà-d. utra aîceink''sera enceinte''. Vojez Voyez ''Mélusine'', 1877, col. 266 où V. Smith cite celle loculion*st4J|jliain.iific ' dhcette locution stéphanoise : n ''elle a mangé de9 des cerises piquées des chenilles '' en parlant d'une femiDe*pcçiulefemme enceinte.
[347]
*est sensiblement coloré, décidément acide et même quf^Lquafoiâ quelquefois un*peu astringent et mêlé d^'une légère amertume. »
*agrutié, m., Aix-en-Prov.., Gar. - Bouches-du-Rh., Villeneuve.
*ogrutiéy m., Die (Drôme), Boissier.
*gruotier, m., gruottier, m., anc. fr.. Cl. Gaucher, PL des Vh., 1583, éd.*Blanchem., p. 16; Ch. Mollet, Théâtre des jardinages^ 1678^ p, 66;*GODEFR.*griotiery m., français, Richelet, 1710. — Aime (Savoie), r. p. — Hau4eHaute-*Loire, Arnaud. — Chablis (Yonne), r. p.
*griotèy\ m., Bagnard (Valais), Cornu.
*griotây\ m., Bas-Valais, Giluéron.
*grëyoti, m., Samoëns (Haute-Savoie), r. p.
*groatié, m., Jujurieux (Ain), Philipon.
**____________________ (1) De Ganoollb Candolle a emprunté ce mol mot à Pline, mais il s'est trompé. Dans Taulenr liUn im*l'auteur latin on ne trouve que la forme ''aproniana, ''. — Voy. JorbtJoret, ''Flore, Supplém-''.
*grilhé^ m,^ Liichôn, Sacaze.
*guifnier, m., Bordeaux» A. Landric, Manière d'enter, 1580.
*gltinié, ghiniè, ghifjnié, gkigné, dépi de la Vienne, Desvaux (dans Journ. de*Mon., !!, 1801*, p. 303). — Aunis, L.-E. Meyer). — Le Blanc (Indre),*Jaub. " Tarn, Martr. — Tarn-et-G., Lagr. — Tulle, Lép. — Aude,*c. p. M. R Calmbt.
*tjhùn^, m.. Auvillar (T.-et-G.), c. p. M. G. Lalanne
*agkmià, m., Saijit-Pous (Hérault), Barthès.
*djind, m,, MfiiHeii&U ■ Vendée), c. p. M. Ph. Télot.
*QhiHdoulhé, m., hf^amais, Lespy. — Tain-et-Gar., Lagr. — Toulouse,*TiJUMPîON. — Lauraguais (Haute-Gar), c. p. M. Fagot. — - Arrens (H.-*P], fi. p. M. M. Camélat. — Landes, c. p. M. J. de Laporterie. — Aude. t. p. M. Calmet.
*ghimhlé, ChaMnf., c. p. M. E. Lemarié.
*gkindoule, Lcctoure iTrers), A. Ddssieux, Belhados, 1892, p. 368.
*ghindounié, Brivc, Lêp.
*fratiiàbe , = franc arbre), m., Saint-Martin-d'Auxigny (Berry), Trav. de la*Soc. du Hei^y, Paris, 1863, p. 12.
*cerieira mpa, f,, pr<>vuiiç. du U- s., P. Meyer (dans Romania, 1903, p. 276.)
*c^rm, r» fniDçat!*, Ijlxhesne, 1544; De Belleforest, Secr. de la vraye
*agrtc, I57t, p. 113; Oliv. de Serres, 1600, p. 622; Franqdevilli:,*Miroir de i'art, 1691, p. 28. — Paris et les environs, Beauce ('). — Darr\pierre (ËUJ&se romande), Gauchat.**(U ____________________  En ^éntfJii ÛMS k midj général dans le midi de la France cerùe ''cerise'' désigne la ''cerise douce''.
*cerise griotte, f., français, Emy, Art de faille les glaces, 1768, p. 12Û.
*cerise aigrette, Pena et Lobel. 1570.
*cerise aigriotte, f., franc., A. Constantin, Pharmacie provinciale, 1597,*p. 180; Oliv. de Serres, 1600, p. 622 ; Furetière, 1708. — blaistii»,*Thibault. — Mayenne, Dottin. — Orne, Letacq. — Bcssin, Pluqijet.*(Constantin dit que le mot est provençal, Olivier de Serres qu'il*est languedocien.)
*agriota, f., Tarascon au 13" s., Mém. de Vacad. de Nîmes, 189U, p. 147. — niçois, SiiTTERLiN; p. 335.
*agrioto, t., gascon, au 17" s., D'Astros, Poes., éd. Taill., 1867. — La Crau*(B.-du-Rh.}, Mar. Girard, La Crau, 1894, p. 148.
*agriotte. f., Lyon, Bruyerinus, De re ciharia, 1560.
*aghériotte, f., env. de Vire (Calvados), Hev. des pari, norm., ISDil, p. 373.
*ogréoto, f., La Malène (Lozère), r. p.
*chiréyo grioto, f., Brétenoux (Lot), r. p.
*griotte, f., franp., Stephanus, De nom., 1547; L'Escluse, 1557 : Tkxtou^*Pestilence, 1551, p. 51 ; J. Fontaine, 1612; Comenius, Jaumt imguu-*rumimguurum, 1649. — dauphinois, Mercure de Fr. 1735. — Genève, Hun*— Lyon, E. Molard. — Loire, Gras. — Chablis (Yonne), r. [i. — Allier, r. p. — Liège, Rev. d. Irad. pop., 1903, p. 158.
*griyota, f., La Motte-Servolex (Savoie), r. p.
*griota, (., Vaudois, Bridel. — Culoz (Ain), r. p. — Samoëns ^Haul«-Sav.}j*r. p. — Saint-Jean-de-Bournay (Isère), r. p.
*grioto, f., Apt (Vaucluse), Colignon.
*grioouto, Crest (Drôme), Soc. d'archéol. de la Dr. 1870, p. 424-
*grQti\ t, Nuïls (Côle-d Or)^ Ph. Garnier.
*agréoi'^ f,, agrof, f., béarnais, Lespy.
