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Sumac (Cazin 1868)

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== Sumac vénéneux ==
Nom accepté : ''[[Toxicodendron radicans]]''
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mélangé mélange de S 5 gr. de cet extrait avec quantité suffisante de poudre inerte,est divisé en vingt-cinq pilules. On commence par une et on augmente d'unenouvelle tous les jours, jusqu'à ce qu'on soit arrivé à seize. Chez l'enfant oncommence par une pilule de 5 centigr. d'extrait, et on ne dépasse pas ladose de 50 centigr. par jour. Il paraît réussir spécialement dans la paraplégiedes enfants.
(Millon, dans un mémoire remarquable sur ce sujet (1)<ref>In ''Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse'', 1862, p. 335 et 374, et 1863, p. 8 et 48.</ref>, rapporte de nom-breux nombreux succès de paralysies guéries par cet agent." D'après l'analyse de sesobservations et celle des auteurs qui l'ont précédé, ce praticien pense queiaJplante la plante qui nous occupe réussit mieux dans le traitement des paraly-sies paralysies par cause externe que dans celles qui proviennent d'une cause inté-rieureintérieure.
Dufresnoy a combattu les dartres rebelles par l'usage externe des feuillesou des préparations de sumac; l'action se rapproche de celle des vésica-toiresvésicatoires, comme le fait remarquer Millon; c'est en irritant et en substituantun état aigu à un état chronique qu'elles amènent la guérison.)
ne se borne pas le bilan thérapeutique du sumac; on assure aussi avoirquelquefois guéri l'ambliopie et l'amaurose par l'usage de cette plante.Lichtentels dit avoir combattu, avec le suc de sumac vénéneux, des ophthal-mies ophthalmies herpétiques et scrofuleuses qui avaient résisté à une foule d'autres re-mèdes, remèdes. Ammon et Grunner prescrivent, dans les mêmes affections, la tein-ture teinture à îa dose de dix gouttes dans 60 gr. d'eau distillée, à prendre par cuil-lerées cuillerées à thé, plusieurs fois dans la journée. Elsholz (2) <ref>''Encyclographie des sciences médicales''.</ref> a employé, chez unenfant âgé de quatre ans, atteint d'une ophthalmie scrofuleuse rebelle, lateinture de rhus toxicodendron, qu'il fit prendre à la dose de. 4 gouttes dansdeux onces d'eau (une cuillerée à dessert trois fois par jour). Il augmentainsensiblement la dose jusqu'à 8, 16 et 32 gouttes sur la même quantitéd'eau. Le succès fut surprenant.
Baudelocque (3) <ref>''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', t. VIII, p. 28.</ref> a employé sans succès, contre la même affection, la tein-ture teinture de sumac vénéneux, d'après l'indication de la pharmacopée de Saxe(suc récemment exprimé et alcool, parties égales, filtrés après plusieursjours d'infusion).
Duera Duer a préconisé cette teinture contre le diabète et l'incontinence d'urine.
(Descôtes, qui ignorait le fait précédent (4)<ref>''Compte-rendu de la Société médicale de Chambéry''.</ref>, a mis en usage l'extrait à ladose de 5 centigr. par jour chez une jeune fille de douze ans affectée de" cette dernière infirmité. L'amélioration ne se fit pas attendre; mais des ver-tiges vertiges consécutifs à l'emploi de cet agent en ayant nécessité la suspension,lesaccidents les accidents reparurent, mais cédèrent à la reprise du même moyen. Ladose d'extrait absorbé pendant toute la durée du traitement s'est élevée à2 gr.) ■ *
L'extrait est la forme la plus ordinairement usitée. Des médecins le croientvénéneux, tandis que d'autres lui refusent toutes propriétés, ce qui tientsans doute au-mode de préparation. Souvent la manière de confectionnerles extraits leur fait perdre leurs qualités, surtout si elles résident dans unprincipe volatil.
SUMAC DES CORROYEURS. — ROURE ou ROUX DES CORROYETJRS. — VINAI-
GSiîR.--(Rhus coriaria. L. ; rhus folio ulmi. C. Bauh., Tourn.) — Cet arbris-
seau croît aux lieux secs et pierreux, et sur les collines du midi de la France.
unie cultive dans les jardins paysagers.
