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Prunus (Rolland, Flore populaire)

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*-^ « O'est Saint-Georges qui noue les cerises dans les arbres ; si le*jour de sa fête il fait trop de vent, il ne peut monter dans les*arbreiarbres, il n'y en aura pas. » Laval (Mayenne), Soc. (Vagr. d'Angers^*1B96, p. 68. — « S'il pleut à la Sainte-Opportune (22 avril) N'y aura*Ht cerises, ni guines, ni prunes. » Perche, Abbé Fret, Antiq. per-*cherpercher^ — « S*il pleut le jour de Saint-Mayeux Les cerises tombent par*la queue. » Puy-de-D., Stat. — « Sént-Estropi moulhat estropio las*Liréijus. » Limousin, Annada limous.^ Annuari per 1895. — « Can*pluèciu lou joum de TAscénciou Las ciréijos s'en voun en proucéssiou. »*Limousin, Annada limous., p. 1897.*^  « Quan Un ciréijos méntissoun tout se n*én séntiss = quand les cerises*manquent tout s*en ressent. » Bas- Limousin, J. Roux. — « Quand*la tuiriéso péris. Tout s'en séguis. » Prov. provenç., c. p. M. Réguis.*K « Quand le frigé flora en avri De meze de frizè tant que de voui ;*quand i ma de mai, Dé n'ai, I ma de juin, Zin = quand le cerisier*/ternit en avril, je mange des cerises tant que je veux; quand*ii fleurit en mai, fen aij en juin^ point. » Albertville '^Savoie),*BrîAcwET. — « Il y aura abondance de cerises si les cerisiers fleu-*rifleuri^senL et défleurissent dans la même lune. » Env. de Belfort, Corbis*(dans Rev. dAlsace, 1883, p. 459).*<(  « Pér Pentécousto La cirèjo roujis sur la brousto. » Auvillar (T.-et-G.),*c. p. M. G. Lalanne.*tf  « A la Pentecôte on dérougit les guinetles = c.-à-d. qu'on cueille les*quéiques fruits qui rougissent les premiers. » La Grange-aux-B.*(Marne), c. p. M. C. Heuillard.*^i  « A \ti Pen la Pénecoûte écoute Les cerises se goûtent. » » Norm., Le Hérich., 1890. — * Vvv Pentecouslo Ceriero gousto. » toulousain, Visner. — « Per Pen-*tccoustoPentccousto, cérijo brousto. » Comberouger (T.-et-G.), c. p. M. A.*PfUBUSC.*a  « A sént-Yûuan (24 juin) Se y a céyréses qu'en minyaram. » Bigorre,*Annuaire de Saint-Pé, 1889. — « A TAscension Les cerises sur le*pont {*) » Doubs, Rev. d. tr. pop., 1899, p. 310. — a Quand lou*coQcut canto fa amadurà las cirejos. » Lot, c. p. M. A. Persbosc. — « Au mes de jun Manjo Pagruéto en déjun (à jeunl) », provençal au**{*____________________ (1) Oh i;ti volt apparaître en vente sur les ponts de Besançon par petite bowiaets.
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*17* s., Bugado provençalo. — « Per Pantocousto Loii pastre gousto*D'uno cerieiro Embè uno crousto = Pour la Penîecûie le pâtre goûte*(Tune cerise avec une ajoute de pain. » Nîmes, Rev. d. l. rom., 1873,*p. 632. — <t « Per Pentacousto La guino gousto. >^ Aude, La FF,* Dé la cirèjo à la mesplo, Minjo qui pésco; Dé la mésplo à Tenta, Hîpjen*qui n^aoura. » Auvillar (Tarn-et-G.), c. p. M. G. Lalanwe* Gf- ci-*dessus, p. 139.* « Les cerisiers sont les derniers arbres à fruits à fleurir et Les premiers à
*mûrir. » Lunel (Héraultj, c. p. M. E. Pintard.