*grinkc, f., Vnloncienrvtï.s, Hécart. — Tourcoing, Watt. — Quarouble (Nord),*iî. [K M. L,-B, RioMËT. — Tournai, DouTREPONT (dans Z«f7«cA. /". /ran».*Spr^t 190(). p. 85.) — Bohain (Aisne), r. p.*gringhe^ T, Lille, Bëbljhe du Bug, — Hainaut belge, Rev. d. trad. pop.^*1903, p. 15«.
*gringe, T., wallon, Poederlé.
*grinchc^ L, franc, (du N«rd-Est), HuLOET, 1572; J mivs, Nomenclator, 1577.— Kamur, Sèmertjek.
*gtHûnne, t^ mar^che, t.. marene, f., franc, (du Nord-Est), Nicole, Tt^ad.*du livre de P. des Crescens, 1516, f«* 49, recto.
*grtfin-ne^ f , liégeois, FoRtR.
*griyéne, f., î^essutivaux i;Belgique(, Feller.
*guin^ m., Bordeaux, A. Landric, Manière d' enter ^ 1580.
*ijhi roudzé^ m, Le Buisson (Dordogne), r. p.
*ghi. m., SaùU-Alvéïe .Dordogne), c. p. M. R. FouRÉs. — Gourdon,*Lalbeatjao ;Lol), e. p M. R. Fourès. (Gfii ''Ghi'' est la ''guigne mâle '' par*oppûaition opposition à ta fjhmo ''la ghino'' qui est la ''guigne femelle '' c'est-à-dire ''la cerise*de MonimorenojAMontmorency''.
*porte-guise, Bruxelles (Bel^que), Rev. d. trad pop.j 1903, p. 15S.
*ghind\ masc, Ghalosse (Landes), c. p. M. J. de LaporteriEh
*ghindoul, m., Tarn-et-Gar., Lagr. — Villefranchede-R. (Aveyr.), r. p. — Envir. de Foix (Ariège), c. p. M. P. Sicre. — Lauraguais (Haute-Gac),*c. p. M. P. Fagot. — Ribaute (Aude), c. p. M. P. Calmet.
*ghindoulh, m., Béarn, Lespy. — - gascon, J. Noulens, Flahuiv fjûjic,, 1&97. — Angeles (H'w-Pyr.), c. p. M. P. Tarissan. — Toulouse, Tourn. — Ghalosse (Landes), c. p. M. J. de Laporterie.
*ghindoulo, (., Toulouse, Tournok.
*brëknôde, f. (mauTaise variété qui vient sur un cerisier non greiTè). Pays*messin, Meurthe, r. p.
*brequenade^ messin du H* s., Romania, 1886, p. 182.
*griotte commune, griotte à eau-de-vie, grosse griotte^ muscat de Prague^*franc., Simon-Louis, 1895.
*cerise d la feuille, f., franc., Duhamel dd M., 1768. (Ainsi appglÉe parce*qu^une feuille est attachée à la queue du fruit.)
*cerise à feuille^ f., Linas (Seine-et-Oise), r. p.
*cérièro éspérounado, f., Toulouse, Tournon.
____________________
*(1) Ne pas confondre ce ''bigarreau '' avec d'autres ''bigarreaux'', variétés Ja Prunaj cera^iu*du ''Prunus cerasus avium'', que nous verrons plus bas.
[352]
*:Puget près Fréjus (Var). r. p. — Livron (Drôme), c. p. M. E.-H.*SiBOURG. — Bas et Moyen-Dauph., MouT. (Le bigarreautier se multi-*plie multiplie ordinairement par la greffe. Duhamel du M.)
*grafiéouniéy m., Forcalquier (B.-Alpes), c. p. M. E. Plauchud.
*agrifiourUét m., agroufiounié, m., agrufiounié, m., provençal, Honnorat.
*graffioriy m., anc. fr., Oliv. de Serres, 1600. — provençal, Solerius, 1549.— Suisse romande, Bridel.
*gréfum, m., Genève, HUMR. — Fribourg (Suisse), Grangier. -- Cant. de
*Vaud, Gallet. — Culoz (Ain), r. p. — Sallanches (Haute-Sav.), r.*p. — Albertville (Sav.), Brach. — RuflTey-lés-Beaune (Côte-d'Or),*JOIGNEAUX.
*grëfioUy m., Bourg-Saint- Maurice (Savoie), r. p.
*agréfiou-^ m., L'Argentière (Hautes-Alpes), r. p.
*grafioun, m., niçois, Sutterlin. — Apt (Vaucl), Colignon.
*grafi-ooUy m., dauphinois, Arin. douf., 1886, p. 42.
*grafi'OU, m., Drômc, Almoric, Lou nouananto-noùy 1897, p. 39. — Livron*(Drôme), c. p. M. E. H. SiBOURG.*grofioou, m., Crest (Drôme), Soc. archéol. de la Dr. y 1879, p. 42i. — bit*(Drôme), Boissier.
*grofièou, m., Gras (Ardèche), r. p.
*grifouy m., Uchon (Saône-et- Loire), Simonet.
*cœuret, m., franc., J. Merlet, Abrégé des bons fiiiiis, 169D.
*cœur, m., franc., Solerius, 1549.
*gros bigarreau blanc, bigarreau, bigarote, cerise coïnmune maj-^rae, cœw-*retcœwret, cœur de pigeon, franc., Simon-Louis, 18D5.
*Qôhê, r.) AvaHon (ïonnej, Joss. — Montargis (Loiret), r. p.
*gttitjnf i/*î iVoniunfrfftftj, f,, franc, du sud-ouest de la France.
*tjhinot t.. (uuloiisam, Visher. — Saint-Alvère (Dord.), c. p. M. R. FouRÈs.— Mbiiiif]tie, Gourdon (Lot), c. p. M. R. FouRÈs. {Ghino est la*ffuifjne ffmfAk par opposition au ghi — guigne mâle qui est la cerise*aigrie Ofdiriaire )
*ffhi néijré, m-^ Le liiiiâs^on (Dordogne), r. p.
*gkindmtfi^ T, env. Je FûIï (Ariège), c. p. M. P. Sicre.
*bfttjrfjOf L, tiard, D'Homiïfies.
*iaimlt m., Pas-de-C, IkiSWELLE, Le jardinier d'Artois, 1766; Lecesni.