Description. — Arbrisseau de 3 mètres. — Feuilles ailées. — Fleurs en pani-== Sumac == 1863 n" l°urMl de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse, 1862, p. 335 et 374, etNom accepté : ''[[Rhus coriaria]]''
fl ^eyclographie des sciences médicalesSUMAC DES CORROYEURS. — ROURE ou ROUX DES CORROYEURS. — VINAIGRIER. — (''Rhus coriaria''. L. ; ''rhus folio ulmi''. C. Bauh., Tourn.) — Cet arbrisseau croît aux lieux secs et pierreux, et sur les collines du midi de la France. On le cultive dans les jardins paysagers.
; mrnal '''Description'''. — Arbrisseau de médecine et de chirurgie pratiques, t. VIII, p3 mètres. 28— Feuilles ailées.— Fleurs en pani-
m compte-rendu de la Société médicale de Chambéry.
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cules. — Fruit : baie munie d'une petite chevelure rougeâlrerougeâtre, d'une substance facile;à rompre, contenant un noyau très-petit, avec une cicatrice d'un côté, très-difficile à
rompre.
'''Parties usitées'''. — L'écorce, les feuilles, les fleurs et les fruits.
'''Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques'''. — Ce sumac contient une grande quantité de tannin (de 16 50 à 13 pour 100) (Wagner.)
— Ce sumac contient une grande quantité de tannin (Suivant Stenhouse, ce tannin est le même que celui des galles, mais diffère de 16 50 celui du chêne rouvre. D'après Wagner<ref>''Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie de Bruxelles'', août 1867.</ref>, au contraire, le tannin du sumac est identique à 13 pour îooicelui du hêtre, du chêne, etc., il le nomme ''tannin physiologique'', parce qu'il se trouve(Wagnerà l'état normal dans la plante.) Mais la plante qui nous occupe peut aussi être piquée par un cynips et porter des galles, qui alors fournissent le tannin qu'il appelle ''pathologique'', et qui diffère chimiquement du précédent. De plus, le tannin physiologique seul forme du cuir pouvant résister à la putréfaction.)
(Suivant StenhouseLes feuilles, ce tannin est le même que celui des gallesqui sont amères, mais diffère de eeluidu chêne rouvre. D'après Wagner (1)acides au goût, servaient au contrairetannage des cuirs chez les anciens, le tannin du sumac est identique et sont encore employées àcelui du hôtrecet usage dans la Grèce, dans le Levant, du chêneen Provence, etc.En Espagne et en Portugal, il le nomme tannin physiologiqueon coupe tous les ans les rejetons ; on les fait sécher, parce quet on les réduit en poudre, au moyen d'il se trouveà l'état normal dans une meule verticale, pour la plante. Mais tannerie et la plante qui nous occupe peut aussi êlre piquéepar teinture. La couleur que ce végétal donne est d'un cynips et porter des gallesjaune un peu verdâtre. Il colore les étoffes de coton, qui alors fournissent le tannin qupassées à un mordant tel que l'il appelle patholoacétate d'alumine, en jaune très-giquesolide. Les Egyptiens mettaient les graines de sumac dans les sauces pour les aciduler, et ainsi que cela se pratique encore en Turquie, ce qui diffère chimiquement du précédenta valu à cet arbrisseau le nom de ''Vinaigrier''. De plusAu pays des Ottawey, le tannin physiologique seulforme du cuir pouvant résister à la putréfactionen Amérique, on ajoute des feuilles de sumac au tabac, pour lui donner une odeur agréable.)
