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teux » A l'appui de cette pratique, Forget rapporte un cas de fièvre typhoïde, avec délire furieux et prolongé, où 15 centigr. d'extrait d'opium, pris en-trois heures, firent tomber l'exaltation et procurèrent un sommeil calme qui dura jusqu'au lendemain. L'opium est continué à la dose deSûcentigE; 20 centigr. en vingt-quatre heures : nouveau sommeil ; même effet jusqu'aujour suivant,; où le malade se réveille dans une douce quiétude. La libertédu ventre est entretenue par des lavements miellés et lactés. Le malade estau vingt-deuxième jour, la fièvre est presque nulle, la langue se nettoie,l'appétit renaît : convalescence le vingt-cinquième jour.léfaitrentre dans ceux que signale Hufeland comme devant être com-battus par l'opium; mais dans la fièvre typhoïde, forme putride ou mucosa-. putride, ce médicament est le plus souvent nuisible, tandis que les purgatifs,en débarrassant le tube intestinal des matières acres et fétides qu'il contient,enlèvent une cause secondaire d'irritation locale et d'intoxication qui aggravela'taaladie. J'ai vu maintes fois en pareil cas le météorisme se dissiper, latête se:débarrasser, le pouls se développer après l'usage des purgatifs salinsoù acides; Dans la fièvre typhoïde, les éléments morbides étant très-variables,elles symptômes qu'ils produisent très-différents, la plupart des nombreusesiédiôàtiôns proposées contre cette maladie ont pu réussir, suivant l'oppor-tunité delëur application.
^ÀydHTEMENT] -ACCOUCHEMENT, ÉTAT PDERPÉRAL. — LCe fait rentre dans ceux que signale Hufeland comme devant être combattus par l'opium ; mais dans la fièvre typhoïde, forme putride ou mucoso-putride, ce médicament est un remèdeprécieurpour prévenir l'avortement. Il fait cesser le plus souvent nuisible, tandis que les contractions préma-tuféés-de lpurgatifs, en débarrassant le tube intestinal des matières âcres et fétides qu'utérusil contient, enlèvent une cause secondaire d'irritation locale et d'intoxication qui aggrave la maladie. J'ai eu à me louer de son emploi dans un grand nombredé casiOù vu maintes fois en pareil cas le météorisme se dissiper, la tête se débarrasser, le pouls se développer après l'avortement semblait imminentusage des purgatifs salins ou acides. Je donne le laudanum liquidedansunë potion ou dans un tiers de lavement émollientDans la fièvre typhoïde, aprèsles éléments morbides étant très-variables, toutefois,avoir vidé le gros intestin au moyen de lavements simples et entiers. Cettedernière précautionles symptômes qu'est d'autant plus nécessaire que souvent ils produisent très-différents, la constipationsuffit seule pour produire plupart des nombreuses médications proposées contre cette maladie ont pu réussir, suivant l'avortement (1)opportunité de leur application.
'ihèpfpfesséur Dubois et Guillemot ont employé le laudanum avec ''AVORTEMENT, ACCOUCHEMENT, ÉTAT PUERPÉRAL'''. — L'opium est un suc-tés remarquable remède précieux pour enrayer prévenir l'avortement. Il fait cesser les contractions utérines et prévenir prématurées de l'avorte-mentutérus. Ce moyen, précédé J'ai eu à me louer de la saignée quand il y a pléthore locale ouléhéralëjCônvient son emploi dans les un grand nombre de cas où les symptômes l'avortement semblait imminent. Je donne le laudanum liquide dans une potion ou dans un tiers de lavement émollient, après, toutefois, avoir vidé le gros intestin au moyen de lavements simples et entiers. Cette dernière précaution est d'avorlement sont déter-autant plus nécessaire que souvent la constipationminés par des excitants extérieurssuffit seule pour produire l'avortement<ref>Une accumulation considérable de matières fécales peut se former dans le dernier intestin, provoquer un travail semblable à celui de l'irritation enfantement et produire même un accouchement prématuré. Je rapporterai, à cette occasion, comme très-remarquable, le fait suivant : Mme Mignien, de Saint-Pierre-lez-Calais, âgée de quarante ans, d'un organe voisin de tempérament lymphatico-sanguin, d'une forte constitution, enceinte, pour la mapremière fois, de six mois et demi environ, éprouvait, disait-? tecéon,ninles douleurs de l'enfantement depuis la veille au soir, lorsque, le 26 décembre 1818, à sept heures du matin, je fus appelé pour lui donner mes soins.coupL'augmentation considérable des douleurs expultrices,- une chutegrande agitation, un pouls accéléré, des vomissements violents et répétés, semblaient, en effet, annoncer un accouchement prochain. Voulant, par le toucher, m'assurer