*QTos gubei^ cerne à courte queue de Provence^ c. à courte queue, c. de la*Bourtfîtifjniére, t\ de Montmorenqf à gros fruits cerise de Mont-*morency Montmorency {ne jias confondre avec une autre du même nom qui est*rHinarelle niyalei> cerise de la reine, franc., Simon-L.*Cùulari {Parbrej fr., DUHAM., 1768. [Cet arbre noue difficilement son fruit*el en rapporte ordinairement peu, ce qui le fait nommer coulart. Le*fruit CQute, c-â-d, n'aboutit pas.]
*coularde, t^ françp, Emy, Art de faire les glaces, 1768, p. 120.
*bliincaoudo^ f., lan^iicduc^ien, D'Hohbres.
*hiumtîlti, f,. fiûurdoii (Liil), c. p. M. R. FoORÈs.
*tmuiiif^'Otseau^ IVaiirrus ilAïijou, Ménage, 1750. (Les oiseaux la voyant blanche*rrfficnt qu'elli! n vil pas mùre^et ne la mangent point.)
*hlani^e pâme [= venins ijlunc), Soiron (Belgique), Felleu.
*çhériiise de chèmctUifre {= cerise de cimetière), Valenciennes, Hécart.*(Ainsi iMiniitic^i^ à L^âli.se de sa couleur.)
*^tif/we, f,, Aimip, L-E. Mbyer.
*ffuigm' jaunf . c^^rt^e ik are, c. de cuir, c. d'or, c. jaune, griotte du nord
*montmorenqf (i), amarelle royalCf montmorency à iangwe queue, fi^nç-,*SmoN-LoDis, 1895.
*cerise de ToussainctSy t., franc., Le Lectier, 1628.
*cerise de la Toussaint y t, cerise de la Saint-Martin^ f , franc. ^ Duhamel*DU MoNC, 1768.*tinpètôr, tinpètâr, wallon, Feller. {Tinp è tôr = tt^l et tard; Tarbre pro-*duit produit toute Pannée depuis juillet jusqu'en novembre.)
*meserasus^ latin du moy. âge, Diefenb. ; Cachet, Gloss. du iS^ t.
*amarenus, amarina, lat. du m. à., Du C.
*celsus, lat. du moy. âge, Godefroy. [Celsus est le nom latîQ doané habituel-*lement habituellement au moyen âge au mûrier arbre dont les fruits mûrs sont*aussi noirs que ceux du merisier.]*merisier, m., français, Cl. Gauchet, Plaisirs d. champs, 158^, édit. Blan-*chemBlanchem., p. 16; etc., etc.
*mréiière^ masculin, Saint -Georges-des-Groseilliers (Orne), r* p,
*fwmic, m., Marigny (Manche), r. p. — Calvados, Joret, ^Samoreau (Seine-*et-M.), r. p. — Crotelles (Indre-et-L.), r. p. — Sementron^ Saint-*Sauveur (Yonne), r. p. — Aisne, c. p. M. L,-B. RmsiET.
*mrèiièy m., Monceaux (Orne), Joret.
*mrâiièf m., Ravières (Yonne), r. p.
*cérié saouvadjé, m., Gard, PouzoLZ.
*ciréy'* négral, m., Saint-Germain (Lot), Soulié.
**____________________ (1) On donne le plus souvent ce nom au gros gobet. Voir txci-desanSf |jdessus p. ;î5H353.
*tiènsinié^ m., Gras (Ardèche), r. p,
*tèrèu^ rti-, Valïorbea (Suisse), Vallotton.
*cëi'ëijéif dv h}, tfi.^ cërikhéif' d^s ohhéSy m., cër'hhé^ m., cërgéy m., Vosges,*Maillant.
*ckërëji^ m. H fritujurgfioisj SAVaï.
*guignier saulvage, m., tr,, Aride semer pépinières, 1571.
*(jrûuétiè^ m.t AUkr, E. Oijvieu.
*gmiotiè, m., Clamecy (Ktévfe), r, p.
*ctsiier^ m., aeu^htr^ m., che^mier, m., chiessier. m., anc. franc, du nord-*esE, GtiD.
*cèssiè, m., QuiiîCj'-âous-li^Mimt (Aisne), r. p. — Pierrcfonds (Oise), r. p.
*chéchè., m., Ettonval iStiinc-lufér.), JoRET. — Oise, Graves. — Boulogne-*aursur-Mer, r. p,
*ugéij, m.i Moyen Dauphin é, Mùdtier.
*évérfjétiè, jn-, Couraon (Yonne), Jossier.
*pscrvi, m., La rot^he -de-Rame (Hautes- Alpes), c. p. M. E. Allard.
*hitjiùh, Ast^olî-Piceno, Nomi luhp&rati.
*vkcioto''visciolo'', italien.*S 2. — KomJâ Noms du fruii fruit :
*rrrai^um ponticum. L du 13'* s,, Matth. Silvat.
*me:.erastim, laL du 15*^ siècle^ Gachet, Gloss. (dans Commiss. roy. d'hist.,*Brus-, 184(j, p. 314,)
*eehffm, lai. du mov. Ap, G ode ni.
*merise, T, fiatir^., ARVOtL, 1517, P 19, verso; etc., etc.
*cérilètt\ f., Haumont-lés-la-Chaussée (Meuse), r. f».
*négrou, m., Gourdon (Lot), c. p. M. R. FounÈs.
*négresse, f., terme enfantin, Paul Féval, Mademûiselte Saphir, roman.*(En Haute-Bretagne probablement.)
*ghign\ f., Sougé (Indre), r. p.
*guigne des bois, f., Ineuil (Cher), r. p — AuLKon (Etiiie-et-Loir), r* p,]
*margale, f., Genève, Hume.
*guigne d'Ancine, f., ancine, fr., Orne, L. [H'boE:^, Eitjmol. des mois de
*rOme (dans Mém. de Vacad. celt., 181Û, V^ p. 4a.) (Ancenes est dons*la Sarthe.)
*visole^ f., fr., Ev. Philiatre, 1555.
*seixa, viscioa, iscioa^ génois, Penzig.
*kigné%en^ babuen. breton, Liégard.
* « S'il pleut le jour de Saint-Marc (25 avril) il n'y aura pas de m£rlsÊS, >**Pays de Bray, Decorde.