Les feuilles, qui sont amères, acides au goût, servaient au tannage des cuirs chez lesanciens, et sont encore employées à cet usage dans la Grèce, dans le Levant, en Pro-vence, etc. En Espagne et en Portugal, on coupe tous les ans les rejetons; on les faitsécher, et on les réduit en poudre, au moyen d'une meule verticale, pour la tannerie ella teinture. La couleur que ce végétal donne est d'un jaune un peu verdàtre. Il colore lesétoffes de coton, passées à un mordant tel que l'acétate d'alumine, en jaune très-solide.Les Egyptiens mettaient les graines de sumac dans les sauces pour les aciduler, ainsi quecela se pratique encore en Turquie, ce qui a valu à cet arbrisseau le nom de Vinuigrur.Au pays des Ottawey, en Amérique, on ajoute des feuilles de sumac au tabac, pour luidonner une odeur agréable. Ce sumac est un tonique astringent. La décoction de ses feuilles ou de sesfruits est employée dans les diarrhées et les dysenteries chroniques, les hé-morrhagies hémorrhagies passives, le scorbut. L'extrait aqueux des fruits, à la dose de 8 à 15 gr., est plus actif. Pellicot -(''in '' Mérat et Delens) a donné la poudre desfeuilles comme fébrifuge, depuis 15 jusqu'à 24 gr. par jour, dans sept casde fièvres intermittentes, et pour toutes avec succès. Un tel résultat m'A en-gagé a engagé à employer ce moyen. A la dose de 15 gr., il a produit des nausées,des efforts de vomissement, sans résultat appréciable, dans deux cas defièvre tierce. Prise dans une forte infusion de feuilles de calcitrape et de ra-cine racine d'angélique, la poudre de feuilles de sumac m'a réussi dans trois cas defièvre tierce, sans produire ni nausées ni vomissements. Chez les trois ma-ladesmalades, l'accès a disparu complètement après la deuxième ou la-troisièmedose du médicament, portée pour l'un d'eux à 24 gr. à cause de la plus grande
intensité des symptômes.
A l'extérieur, la décoction des feuilles ou des fruits est employée en gar-garisme gargarisme dans l'angine lonsillairetonsillaire, le gonflement et l'ulcération scorbutiquedes gencives, la stomatite, etc.
SUMAC FUSTET. — FUSTET, FUSTEC. (Rhus colinus. L.) — Cet arbrisseaudu midi de la France est cultivé dans les jardins pour la beauté de ses feuilleset surtout pour l'élégance de ses fleurs.____________________
Description. —- Tige rameuse, de h mètres, formant buisson. —Feuilles presquerondes. — Fleurs verdâtres, petites, en panicule, en l'orme de perruque. —Fruit ovale,avec lignes longitudinales, mais interrompues d'un côté, aux deux tiers supérieurs, parune petite cicatrice, très-petit et d'une substance cartilagineuse très-dure, contenantune graine. Les feuilles froissées ont une odeur de citron et une saveur amère-résmeuse.Dans l'Asie-Mineure on en teint les peaux en jaune maroquin, et non en rouge commeon l'a dit dans le Journal de pharmacie (2).<references/>
On a employé l'écorce du fustet contre les fièvres intermittentes. J Zsol-
dos (3) s'est assuré que l'écorce peut remplacer le quinquina; on la fait se-
(1) Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie de Bruxelles, août 1867.== Arbre à perruques ==Nom accepté : ''[[Cotinus coggygria]]''
(2) Tome XVII, 1831.
SUMAC FUSTET. — FUSTET, FUSTEC. (3''Rhus cotinus''. L.) — Cet arbrisseau du midi de la France est cultivé dans les jardins pour la beauté de ses feuilles et surtout pour l'élégance de ses fleurs. '''Description'''. —- Tige rameuse, de 4 mètres, formant buisson. — Feuilles presque rondes. — Fleurs verdâtres, petites, en panicule, en forme de perruque. —Fruit ovale, avec lignes longitudinales, mais interrompues d'un côté, aux deux tiers supérieurs, par une petite cicatrice, très-petit et d'une substance cartilagineuse très-dure, contenant une graine. Les feuilles froissées ont une odeur de citron et une saveur amère-résineuse. Dans l'Asie-Mineure on en teint les peaux en jaune maroquin, et non en rouge comme on l'a dit dans le ''Journal de pharmacie''<ref>Tome XVII, 1831.</ref>. On a employé l'écorce du fustet contre les fièvres intermittentes. J Zsoldos<ref>''Journal de la littérature étrangère'', t. XI, p. 222.</ref> s'est assuré que l'écorce peut remplacer le quinquina ; on la fait sé-downloadModeText.vue.download 1066 sur 1308
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SUREAU[1037] cher à l'ombre après en avoir séparé la partie blanche. On l' 1037emploie comme fébrifuge en Hongrie, en Servie, etc. On assure que des panicules de cet arbrisseau, tenues dans la main, ont suffi pour l'engourdir et y causer des vésicules.
cher à l'ombre après en avoir séparé la partie blanche. On l'emploie comme
fébrifuge en Hongrie, en Servie, etc.
Onassureque des panicules de cet arbrisseau, tenues dans la main, ont
suffi pour l'engourdir et y causer des vésicules.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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