de l'état des choses, je rencontrai un obstacle insurmontable à l'introduction du doigt ; une commotiontumeur très-volumineuse, formée par une impression morale profonde^oifègrande quantité de matières fécales durcies et agglomérées dans le rectum, qu'elles avaient énormément dilaté et portées en avant et en bas, effaçait presque complètement le vngin. LJ'opium convient encoreavais commencé à vider ce sac stercoral au moyen d'une petite cuillère en fer enduite de graisse et introduite dans l'anus, aidé du repos lorsque, par de fortes contractions et pendant des efforts de vomissements, presque toute la position horizon-filèmasse fut violemment expulsée. Le calme, pour prévenir les fausses-couches qui se succèdentavec affaissement, par succéda comme après l'accouchement le plus laborieux ; le col utérin, effacé, attestait un commencement de travail mécaniquement provoqué ; mais une sorte dsaignée, indiquée par le développement et la dureté du pouls, un lavement émollient qui entraîna le reste de l'ha-accumulation fécale, et, enfin, un quart de lavement avec 15 gouttes de laudanum, firant rentrer tout dans l'ordre. On prévint ultérieurement la constipation, la grossesse marcha sans trouble, et l'accouchement eut lieu au terme naturel.</ref>.
ï,-w-Dnç accumulation considérable de matières fécales peut se former dans Le professeur Dubois et Guillemot ont employé le dernier intes-ro f0^0'™ 1, laudanum avec un travail semblable à celui de l'enfantement et produire même un accouche-Sir1^?*''"^' Je rapporterai, à cette occasion, comme très-succès remarquable, le fait suivant:ttmF^"' de Saint-Pierre-lez-Calais, âgée de quarante ans, d'un tempérament lymphatico-. «?giun,'4ttne forte constitution, enceinte, pour la première fois, de six mois enrayer les contractions utérines et demi envï-S,,prévenir l'avortement.T°jTa?tCe moyen, disait-on, les douleurs précédé de l'enfantement depuis la veille au soirsaignée quand il y a pléthore locale ou générale, lorsque, le■ »n>aK^ 1818convient dans les cas où les symptômes d' à sept lleures du matinavortement sont déterminés par des excitants extérieurs, je fus appelé pour lui donner mes soins. Ll'aug-:irritation d'lS- -:C^*^le des doiUeurs expultrices, une grande agitation, un pouls accéléréorgane voisin de la matrice, deswEmè°t?iV'ol^nts et rePéte^i semblaient, en effet, annoncer un accouchement prochain.. .^SkP^-fe'touchercoup, m'assurer de l'état des chosesune chute, je rencontrai un obstacle insurmon-' temâtil fA■ clion du doigt; une tumeur très-volumineusecommotion, formée par une grande quantité^BOS - S les durcies impression morale profonde et agglomérées dans le rectumsubite. L'opium convient encore, qu'elles avaient énormément dilaté- WtesSw* aidé du repos et en bas' effaçait presque complètement le vngin. J'avais commencé à vider;; 'l'élis- 5°°ral aù moyen d'une petite cuillère en fer enduite de graisse et introduite dans'-fete'la m 6' ?arde fôl*e^ contractions et pendant dos efforts de vomissementsposition horizontale, presque«conciSf88?'i iolSmment expulsée. Le calme, avec affaissement, succéda comme après' WifflEr 6' t. pour prévenir les fausses-? Plus laborieux; le col utérincouches qui se succèdent, effacé, attestait un commencement de travail]*%-ST™< provd<îué! mais par une saignée, indiquée par le développement et la dureté du*làîtom?TemeBt émollient y™ entraîna le reste de lsorte d'accumulation fécale, et, enfin, un quart*WOaent i T6C 15'ë0ïlttes de laudanum' firant rentrer tout dans l'ordre. On prévint ùltéha-teniie naturel C°nStlpation' la &rossesse marcha sans trouble, et l'accouchement eut lieu audownloadModeText.vue.download 805 sur 1308
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,776 PAVOT.<references/>
bitude, presque aux mêmes termes de la grossesse (1). Il est évident quel'avor-
tement qui reconnaît pour cause la mort du foetus, des lésions graves de ses
annexes, des altérations pathologiques de l'utérus, etc., est inévitable et
même nécessaire. Mais alors, direz-vous, comment distinguer ces cas de
ceux dont nous venons de parler,. et contre lesquels l'opium agit efficace-
ment? Le doute ici ne doit point arrêter le praticien; si l'opium suspend un
travail nécessaire, la nature, plus puissante que la médication, reproduises
efforts conservateurs et met fin, en expulsant les produits de la conception
à une grossesse devenue impossible. Le laudanum administré en lavement
agit plus efficacement, suivant le professeur Dubois, pour prévenir l'avorte-
.ment, que lorsqu'il est donné par la bouche.