*Cet arbre ne diffère pas beaucoup du prcieedenL précédent et il porte stitivcut souvent les*mêmes noms, [l . Il s'en distingue en œ ce que ses Irults fruits sont petits el*et qu'il est cultivé ou à demi cultivé, liiodis ijue tandis que le merisier est sau-*vagesauvage. On l'appelle :
*hadolié^ m. y Saint- Pcrn Jlle-et-V.), PiCEOT.
*hëdolié, m„ Pler^uer (flIe-et-V.), Or AIN.
*hfitiohjétfy m., Pjpriac ([ll«-et-V.), Létournel. [badyolyë, m., est un lieu*planté de ces ai'bresarbres.]
*iiadoîi, m., fiarnevllle (Manche), r. p.
*hadiét m., badië, m., Mouron (Morbihan), r. p. — Ille-et-V., Orain. — Saint-*Pem (IHe-d'V.), hcaoT.
*bàdiiiè^ m., Lamballe (Cùles-du-Nord), r. p.
*badiotiè^ ra,, Pléehatel (llle-et-V.), Doit, et Lang.
*hatjhiGUê^ m., Calvados, Joket.
*habiQlic, nL, Fresnay-s.-Sarthe (Sarthe), r. p. — Sarthe, Montess. — Orne,*Letacq.
*tjtlinffuier, hndeoUer, fr. du 16» s,, Du Guez, p. 914.
*ghignë, m,, Mayenne, DOTTIN,
1. — Noms du fruit :
*cprisetie, T., Clamiiijy (Niàvre), r. p. — Yilleneuve-Saint-Nicolas (Eure-et-L.),*r. p. — MofremoTit {Marne), c. p. M. G. Hedillard.*merise, f,, franc. ^ Oliv. de Serres, 1600, p. 623. (C'est une guine presque*sauTOfeet petite^ tenant de Vamer dont elle porte le nom. Oliv. de S.)
*merise dou^e, t, Ticnêve, Humbert.
*merizcUê^ f., français. Le jardinier françmSy 1654, p. 125.
*ijhinêU\ f.» La Grange-aux^Bois (Marne), c. p. M. C. Heuillard.
*ifhigni, L, lyonnais, PuiTSPEi.u.
*pietTttte de ad, L, Valenciennes, Hécart. (Les enfants ne pouvant détacher*le peu de ehair qu'a cette cerise l'avalent toute entière avec les*noyaux et ils aupellent appellent le ventre le sac à pierrettes, Hécart.)
*knôt m., (littêraL notfntt ^laiceque cette cerise n'a presque pas de chair).
*Nuits (Qtfl-d'Or), hr. Garnier.
*badole, f., Barneville (Manche), r. p.
*badâle, f., Thaon (Calv.), Guerlin de Guer.
*badiole, f., Fontenay-le-M . (Calv.), JoR. — Bernicr(?a-s.-Mer (fjilv.^ i-, p, — Bissières (Calv.), Bull. d. parl.iiorm., 1900. p. âfî7. — Sain t^ Mil aire-*du-Marc. (Calv.), JoR. — Bréal-sous -Montfort {lUe-et-V.), fki\ d. tr,*pop., 1895, p. 579. — Pipriac (lUe-et-V.), Lét.
*hadyële^ f., env. de Redon (Ule-et-V.), r. p.
*badiou, fém., Dol (Ille-et-V.), Kerbeuzec. — Roz (Ille-el-V.)i Annules ik*Bret., 1894, p. 99.
*bëdiou, f., Plerguer (Ille-et-V.), Orain.
*badu, t., Haute-Bret., E. Ernault (dans Hev. celt., W, 3481,
*ouovèrgnètOy f., Semons (Isère), r. p.
*babi, breton de Pleubian (C.-du-N.), c. p. M. Y. Kerteais.
*pabu, bret. de Lannion (C.-du-N.), c. p. M. V KEhLEAU. — brel. du*Plouaret, r. p.
*babieUf babiolen, breton, c. p. M. E. Ernault.
* « La babiole est un fruit sans valeur; de là la loi^utican : a'/nnusar à des*babioles. » — Badiner pourrai venir de là* Cf. ci-dessus les mots*badin et badine.
*céréyé, m., Var, Hànry.
*guimer, m., guignier, m., guinnierj m., anc. fr., Godefr.
*guiniery m., guignier y m., franc., L. Duchesne, 1539; Duchesne, 1544;*FuRETiÈnE, 1708; etc., etc.
*ghigTiHyë, m., env. de Redon (Ille-et-Vil.), r. p.
*guindoUer^ ''guindolier'', m., français, J. MerlziMerlet, A by'égé 'Abrégé des bons fruits'', 1690, p. 14.*(MsnLËTditque Merlet dit que c'est un arbre particulier au sud-ouest de la France.)
*fjoujardiè, m., Montillot (Yonne), JossiER.
*tjtUnîtr, m., Bnyonne, au moyen-âge, Lespy.
*fjuisne douce, f,, franc., J. Thierry, 1564.
*gtiiijnt de Odscogne, franc.. Le Lectier, 1628.
*gutjîitie, r., {}uyne,i., guine, (., anc, franc., Mantellier, 1869 (15© s.);*C. STEfHANUs, Seminarium, 1536, p. 78; Le Bon, Etym.^ 1571;*Belleforest, 1571; Ouv. de Serres, 1600; A. Constantin, PAar-*macie PAarmacie provinciale, 1577; J. Fontaine, 1612.
*ghm^ m,^ Tonneins (L.-et-G.), c. p. M. H. Bareyre.
*ghitid, (.J Gaillac (Tarn), docum. de 1391, Rev. d. langues rom., 1899,*p, 523.*ghintj (.J Bpssin (Calv.), JoR. — Somme, Corblet. — Vallée-de-Cleurie*(VoageâJ, Thiriat. — Loiret, c. p. M. J. Poquet. — Authon (Eure-*et-L.), r. p. — Saint-Pol (P.-de-C), c. p. M. Ed. Edmont.
*(jueme^ f^ fraoç., Duchesne, 1544.
*ghîjin-n&, t, Tbaon (Calvados), Guerlin de Gueb.
*dyine, f., Molliens-aux-Bois (Somme), r. p.