* « On appelle le vent de galerne pape-la-guine = qui déwre la cerise,*parce qu'il nuit beaucoup à la floraison de ce fruit. » Borilaaux^ A.*Landric, Manière d'enter y 1580.*a  « En la saison que les cerises Combattent la liqueur det vini». p I^tûbinei*satyrique, 1666, II, 55.* 15. — a Je te payerai des cerises {ou des guignes) à Pâqucâ si lu peux arriver*à faire telle ou telle chose. » Paris, r. p. — Marne, c. p, M. E. Maussehet.*« T'éspousaréy à las cerieros que bén = je t'épouserui au^ cerises pro-*chainesy prochainesy c.-o-rf. jamais; se dit à propos d'une promesse de tnariage*en l'air. » Ribaute (Aude), c. p. M. P. Calmet.*u « Se moquer d'une chose comme d'une guigne verte. )i E. Blaln, FtéMe,*roman, 1888, p. 137. — « Se moquer d'une chose comme d'une*guigne. )> Marne, c. p. M. £. Maussenet.* 17. — « La guigne blessée (= qui commence à rougir) se vend plus cher que la*guigne mûre = Une primeur même non arrivée à mâiunté se vend*plus cher qu'un pî'oduit aiirivé à sa saison ordinaire, h Ccniru, i aubekt.* 18. — « Il faut manger les pois avec les rois et les cerises avec les pauvres ^=*il faut manger les pois en primeurs mais non les premières cerises*qui ne sont pas bonnes. » Chambaud, 1770 ; Marne, où le mot rois est*remplacé par riches, r. p.* 19. — « G^est le plat aux cerises Les plus rouges y sont prises =^ on choisit le*meilleur d'une chose. » Garnerius, 1612.* 20. — (( « Aquel que manjao las cerieros dan de mericles afl que ^emblefison de*griots = il mange les cerises avec des besicles afin qu'elles M ^em-
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*blent ilrt des grioUts, Goudelin, Obr.^ p. 69, cité par Noulet, Jms*Qrdtn. p. lOâ.*^t  21. - « Faire avaler Ea ceriae = faire avaler la pilule, tromper. » Roméo et*Juliette, comêdJc-pur'odie, Dijon, 1773.*Sa* ^ H  22. « Quami avez ben suça Tagruéto, faou pas avér regret au marinayou*{mttjaH). n l^roveuce, Honnorat.*^:L — H! AchH^^à  23. Acériézà tiroquer croquer des cerises, c. àd. s'enivrer. » Arrens (Hautes-P.),*C. p. tt. M. CiAM^JLAT.*124 24. — n « On reçomman(le aux enfants de ne pas avaler les piretles (noyaux) s'ils*ne voulant pus voir pousser un cerisier dans leur ventre. » Province*lie de Liège, Rev, d, irad. pop., 1903, p. 157.*îfK  25. M « On appelle tarte aiux cerises un excrément humain, par suite de l'usage*qu'ont leii enfants d'avaler les noyaux de cerises et de les rendre. »*argot, lïflL Arr, lîîOÏ .*3fî 26. — u « C'est folie de mander manger cerises avec seigneurs Car ils prennent toujours*les [ilus meures, i' anc. prov., Leroux de L. — « Ne mangez pas de*eevTses uvc« vos supérieurs, ils vous crèveront les yeux avec les*no^au.i!. Il Prtiv. rut^se, Leclerc, Hist. de la Russie, 1783, 1,50.*â7 27. — n Faire tVime flerîse trois morceaux = affecter de ne pas manger glou-*tûtmemenigloutûtmemeni^ » O^ïriHAVE, 1650. — « La bourgeoisie de Beauvoisine fait*ttoïA mors en une serise. » 16" s., Leroux de L.*as 28. — " (Juand « Quand ley pouares soun sadouls ley cerieiros soun amaros. » Pro-*vcïiciîProvcïiciî, AcH^hiï* 1785. — « Coulons sadouls, amaros sont cerieros. »*Provtîïicej 17" s,, îîmj. prov.**i « A vtuUre ventre mu eerîses amères. » Leroux, Diet. corn., — « Ventre plé,*eirÉijos amaros h Bas- Limousin, J. Roux.* 29. — El Soun av^vm ley cerieises = les cerises sont aigres, c.-à-d. les raisins*mwX trop verL^; tu dis cela parce que tu ne peux en avoir. » Provence,*Pella^. 1723* 30 — tf Faire une dtom pour des noyaux de cerise = sans but, sans résultat,*ctïiiiparez : faire une chose pour des ptnines. » Critique sur les*préjugée UémûsquéSf Port-Mahon, 1756, p. 65.