Après la saignée, Deventer donnait souvent l'opium pendant les douleursde l'accouchement, soit pour calmer l'irritation, soit pour mûrir le travail.Ge moyen peut être utile lorsqu'il y a rigidité spasmodique du col delàmatrice. Une femme qui était en travail depuis quarante-huit heures futmise, par le conseil du professeur Alphonse Leroy, dans le bain après avoirété saignée deux fois ; il lui fit prendre dé l'alcali volatil avec du laudanum:la femme s'endormit, et la matrice reprenant de l'énergie, l'accouchement.fut heureux. J'ai eniployé avec avantage, dans les cas où la débilité généralede la femme rendait le travail long et très-pénible, la teinture ammoniacaled'opium. Sous l'influence de ce médicament, le pouls se relevait, le couragerenaissait, les contractions utérines se reproduisaient plus fortes, et l'ac-couchement s'opérait. Ce stimulant ne produit pas le même effet que leseigle ergoté. Ge dernier a une action prompte, fugace et spéciale sur l'u-térus tombé dans l'inertie; tandis que l'opium, uni à l'ammoniaque, a deseffets plus durables et est plus particulièrement indiqué dans la débilitéréelle et générale.[776]
11 nbitude, presque aux mêmes termes de la grossesse<ref>''Archives générales de médecine'', 1836, t. XI, p. 294.</ref>. Il est pas dévident que l'accoucheur avortement qui nreconnaît pour cause la mort du fœtus, des lésions graves de ses annexes, des altérations pathologiques de l'ait été à utérus, etc., est inévitable et même nécessaire. Mais alors, direz-vous, comment distinguer ces cas de reconnaître le bienfaitceux dont nous venons de parler, et contre lesquels l'opium administré après un accouchement très-douloureux et qui ajetéagit efficacement ? Le doute ici ne doit point arrêter le trouble dans toutes les fonctions praticien ; il rend le calme au système neneuisi l'opium suspend un travail nécessaire, la nature, plus puissante que la médication, reproduit ses efforts conservateurs et rétablit met fin, en même temps le rhythme naturel expulsant les produits de la circulation et conception, à une grossesse devenue impossible. Le laudanum administré en lavement agit plus efficacement, suivant le professeur Dubois, pour prévenir l'harmo-nie organique. ■ avortement, que lorsqu'il est donné par la bouche. «
Dans Après la vive irritation locale pouvant faire craindre une métrite et unepéritonitesaignée, suite Deventer donnait souvent l'opium pendant les douleurs de manoeuvres pratiquées sur l'utérusaccouchement, soit pour calmer l'opium à hautedose agissant puissamment irritation, soit pour mûrir le travail. Ce moyen peut être utile lorsqu'il y a rigidité spasmodique du col de la matrice. Une femme qui était en travail depuis quarante-huit heures fut mise, par le conseil du professeur Alphonse Leroy, dans le bain après avoir été saignée deux fois ; il lui fit prendre de l'alcali volatil avec du laudanum : la femme s'endormit, et promptement sur la matrice reprenant de l'énergie, l'accouchement fut heureux. J'ai employé avec avantage, dans les cas où la débilité générale de la femme rendait le système nerveuxtravail long et très-pénible, enraiela teinture ammoniacaled'opium. Sous l'influence de ce médicament, le pouls se relevait, le courage renaissait, les accidents bien mieux contractions utérines se reproduisaient plus fortes, et l'accouchement s'opérait. Ce stimulant ne produit pas le même effet que le seigle ergoté. Ce dernier a une action prompte, fugace et spéciale sur l'utérus tombé dans l'inertie ; tandis que l'opium, uni à l'ammoniaque, a des effets plus durables et est plus particulièrement indiqué dans la saignéedébilité réelle et générale.