*gtwjnfi, f., franc., Pasquet de la RocHEFOUCAULTt Sept dialogues^ 15&7>
*!«=* 37, yo. — départements du Nord de la France. — Toulouse,*NouLET, Œuvres de Goudelin.
*ghègne, f., Clerval (Doubs), r. p.
*fjhintjne''ghingne'', f., Villeneuve-sur-Fère (Aisne), c. p. M. L.^liB. RioMETRiomet. [l)Qnnei\*''Donner, foute une ghingne à quelqu'un '' = lui donner un coup,.]
*ghindouly m., Villeneuve-d'Agen (Lot-et-G.), r. p.
*guindole, f., anc. fr., docum. de 1466, Du Gange. — Vienncj Douï-Sàvres^*Lalamne.
*guindouy m., Bas-Poitou, docum. de 1565, Œuvres pat^Uques de J. Réreau.— anc. fr., Le Lectier, 1628; Merlet, Abréijé d. bons f}\, 1690. — Lot, PuEL. — Vienne, Deux-Sèvres, Lalanne.
*guindou du Poitou et de VAngoumois, m., franc., Nouv. imatr^tci, p. les*confitures, 1692, p. 334.
*ghigol\ f., Troismonts (Galvados), Joret.
*cerise-Espagne, f., Linas (Seine-et-Oise), r. p.
*cerise marbrée. Le. Mans, Trav. du comice hort. d'Angers, 1838.
*belle de Chotxy, bonne ambrée, cerise de la Palembre, franc., Trav. du*tnmr hort. d'Angers^ 1838.*ambré'e, andre d*' Cboisy, cerise à noyau tendre, dauphine, doucette, {r&nçfranç.,*SiMON-LûUis, 1895.
*bigaratitry m., franc., Vallot, Hortus regius^ 1665.
*bigafY^aulier. m., franc., Furetiére, 1708; etc.. etc.
**H> >  ____________________ (1) « On iiUpeUs il Tiiappelle 'iiir.v 'cerisiers de pied '' ceux qui viennont viennent de la racine d'autres cerisiers; ils*fDDt di ÎIODUCB cBiisÈS saiis font de bonnes cerises sans avoir besoin d être greffesgreffés. » ''Dict. de Trév.'', 175:21752.*\-(2) N« pra tOQfiïmltie Ne pas confondre avec le gros bigarreau blanc. Voir ci-dessus, p. 351.
*bigarréougnéy m., Tarn-et-Car., Adr. Pages, p. 193.
*keurié, m., Sainl-Samson-de-la-Roque (Eure), Joret.
*heaulmiery m., anc. français d'Anjou, C. Stephanus^ Seminarium, 153ti,*p. 78.*heaumier, m., anc. français. Art de semer pépinières. LiébauI'T, Maison*rustique y 1597.
*gascongnier, m., fr. du 16* s., Du GuEZ, p. 914.
*cascognîy m., cascagni^ m. wallon, Feller.
*censé panachée. Allier, E. Olivier.
*cerise bigarrée, f., franc., Renou, 1626.
*bigarreau, m., franc., Cl. Gauchet, Plais, des ch., 1583, M. RIanchem.,*p. 16; Le Lectier, 1628; etc., etc. (Le fruit esl ainsi appelé parce*qu'il est bigaiTé de deux couleurs.)
*bigariô, m., français populaire très répandu.
*bigôryâou^ m., Thaon (Calvadosj, Gcerlin de Goer.
*bigoriô, m., Gron (Yonne), r. p.
*bigariou, m.. Bourg (Haute-Marne), r. p.
*bigaré, m., au pluriel %aHfl, La Villette (Calvados), 5m;/. d. pftrL pnp., Î9D2,*p. 46.
*bigarèl, m., bigarèlo, f., Brive (Corrèze), Lépinay.
*bigorèlo, f., env. de Sarlat (Dordogne), r. p.
*bigarèle, f., Montreuil-Bellay (M.-et-L.), r. p.
*bigaréou, m., bigarréou, m., Aude. — Lot-et-G. — Tarn-el-G. — Haute-G,— Hautes-P. — Landes.
*bigorèouy m., Saint-Germain (Lot), Soulié. — Lot, Pïï^l. — Lt Buiâsoo*(Dord.), r. p. — Saint-Alvère (Dord.), c. p. M. R. Fouhés.
*bigorooUy m., Crest (Drôme), Soc. archéol. de la Dr.., fHTU, [i. Xti.
*bigarotty m., au plur. bigarotcli, Laroche- de-Rame iHautes-Alpiis), c. p.*M. Ë. Allard.
*bigarounOy f., languedocien, D'Hombres.
*bigomôy m., Chailloué (Orne), r. p.
*bigomiôy m., Guiscard (Oise), r. p.
*''figarô'', m., Quincy-sous-le-Mont (Aisne), r. p. (Par fauuatï étymalfausse étymol.*pop.)
*cur d^ pi%aufi, m.^ Sainl-Alvère (Dordogne), c. p. M- R. Fodrès.
*cw dr pitimn^ ra., Gourdon (Lot), c. p. M. R. Fourés.
*heaulme, f., rerhe heaulmée, f., français d'Anjou, C. Stephanus, Semi-*nartumSeminarium, 1&:]61536, p. 78.
*cerhc h^aumét. f., français, Oliv. de Serres, 1600.
*chdtèrtô^ III., [neuil (Cher), r. p.
*t&ahrirjnfjdzi}, L^ Brive, Lépinay. (C.-à-d. cerise originaire de Chabrignac*dans la Corrèze.)
*cttHsf lie Miîd^sme Ricavy^ f., Basses-Alpes, Annales des Basses- Alpes,
*fjascontjnt, f,, ît. du 16« s., Du Guez.
*maouô, m., vtn&dale, f., wallon, Grandgagnage, H, 469, 542.
*cœur df pîf}f>ori, cœur de poulet, gros cœuret, bigarreau-prmcesse, cro-
*quimte^ bigarreau de Roquemont, marceline, franc., Simon-Lodis,*18%.
*afjrip^èn dunm, m., Bouches-du-Rh., Villeneuve.
*mjnt/ién^ duran^ m., Aix-en-Pr., Garidel.
*chamaecerasus^ latin de Pline.
*sylvestris merasus, anc. nomenclat., Clusius^ 1601.