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*« Chercher les vers dans les cerises = être pointilleux, chercher la*petite bête. » Limousin, Rev. d. pat., I, 223. — « Discuter sur des*queues de cerises = s'occuper d'un sujet futile. » Prov, franc. — « S'amuser sur une queue de cerise. » Pas-de-C., c. p. M. Eu. EpHONt. — « Fer one saquoi {(chose) su des queuwes di cérège. » Prc^v. wallon.— « Po des queuwes di cérèges = pour des queues de cetiset, pour*rien. » wallon, Loiseau (dans la Marmite, 15 déc. 18Ï15.) — « Tout*cela is'est en allé en queues de cerises = en eau de boudin. » Snniine,*L'astrologue picard , 1845. — « Ce n'est pas pour des queues de*cerises = ce n'est pas bon marché. » Jura, c. p. M. A. Brkit. — Faire*comme celui qui détache les queues de cerises = faire une cfio^e*sans importance ou inutile. » Béarn, Lespy. « Les paruLi^'s (i^ar, les*malheurs) sont comme les cerises, l'une tire l'autre, i^ Prov. ftanç.*31 . — « Aco's vrai coumo manjhan d'agriotos = Cela est aussi tîfùi que nous*mangeons des cerises, cela n'est pas vrai. » Langued,, Sauvages. — « Badinan o manjan d'agrioto ? = plaisantons-nous ou mangeons -nous*des griottes?» langued., Rev. d./.rom., 1883 p. 279. — i< Couiounau*manjan d'agrioto ? = est-ce pour plaisanter, oui ou non ? » Pro-*vence, Mistral.*32. — « Cousi que cousi, davalo dé moun cérièy'ré = cousin ou non^ descends*de mon cerisier ; ce n'est pas une raison parce que tu es mon parent*ou mon mari pour m' exploiter. » Languedoc, D'HoBiBnES.*33. — « Monter sur son cerisier = se mettre en colère. » Mai ne, c. p. M, E.*Maussenet.*34. — « Je vous dy pour aussi vray que Euvangile que jones fiïtes ne doivent*jamais mengier cerises à la derraine(i) avec leurs amoureux, car sou-*vent avient que cellui à qui vient la derrenière demeure li; derremer*de tous à marier.» XV' siècle. Evangiles des quenouilles. Edii. Jannel, 1855.
31 . — « Aco's vrai coumo manjhan d'agriotos = Cela est aussi tîfùi que nous mangeons des cerises, cela n'est pas vrai. » Langued,, Sauvages. — « Badinan o manjan d'agrioto ? = plaisantons-nous ou mangeons -nous des griottes?» langued., Rev. d./.rom., 1883 p. 279. — i< Couiounau manjan d'agrioto ? = est-ce pour plaisanter, oui ou non ? » Provence, Mistral.  32. — « Cousi que cousi, davalo dé moun cérièy'ré = cousin ou non^ descends de mon cerisier ; ce n'est pas une raison parce que tu es mon parent ou mon mari pour m' exploiter. » Languedoc, D'HoBiBnES.  33. — « Monter sur son cerisier = se mettre en colère. » Mai ne, c. p. M, E. Maussenet.  34. — « Je vous dy pour aussi vray que Euvangile que jones fiïtes ne doivent jamais mengier cerises à la derraine(i) avec leurs amoureux, car sou- vent avient que cellui à qui vient la derrenière demeure li; derremer de tous à marier.» XV' siècle. Evangiles des quenouilles. Edii. Jannel, 1855.  35. — « Prendre deux queues de cerises, en faire deux anses, les enlacer et*tirer sur les extrémités de chaque queue. La personne à qui redite Le*pédicule rompu se marie la première. » Fontenay [VeQdée)^ L.*Desaivre, Croy.**____________________ (1) A qui mangera la dernière.
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*« On prend un noyau de cerise qu*un lance en Tair au moyen du pouce*et de l'index. Du côté où se dirige le noyau on se mariera. • Basse-*Bret., c. p. feu L. F. Sauvé ; Guernesey, r. p. — « En faisant cela*on chante : Pépin par ci, Pépin par là, Où le pépin ira La bonne*amie sera. » Haute-Bret., Sébillot, Additions.* 36. — Celui qui a mis des queues aux cerises = Dieu : u Laissons toujours*laire celui qui met la queue aux cerises. » Fribourg (Suisse), RomarUa,*1877, p. 96. — « Aqu*il que manglat las cireizas sab be que las cou-*gas cougas se faunt pas couma lous barlets = Celui qui emmanche les*cerises sait bien que les courges ne se font pas comme les bamllets. »*Bas-Limousin, Champeval. — a Lou qui mangla las cireijas so que*nou chai que degun pas = celui qui emmanche les cerises sait mieux*que personne ce quHl nous faut. » Bas-Limousin, J. Roux. — « Lou*qu'a fàyt la cougo dé las cérièros adoubarà lous affas = arrangera*tes affaires. » Aude, c. p. M. P. Galmet. — « Ge n'est pas lui qui a mis*la queue aux cerises = se dit d'un niais. » Jura, c. p. M. A. Briot.* 37 ' . « Si vous coupez une branche de cerisier 4 minuit, à Noël, cette branche*fleurira six semaines après, si vous avez eu soin de la mettre dans*l'eau. » Ardennes, Metrag.* 38. — a « On ne doit pas monter sur les cerisiers pour en cueillir le fruit le jour
*de Sainte Marie-Madeleine, on tomberait infailliblement. )> Valenciennes,
*HÉGART, Préjugés de Valenc., 1813. — « Il ne faut pas monter sur les
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