. Lorsque les tranchées Il n'est pas d'accoucheur qui suivent ln'accouchement sont trop violente,ait été à même de reconnaître le bienfait de l'opium seul peut administré après un accouchement très-douloureux et qui a jeté le trouble dans toutes les calmerfonctions ; on donne alors il rend le sirop diacode ou le lauda-num liquide en potion à prendre par cuillerées de temps calme au système nerveux et rétablit en même tempsle rhythme naturel de la circulation et l'harmonie organique.
DYSENTERIE. — 11 ne faut donner l'opium dans la dysenterie que lorsquuy a absence d'inflammation ou d'état bilieux, saburral. Dans la prenne»périodevive irritation locale pouvant faire craindre une métrite et une péritonite, la dysenterie se manifeste souvent par des symptômes inflamma-toires ou bilieux, qu'il faut d'abord combattre dans le premier cas par w-antiphlogistiques, telles que la saignée, les sangsues suite de manoeuvres pratiquées sur le bas-ventre oul'anusutérus, et dans le second par l'ipécacuanha. Ce dernier peut être rempiwpar la racine de bryone, le narcisse des prés, l'asaret ou la racine de v •letle. Je fais toujours précéder de l'un de ces vomitifs l'administrationw-l'opium. Celui-ci ramène ensuite à haute dose agissant puissamment et promptement sur le calme en faisant cesser l'irritation'.testinale qui provoque les évacuations; mais cet effet ne doit avoir iueuq^graduellement et au moyen de petites doses souvent_ répétées. U^Jsystème nerveux,pression trop brusque de la sécrétion du mucus et de l'écoulement o^^peut avoir des inconvénients. C'est surtout dans enraie les dysenteries eP1"™'^accidents bien mieux que l'opium triomphe. On le donne alors par la bouche ou enIaveausjjassocié aux mucilagineuxsaignée. « L'effroyable dysenterie rhurnatisMie^__
(1) Archives générales Lorsque les tranchées qui suivent l'accouchement sont trop violentes, l'opium seul peut les calmer ; on donne alors le sirop diacode ou le laudanum liquide en potion à prendre par cuillerées de médecine, 1836, t. XI, p. 294.downloadModeText.vuetemps en temps.download 806 sur 1308
'''DYSENTERIE'''. — I1 ne faut donner l'opium dans la dysenterie que lorsqu'il y a absence d'inflammation ou d'état bilieux, saburral. Dans la première période, la dysenterie se manifeste souvent par des symptômes inflammatoires ou bilieux, qu'il faut d'abord combattre dans le premier cas par les antiphlogistiques, telles que la saignée, les sangsues sur le bas-ventre ou l'anus, et dans le second par l'ipécacuanha. Ce dernier peut être remplacé par la racine de bryone, le narcisse des prés, l'asaret ou la racine de violette. Je fais toujours précéder de l'un de ces vomitifs l'administration de l'opium. Celui-ci ramène ensuite le calme en faisant cesser l'irritation intestinale qui provoque les évacuations ; mais cet effet ne doit avoir lieu que graduellement et au moyen de petites doses souvent répétées. Une suppression trop brusque de la sécrétion du mucus et de l'écoulement du sang peut avoir des inconvénients. C'est surtout dans les dysenteries épidémiques que l'opium triomphe. On le donne alors par la bouche ou en lavement, associé aux mucilagineux. « L'effroyable dysenterie rhurnatismale, causée
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nar l'humidité^ et le froid, qui fit tant de ravages dans l'armée prussienne<references/>
- «1.1792} tant qu'on la combattit, comme c'était alors l'usage, par la rhu-
barbeenipoudre; ne redevint curable et ne cessa que quand on lui opposa
sénéralenient l'opium. En Algérie, nos soldats atteints de dysenterie sont
traités; après que l'on a combattu l'inflammation, par l'ipécacuanha et
;j!opium:;ce.dernier médicament est le plus souvent administré en lave-ijnent;;î- ■■:■■■' ■[777]
.siSydenham, par l'humidité etle froid, après luiqui fit tant de ravages dans l'armée prussienne en 1792, Sènnerttant qu'on la combattit, Brunnercomme c'était alors l'usage, Wepffer et Ramazzinipar la rhubarbe en poudre, ontpréconisé ne redevint curable et ne cessa que quand on lui opposa généralement l'opium dans le traitement . En Algérie, nos soldats atteints de la dysenterie. Degner, Pringle,Youngsont traités, Zimmermann après que l'ont regardé comme dangereux dans cette maladie,fl suffit de lire on a combattu l'histoire des épidémies de dysenterieinflammation, observées par Stoll,pour se convaincre que ces opinions contradictoires, émises par des méde-cinsl' également recommandables, tiennent à ce quipécacuanha et l'ils ont eu à traiter desd|sèhtéries dont opium : ce dernier médicament est le génie épidémique était différentplus souvent administré en lavement.