*camerisier, m., franc., CataL des arbres cuit, chei les R. P* Charir&uXj*1775, p. 76.*chamaecerise, masc, franc., Mém. d^agricult,, 178n, p. 169. (Mais à la*p. 174 on trouve la chamaecerise.)
*chatnécerisiery m., français moderne.
*chamerisier, m., franc., Millin, Annuaire du répubi.j iu II, p. 26i el*p. 287. — env. de Paris, r. p.
1. — Noms de l'arbre :
*Trpoùpvoç (ïj), grec ancien d'origine orientale, E. Fournies, Uiharia. [La*forme grecque et certaines formes romanes font croirt? qu'il a tixisté*un latin prumnus, prummus.)
*(T\jpi(x.Y.ii -AO/.'/.uiLtfkéa.^ grec de Dioscoride, E. Fournier, Cibaria,
*prunus syriaca, 1. du m. â., Glinter, 1532, p. 39.
*premier*, m., S^-Jean-de-Maurienne (Sav.), Const.
*prumiè, m.. Gras (Ardèche), r. p. — Brétenoux (Lot), r. [k
*aprumié, m., Vaison, Faucon (Vaucl.), c. p. M. M. Rkglhs, — Saînt-Boanet*(Hautes-Alpes), c. p. M. M. Réguis.
*prumiëj m., La Rivière (Doubs), c. p. M. Ed. Edmont,
*prouméy'j m.. Bagnard (Suisse), CoRNU.
*prëmày\ m., pii*ëmây\ m., Bas-Valais, Gill. — S'-Paul (H'-^-Sav.), Cûnst.
*prëmié, m., Aime (Savoie), c. p. M. Marjollet. — Tart^utaists (S^ivoio), Pont,
*prëmî, m., prëmioulày\ m., Vallorbes (Suisse), Vallûttun. — Combloux*(Haute-Savoie), r. p.**H____________________ (1) Cet arbre ne vient pas à Télat l'état sauvage en France. On ne le ih>uvç ipie trouve que dans icE janUnBles jardins.*(2) Sous ce titre nous comprenons toutes les variétés cultivées di^ j^rpaictsde pruniers.
*poronè, m., Pyrénées-Orientales, Companyo.
*prunièrûy f., niçois. SiiTTERLiN, p. 4-76.
*pruniérOy f., provenç., Pellas, 1723. — Apt (Vaucluse), Colignon. — Aix-*en-Pr., Boyer de F. — Toulon, Patout.
*apt'unièrOy f., provenç., Honnorat.
*prënièrsy f.. Réveillon (Orne), c. p. M. Ed. Edmont.
*poumèy\ m., Vinzelles (Puy-de-D.), Dauzat, p. 158.
*pournéy m., Issoire (P.-de-D.), c. p. feu Barère. — Celles (Puy-de-D.), r. p.
*proniéy m., Fargniers (Aisne), r. p. — Saint-Pol (P.-de-C), c. p. M. Ko.*Edmont. — Valenc, HÉc.
*proné, m., Thiers (Puy-de-D.), r. p.
*pruniô^ m., Lozère, Mém. de la soc. d'agr. de la Loz., 1837, p. 150.
*prognUj m., Fourmies (Nord), c. p. M. A. MouiETe
*preûgné, m., Bissières (Calv.), BuU. d. pari, norm., 1899, p. 257.
*prunâ, masc, François (Deux-Sèvres), r. p. — Maillezais (Vend.), c. p.*M. Ph. Télot.
*prunéy\ m., Meurthe, L. Adam. — Vosges, Baillant.
*purnèy\ m., Lavoute-Chilhac (Haute-Loire), r. p.
*pru^è, m., pru^ère, f., Arrens (H*"-P.), c. p. M. M. TAMKi.rVT,
*pruèf m., Luchon (Pyr.), Sac. — Argelès (H'«»-Pyr.), e. p. >L \\ Takissatc,— Béa m, Lespy. — Gondrin (Gers), c. p. M* il. Daiohestoijùk — Chalosse (Landes), c. p. M. J. de Lapoterie. — Tonneifia (L*-et-G,),*c. p. M. H. Bareyre.
*prw, m., Châteauneuf (Haute- Vienne), r. p. — Tulle (Corr.), LÉP,
*prugnoulè^ m., Luz (Hautes-Pyrénées), r. p.
*biokiy m., Bastogne (Luxembourg, belge), c. p. M. Ed. Eômunt.
*belocier, m., anc. franc., document de 1353, Du Gange.
*balociè, m., balôciè^ m., Montcornet (Aisne), r. p. — Aisne, c. p. M. M.-L.*B. RioMET et A. MouTET. — Marne, c. p. M. M. A. Guillauhe et*E. Maussenet.*bdociyxn.j Belval (Marne), c. p. M. Ed. Edmont. —Le Chesiie (Anlennes),*c. p. M. A. Guillaume. — Gharbogne (Ardennes), c. p. M. Ed. Ed«,
*bëlôchi, m., Monbéliard, Gontejean.
*balochiéj m., Origny-Sainte-Benoite (Aisne), c. p. M. A, Moutët.
*pélochè, m., injurieux (Ain), Philipon.
*bélohhé, m., Vagney (Vosges), L. Adam.
*blocèy\ m,, Rainville (Vosges), r. p. — Bulgnéville, ilouctiux, l-riméniî '*(Vosges), Haill.*blëcèy\ m., Gharmes, Domèvre-s.-M., La Neuveville-s.-M., VLllË->i.-Illun*(Vosges), Haillant.
*blocià, m., Guernesey, r. p.
*blocë^ m., Vexaincourt (Vosges), L. Adam.
*bloci, m., Breux (Meuse), Soc. d. lettres de Bar-le-huc^ 1898, p. 31 U. — Grandpré (Ardennes), c. p. M. Ed. Edmont. — Ghiny (Lu\t!mb. belgo),*c. p. M. Ed. Edm.
*blocé, m., Haillainville (Vosges), L. Adam.
*blëci, m.. Le Tholy (Vosges), L. Adam.— La Forge (Vus^cs), JlAltL,
*blouchèy\ m., Trampoi (Vosges), L. Adam.
*blôchî, m., Chaucennc (Doubs), r. p. — Envir. de Belfort, Vautherin.
