Spondias cytherea (Rollet, Antilles)
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Spondias cytherea Sonn. Voy. Ind. Or. & Chine 3 : 242, t. 123 (1782).
- Nom accepté : Spondias dulcis
Synonymes : Spondias dulcis Sol. Ex G. Forster (1786).
Noms vernaculaires : Créole : Pommsitè Fr : Pomme cythère (Guadeloupe, Martinique), Prune cythère. A : Golden apple (Ste-Lucie, Barbade).
Description : Arbre atteignant 30 m de haut et 45 cm de diamètre. Feuilles : alternes, imparipennées, 20-30 cm de long ; folioles opposées presque symétriques, plutôt lancéolées, 6-10 cm de long, à limbe nettement crénelé ou denté près du sommet. Fleurs : inflorescences terminales ; fleurs blanc crème. Fruits : le plus gros des trois espèces (d’où le nom vernaculaire), environ 10 x 5 cm ; pulpe acidulée juteuse, endocarpe hérissé de longues et fines ramifications ligneuses arquées ; le fruit n’est pas aussi apprécié que celui des deux autres espèces. Phénologie : perd ses feuilles quand les fleurs commencent à apparaître. Fleurs en mai-juin.
Usages : Bois de feu, charbon ; jeunes feuilles comestibles et utilisées en balnéation », froissées pour bains (MARTIN & RUBERTÉ). Fruit comestible et médicinal : hypertension.
Distribution générale : Probablement originaire de Mélanésie ; cultivé dans les îles du Pacifique et en Amérique centrale et du sud.
Distribution aux Petites Antilles : Introduit partout mais peu cultivé (LITTLE & WADSWORTH) ; était abondant autour de toutes les habitations ; n’est plus planté de nos jours et tend à devenir rare dans certaines îles.
Bibliographie : (*Iconographie ; **couleur). DUSS 1897 ; FOURNET 1978 ; GOODING and al. 1965 ; GRANDGUILLOTTE 1978 ; HOWARD 1989 ; HOYOS** 1983 ; LIOGIER 1986 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; MARTIN & RUBERTÉ 1979.
Anatomie du bois
- 1-5-(29)-30-38-45-50-52-55-56-(61)-65-70 (Voir la signification des codes)
(Spondias cytherea, Spondias mombin :)
- Bois parfait blanc jaune à blanc gris très vite altéré par le bleuissement et les attaques fongiques, non distinct de l’aubier, tendre et léger (0,30 à 0,50 g/cm3), à grain moyennement grossier.
- Pores disséminés, isolés ou accolés radialement par 2 ou 3, au nombre de 4 à 8 par mm2, bien visibles à l’œil nu (170 à 220 μm de diamètre), peu fréquemment obstrués par des thylles. Perforations des éléments vasculaires uniques ; taille des ponctuations intervasculaires variant de 11 à 14 μm.
- Parenchyme très rare, limité à quelques cellules juxtavasculaires.
- Rayons 3- à 6-sériés, au nombre de 3 ou 4 par mm, de structure légèrement hétérogène : cellules couchées au centre et 1 à 3 rangées de cellules carrées ou faiblement dressées aux extrémités. Ponctuations radiovasculaires plus larges que les intervasculaires, rondes ou allongées. Présence de canaux de 30 à 50 mm de diamètre ne déformant pas les rayons qui les contiennent. Cristaux présents mais rares.
- Fibres assez fréquemment cloisonnées, à ponctuations simples.