Sydenham, et, après lui, Sennert, Brunner, Wepffer et Ramazzini, ont préconisé l'!;:Ï)IAMHÉEopium dans le traitement de la dysenterie. — Dans les diarrhéesDegner, Pringle, Young, Zimmermann l'opium agit ont regardé comme dangereux dans la cette maladie. Il suffit de lire l'histoire des épidémies de dysenterie, observées par Stoll, pour se convaincre que ces opinions contradictoires, émises par des médecins également recommandables, tiennent à ce qu'ils ont eu à traiter des dysenteries dont le génie épidémique était différent.
■ etexige '''DIARRHÉE'''. — Dans les diarrhées, l'opium agit comme dans la dysenterie et exige dans son emploi les mêmes précautions. Il serait nuisible dans ladiarrhée critique, qui soulage toujours le malade et souvent le guérit. Onjeutindire peut en dire autant de tout autre hypersécrétion qui aurait le même carac-tère,caractère. -^Dans la diarrhée aiguë, l'opium, administré en potion, en lavementonji ou en-fomentation dans des véhicules appropriés, suffit ordinairement,cp.m.e;comme moyen curatif. Mais, dans la diarrhée chronique, il n'a qu'un effetpalliatif etmomentanéet momentané. On l'associe alors avec avantage aux astringents, au«pussous-nitrate.de bismuth, etc., ou l'on met alternativement en usage ces.diverses substances suivant les indications.
!i CHOIERA'''CHOLÉRA'''. — Dans la diarrhée prémonitoire ou qui précède le choléra, lelaudanum en potion et en lavement, simultanément employés, m'a presque toujours réussi chez les malades qui ont eu la précaution de se tenir au lit et d'exciter la transpiration au moyen de l'infusion chaude de menthe, ou de thé légèrement alcoolisée, prise par tasses fréquemment répétées.
Dans le choléra, l'opium doit être administré dès le début et à haute dose, parce que dans cette affection le trouble nerveux prédomine. Dans un cas de choléra avec convulsions horribles, vomissement affreux, sueur froide, pouls à peine sensible, Sydenham donna d'abord 25 gouttes de son laudanum en potion dans une cuillerée d'eau de cannelle spiritueuse ; il se tint ensuite l'espace d'une demi-heure auprès du malade, et voyant que cette première dose ne suffisait pas pour arrêter le vomissement et apaiser les convulsions, il fut obligé de réitérer plusieurs fois le remède et d'en lavementaugmenter toujours la dose, simultanément employésayant soin de laisser assez d'intervalle entre chaque prise, mpour voir ce qu'a presqueil pouvait espérer de la précédente avant que d'en donner une nouvelle. Par ce moyen, les symptômes se calmèrent. Cependant, afin de prévenir la rechute, Sydenham fit encore prendre de temps en temps du laudanum, à doses décroissantes, et recommanda le repos le plus absolu durant quelques jours.
toujoursEn employant ainsi l'opium, j'ai réussi , dans le choléra épidémique de 1832, à arrêter la marche si rapide de cette affection chez les quelques malades qui ont eu . Comme Sydenham, je l'administrais toujours avec une très-petite quantité de véhicule. Dans le choléra algide, j'employais de préférence la précaution teinture ammoniacale d'opium (élixir parégorique du Codex), afin, tout en calmant les symptômes nerveux, d'exciter plus promptement le système circulatoire et de se tenir provoquer ainsi une réaction plus prompte. Je tenais en même temps le ventre libre au litmoyen de lavements composés de miel de mercuriale et de sel de Glauber, parce que j'avais remarqué que la suppression subite des selles augmentait l'intensité de la maladie.
et (Dans l'épidémie de 1866, il a été d'éxcitér' la transpiration observation constante, que si les opiacés calmaient les phénomènes au moyen de début, en atténuaient l'infusion chaude de mentheintensité, ouleur
iéthé légèrement alcoolisée, prise parlasses fréquemment répétées.