*bloûchî, m., Sancey (Doubs), Rev. de philol. fr., 1900, p. 43. — ViUers-*le-Sec (Haute-Saône), r. p. — Châtenois (Haut-Rhin), Vauth.
*blouèché, m., env. de Saint- Loup (Haute-Saône), c. p. M. Eu. Edmont.
*brôchî^ m., Vescemont (Haut-Rhin), Vauth.
*dam'léy\ m., Domgermain (Meurthe), L. Adam.
*dëm'lèy\ m., Aboncourt (Meurthe), L. Adam.
* 2. — Noms du fruit :
*prunum, latin.
*prumum^ lat. du m. â., Wackernagel, Vocab. opt., 1847, p. 49.
*prumOy f., La Chapelle (Savoie), r. p. — Vaudioux (Jura), Thêvenin.
*aprumay f., Alples dauphin., Nicollet.
*aprumOy f., Vaison, Faucon (Vaucl.), c. p. M. M. HÉGUis. — Saint-Bonnet*(B.-Alp.), c. p. M. RÉGUis.
*prumo, f., Brétenoux (Lot), r. p. — Gras (Ardèche), r. p.
*prima, f.. Saint- Jean-de-Bournay (Isère), r. p.
*pràomèy f., Gruyère (Suisse), c. p. M. Ed. Edmont.
*pron-ma (i), f.. Bulle (Cant. de Fribourg, Suisse), r. p. — Bagnard (Suisse),
**0____________________ (1) On appelle proumaye une compote de prunes, à Fribonrg. Grangibr.
[369]
*:Cornu. — Bas-Valais, Gill. — Gulox (Ain),, r. p. — Sallanches,*Samoëns (Haute-Sav.), r. p. — Albertville (Sav.), Brach. — La*Mottc-Servolex, Saint-Picrre-d'Albigny, Plumet (Savoie), r. p.
*pron-më^ f., Aime (Savoie), r. p. — Combloux (H'*-Sav.), r. p.
*prëma, f., Saint-Jcan-de-Maiir. (Sav.), Cokst.
*poumo, f., Orcet (P.-do-D.), r. p.
*prouno, f., Bourg-Lastic (Puy-d&-D.), r. p.
*prounej f., Tournai, docum. de 1346, Doutrepont (dans Zeitsch. f. fram.*Spr.j 1900, p. 94.) — franc, du nord-est au xrv« s., Micbelant, lë75,
*prône y f., Valenciennes, Hécart.
*pronOy f., Thiers (Puy-de-D.), r. p.
*- pruna, f., niçois, Sutterlin.
*p^unây f., Ghâteauneuf (Haute-Vienne), r. p.
*pmnOf f., provençal. — languedocien. — limousin. — Orcines (P.-do-li.),*c. p. feu Dumas-Damon. — Mesnay (Jura),i?ey. p/ii7oi. /ranp.,1'JU(i. — Laroche-de-Rame (Hautes-Alpes), c. p. E. Allard. •— Les Fourgs*(Doubs), TissoT.
*prugno, f., Uzès (Gard), r. p.
*apruno, f., environs de Briançon, c. p. feu Ghabrand.
*prenne, f., prëne, f., Normandie. — Haute-Bret. — Ile-de-France. — Maine.— Anjou. — Champagne.
*prënCy f., environs de Rennes, r. p.
*prèn\ f., Vitteaux (Gôte-d'Or), Rev. d. phil. fr., 1900. — Bourg (H'^^^Mnrne),*r. p. — Saint-Lubin (Eure-et-L.), r. p.
*pettme, t, pême, f-, Nièvre. — Yonne. — Cher. — Loir-et-Cher. — Saûnc-el-L. — Vendée. — Côtes-du-N.
*perni, L, Verdes (Lorr^cUCh.), r. p. — Indre-et-L., c. p. M. Ed. Edmoxt.
*pru^. t. Liiehou (Haule-Car.), Sacaze. — Argelès (Hautes-Pyr.), r. p.,*M. ?, TAFtiîJSArf.*pruûj r., gasci>rï du xvjr^ s., D'Astros, Poésies, éd. Taill., I. 18. — Mont-*nnjrin Montnnjrin (H"^~G.), r- P- — Bagnères-de-Bigorre, c. p. M. J.-J. Pépouey.— Torineins (L,-et-C.), c. p. M. H. Bareyre.*pruéf r, béarnais, Lesi-ï. — Landes, Métivier. [On appelle pruade une*bûissûQ faite uvcc ilcs prunes, Met.]
*p7motte, r, Maremne (Landes), Revue de Bêam, 1885, p. 340. — Mimizan
*(Landes), iSEAvrm. — Arrens (Hautes-P.), c. p. M. Camélat.
*pnoïie, t, Haut-Seîgnimx (Landes), Revue de Béam, 1885, p. 340. — Oo&se (Landes), Bealirr. — Beylonguc (Landes), c. p. M. M; Camélat.
*prib\ f., Saint-Martîn-de-Seignanx (Landes), Rev. de Béarn, 1885, p. 326.*^ Bayonoe, Lagh.
*pni, f., Llhalosse ^^Liitidcs), c. p. M. J. DE Laporterie.
*Urune, l, ijrnie, f., Sai [he, Montesson, 1899.
*pfnéîè-^e, |v jargon de Raiey près Xertigny (Vosges), r. p.
*hulokej r, onv. de Charleroi (Belgique), Sigart.
*hitoke, f., Malinàd.y (Pavs wallon), Zeliûzon. — Waremmc (Prov. de Liège),*c, p. M. Eeï. Edmont. — Prov. de Liège, c. p. M. J. Feller.
*biûke, t, Saint-Hubert (Belg.), Marchot, Pat. de Saint-Hubert, 1890, p. 31.— Gcdinne (prov. de Namur), c. p. M. Ed. Edmont.
*bitiokej L, Laroque {prov, de Luxemb.), c. p. M. J. Feller.
*balûCi, r, AubùiUun ;Abûe), r. p. — Aisne, c. p. M. L.-B. Biomet. — Beims,*Salbinet. — Cheo^y (Marne), c. p. M. E. Maussenet. — Chemery*(ArdtiïinEs), c. p. M. GOFFART. — Etallc (Belg.) et Pays gaumet,*c, p. M. J. Fellek.
*balâcei. f., Montcornct (Aisne), r. p.
*blocCf r., bëloce, t., Vosges, Baillant. — Meuse, Varlet. — Haraucourt*(Ardiiniicsi, c, p. M, A. Moutet.
*biloce, f., Luxembourg wallon, Dasnoy.
*bëlùche^ r, Mûi]lb^li:ird, Contejean.
*balochet T.» ûrîg^iiy-yainLe-Benoile (Aisne), c. p. M. A. Moutet.
*blfjce, f,, niK^rnesey, i-, [k — Breux (Meuse), Soc. d. lettres de Dar-le-Duc,*18ÏIÏ, p. iJlO. — Uainville (Vosges), r. p. — Bulgnévillc (Vosges),
[371]
*:Haiix. — Couvin (Belg.)> Marchot, Patois d$ Saint-Hubert, 1890,*p. 31. — Bulson (Ardcnnes), c. p. M. Goffart-
*blëcef f., Charmes-s.-M., Le Tholy, Padoux (Vosges), Raillant.
*bloûche, f., Damprichard (Doubs), Gramm. — Sancey (Doubs), Rev. de phiL*fr., 1900. — Cubry, Clerval (Doubs), r. p. — Belfort, Vautw. — Trampot (Vosges), Raillant.
*blôche, f., Cornimont (Vosges), Haill. — Chaucenne (Doubs), r. p.
*hlôhhe^ f., Saint-Amé, Ventron, Saulxures (Vosges), Baillant.
*biôche, f., Germigney (Haute-Saône), r. p.
*galgouy\ f., Montaigul-Ie-Blin (Allier), c. p. M. J. Duchon de la Jaeol'sse.
*davônCy f., argot, B. H. D. S., Suppl. au dict. argot., in«l8, s. d.;*Delvau,1883.
*coûètche, f., couèche, t., couache, f., këtche, f., Vosges, Baillant.
*prûn. pelochf breton de Pleubian (Côtes-du-Nord), c. p. M. Y. Kehlkau*
* 3. — Un lieu planté de pruniers est appelé ;
*prunelaiey f., français.
*prunéy'rado, f., Dordogne, Mistral.
*prunétt, m , Gascogne, Mistral.
* 4. — On appelle une prune qui se gonfle, se ride et se dessÔcho uvaiit*la maturité :
*calebasse, t., franc., Fur., 1708. [On dit : voilà des prune? qui vtftment en
*calebasse et en effet elles en ont pour lors la flgure. Dici. de Trêi*.]
*bacoun, m., provençal» Azaïs.
*adjibin, m., Digne (Basses- Alpes), Honnorat.
* 5. — « Las prunos fan la cagarèto — les prunes font la chiasse, se dit quund*elles sont tout à fait mûres. » Toulouse, Visner, 1897.* 6. — « 5c fendre = s'ouvrir, se dit des pêches et des prunes quand elle a*quittent le noyau. Le perdrigon ne se fend pas bien; les J^mas se*fendent net. » Dict. de Tréu. 1752.* 7. — On appelle Voûre de pique-blôches (Vair de pique-^runes) le vent du*nord-ouest parce qu'il fait périr au printemps les fleurs du prunier- lo*Franche-Comté, Perron, Prov.* 8. — On appelle fleur une matière poudreuse et blanchâtre qui vient sur les*prunes et disparaît au moindre contact. On dit de la prune dw nmn-*sieur nmnsieur qu'elle est bien fleurie. « On dit d'une femme qui n une belle
[372]
*:peau : elle est fleurie comme une prune, » Hérault, Soc. d'agric. de*VH., 1843, p. 386.* 9. — La couleur prune e%i une nuance du brun : «c Couleur de damas viollet,*autre nuance. » anc. franc., Rec. de poes. franc., 1856, IV, 271. — « La prune de monsieur {^) est le nom d'une nuance du brun. »*Dambourney, Supplém. au recueil des procédés de teint., 1788, p. 80.*« Un évèque, en argot, est appelé prune de monsieur à cause de U*couleur de son vêtement. » D'après un Vocab. manuscr, d'argot du*commencem. du xix* s.* 10. — (( Quand il pleut à la Sainte-Opportune n n'y a ni prunars ni prunes. »*Tinchebray (Orne), Dumaine. — « S'il pleut le jour Saint-Marc Ni*prennes ni preunas. » Booage norm., Lecobur. — « Quand il pleut à la*Saint-Médard Ni prunes ni prunards. » L. Dubois, Reck. s. la Nor-*mandieNormandie, 1843, p. 354. « Quand la lune éclaire à la messe de minuit*il n'y a point de prunes Tannée qui vient. » Sarthe, Statist. de la Fr.— « Plus il fait noir la nuit de Moël, plus il y aura de pmncs car*elles ne voient pas à se placer. » Deux-Sèvres, Souche. Croy.* 11. — a La pruno fresco é séco réfrésco = la pr. fraîche et sèche*rafraîchit, c. à d. purge. • Provence, Achard, 1785,*« Le médecin pleure au temps des cerises et rit au temps des prunes. »*Aisne, c. p. M. A. Moutet.*IS 12. — Une personne qui est de haute stature passe généralement pour inintelli-*genteinintelligente. Le seul avantage de sa taille est de pouvoir cueillir les prunes*sans échelle : « c'est un grand saute-auTP-pruhes = c'est un grand*niais. » Normandie, Delboulle; Centre, Jaubert ; Marne, Heuillabd.* 13. — « On appelle hhày* preune (essaye -prunes) un homme qui sous*prétexte de faire une acquisition goikte à tout el n'achète rien. » Pays*messin, r. p.* 14. — les malheureux qui donnent leur pantalon à ravauder y laissent*souvent des prunes (-) c'est-à-dire des résidus excrémentiels. De là*les noms qu'on donne facétieusement à un tailleur ;:**i____________________ (1) Variété de prune.*::(-2) Cf. <« Quar no y a tant gran caronhada,*::Ni no y a tant pudenta prunada*::Que pudisqua tant fort*::Coma fa lo cors de bun home mort. »*R&aerguc::::Rouergue, Texte du xv» fiècle, A. Jeanhoy, Mystères prevmpaux, 1888, p. 83.
146 870
modifications

Menu de navigation