'vDahsule choléra; l'opium doit être administré dès le début et à haute[778]
doséi parce emploi prédisposait singulièrement aux congestions réactionnelles cérébro-méningées. C'est ce dont j'ai pu me convaincre auprès du nombre considérable de cholériques que j'ai soignés à Boulogne et dans cette affection le trouble nerveux prédomineles environs. Dans Au bout de quinze jours, j'ai dû en restreindre énormément l'usage et surtout en diminuer les doses. L'opium qui, dans la même localité, avait réussi en 1849 et en 1854, dans une constitution médicale différente, est devenu, dans la dernière apparition du fléau, d'unemploi dangereux et d'une indication difficile. A la fin de l'épidémie, j'en étais arrivé à ne plus prescrire les opiacés que comme médication adjuvante. Le choléra ne se présentait pas avec le même caractère ; le génie épidémique n'était plus le même.)
cas de choléra avec convulsions horribles, vomissement affreux, sueur froide, pouls à peine sensible, Sydenham donna d'abord 25 gouttes de M-laudaiium dans une cuillerée d'eau de cannelle spiritueuse; il se tint 'ensuiteJGLUCOSURIE'espace d'une demi-heure auprès du malade, et voyant que cette ; première dose ne suffisait pas pour arrêter le vomissement et apaiser les ; |onvulsi6ns,'il fut obligé de réitérer plusieurs fois le remède et dou 'en aug- ffWertoùjôiirs la dosej ayant soin délaisser assez d'intervalle entre chaque jjnse> pour voir ce qu'il pouvait espérer de la précédente avant que dDIABÈTE SUCRÉ'en u Y*¥$-une nouvelle. Par ce moyen, les symptômes se calmèrent. Cepen- ;:'r$îv^'^è prévenir la rechute, Sydenham fit encore prendre de temps l'Ifi^P? dû-laudanum, à doses décroissantes, et recommanda le repos le Wj|p?ra durant quelques j ours.V^I'Dptoyaht ainsi l'opium, j'ai réussi, dans le choléra épidémique deï. S* Prêter la marche si rapide de cette affection chez quelques malades.'î^™ÏÏf:§|ûëhhâm, je l'administrais toujours avec une très-petite quantité ■ o,e>vehiculè.' Dans le choléra algide, j'employais de préférence la teintureammoniacale d'opium (élixir parégorique du Codex), afin, tout en calmant - ^^yiiptômes nerveux, d'exciter plus promptement le système circulatoire; « le provoquer ainsi une réaction plus prompte. Je tenais en même temps :J Te™e'ibre au moyen de lavements composés de miel de mercuriale et«n!. dauber,, parce que j'avais remarqué que la suppression subite des' £ jutait l'intensité de la maladie. '' césTi -pidéin*ede 1866> il[ a été d'observation constante, que si les opia--. calmaient les phénomènes au début, en atténuaient l'intensité, leurdownloadModeText.vue.download 807 sur 1308 778 PAVOT. emploi prédisposait singulièrement aux congestions réactionnelles cérébro-méningées. C'est ce dont j'ai pu me convaincre auprès du nombre considé-rable de cholériques que j'ai soignés à Boulogne et dans les environs, kbout de quinze jours, j'ai dû en restreindre énormément l'usage et surtouten diminuer les doses. L'opium qui, dans la même localité, avait réussi en1849 et en 1854., dans une constitution médicale différente, est devenu, dansla dernière apparition du fléau, d'un emploi dangereux et d'une indicationdifficile. A la fin de l'épidémie, j'en étais arrivé à ne plus prescrire les opia-cés que comme médication adjuvante. Le choléra ne se présentait pas avecle même caractère; le génie épidémique n'était plus le même.) GLUCOSURIE ou DIABÈTE SUCRÉ.—AEtius— AEtius, Willis, Waren, Rollo, Hufeland,
Moncy et d'autres auteurs, ont vanté les bons effets de l'opium dans cette
maladie. Moncy (1) veut qu'on élève progressivement la dose de ce médica-