Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Houx (Cazin 1868)

105 octets ajoutés, 12 septembre 2016 à 17:01
aucun résumé de modification
== Houx ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Ilex aquifolium]]''
<center>HOUX. Ilex aqmfoliumaquifolium. L.
- ''Ilex aculeata''. GC. BAUHBauh. — llex ''Ilex aculeata baccifera''. TOURNTourn. — Aquifolimn''Aquifolium spinosum''. LAMLam. — ''Agrifolium''. DODDod. — ''Agrifolium''. PLINPlin.
Houx épineux, — grand houx, — housson, — gréou, — agréfous, — agriou, — garnisgarrus,grand-pardon, — agaloussé, — bois franc.
AQUIFOLIACÉES. Fam. nat. — TÊTRANDRIE TÉTRANDRIE TÉTRAGYNIE. L.</center>
Le houx, arbre toujours vert, s'offre partout à nos yeux, dans les bois,
dans les haies, etc. On en fait des palissades, des clôtures solides, etc.
Le houx, arbre toujours vert, s'offre partout à nos yeux, dans les bois, dans les haies, etc. On en fait des palissades, des clôtures solides, etc. '''Description'''. — Tiges de 1 mètre environ, quelquefois plus, à rameaux lisses,souples et d'un beau vert.— Feuilles persistantes, alternes, pélioléespétiolées, coriaces, luisantes,garnies à leurs bords d'épines fortes et longues. — Fleurs petites, blanches, nom-breusesnombreuses, axillaires, ordinairement hermaphrodites, auxquelles succèdent de petites taiesbaies
sphériques, d'un rouge vif, renfermant quatre semences cannelées.
'''Parties usitées'''. — Les feuilles, l'écorce, les fruits.
'''Récolte'''. — Les feuilles de houx doivent être cueillies au moment où la floraisoncommence. Elles sont d 'une couleur vert jaunâtre lorsqu'elles sont desséchées.
'''Propriétés physiques et chimiques ; usages économie»"*économiques'''. - Les feuilles sont inodores, d'une saveur âpre et amère, désagréable. Lassaigne en a retiré : de la cire, de la chlorophylle, une matière neutre et incristallisable, non décomposable par les acides et les alcalis, mais bien par l'alcool ; une matière colorante jaune, de la gomme, de l'acétate de potasse, du muriate de potasse et de chaux, du sulfate et du phosphate de chaux, du ligneux. Deleschamps, qui a repris ce travail, a extrait des feuilles de houx un produit auquel il a donné le nom d’''ilicine'', et qu'il regarde comme le principe actif de la plante. Ce produit est d'une couleur brune, peu foncée ; il absorbe
•*- Les feuilles sont inodores, d'une saveur âpre et amère, désagréable. Lassaigne e
retiré : de la cire, de la chlorophylle, une matière neutre et incristallisable, noni aeco-
posable par les acides et les alcalis, mais bien par l'alcool; une matière coloran te J ai ^
de la gomme, de l'acétate de potasse, du muriate de potasse et de chaux, du suiia
du phosphate de chaux, du ligneux. Deleschamps, qui a repris ce travail, a extra'
feuilles de houx un produit auquel il a donné le nom àHlicine, et qu'il regarde ce-
lé principe actif de la plante. Ce produit est d'une couleur brune, peu foncée^u»^__
(1) Bulletin général de thérapeutique, t. XLIV, p. 387.[519]
(2) Ed. med. Journ. et Gazette médicale rapidement l'humidité de Parisl'air, 14 maice qui, probablement, le rend incristallisable. 1859.downloadModeText.vueIl n'est pas généralement considéré comme un principe immédiat, mais comme un composé de plusieurs autres principes, parmi lesquels se trouve celui ou ceux auxquels le houx doit ses propriétés physiologiques et thérapeutiques.download 548 sur 1308
L'eau et l'alcool faible s'emparent des principes actifs du houx. Avec la seconde écorce de houx, on prépare la glu, substance molle, tenace, visqueuse, filante, peu soluble dans la salive, et agglutinant les lèvres lorsqu'on la mâche, s'épaississant par le froid, se liquéfiant par la chaleur, soluble dans l'alcool et dans les huiles fixes et volatiles, mais très-peu dans l'eau pure.
HOUXLe bois de houx, qui est dur, solide et susceptible de prendre un beau poli, est précieux pour les tourneurs, les tabletiers, les couteliers, etc.
519
rapidement l'humidité de l'air, ce qui, probablement, le rend incristallisable. Il n'estpas généralement considéré comme un principe immédiat, mais comme un composé deplusieurs autres, principes, parmi lesquels se trouve celui ou ceux auxquels le houx doitses. propriétés-physiologiques et thérapeutiques. L'eau et l'alcool faible s'emparent des principes actifs du. houx. Avec la secondeécorce de houx, on prépare la glu, substance molle, tenace, visqueuse, filante, peu so»-luMedâhs'lâ salive, et agglutinant les lèvres lorsqu'on la mâche, s'épaississant parjefroidj se.liquéfiant par la chaleur, soluble dans l'alcool et dans les huiles fixes et vola-ffle'sj'inais très-peu dans l'eau pure. - té bois de houx, qui est dur, solide et susceptible de prendre un beau poli, est pré--cieuîpour les tourneurs, les tabletiers, les couteliers, etc. <center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. i l'irfrÉniEUR. —Décoction des feuilles fraî- ;'elles'du sèches, 30 à 60 gr. par kilogrammed'eau. ' Vin {1 djefenilles sur 24 de vin blanc), 100 à,200 :'gr.. "..-. Poudre,. 4 à; 12 et même 15 gr. dans l'eau oudans lé vin blanc. Bïtrait, 2 à .'4 gr. Baies,,10 à:12 comme purgatives, en macéra-tion '.pendant douze heures. Âi'BxïÉniEtiR. — Décoction des feuilles fraî-ches ou sèches, en lavement, 15 gr. pour la ; quantité d'eau convenable. — Feuilles pi-.Iées. en.;çatap!asme, etc. ffilCIMË. —3,-6, 9 et 12 décigr., et même' .2 gr., sous forme pilulaire comme moins désagréable au goût. MUtàtiàn fébrifuge. — On administre lesfeuilles-de houx, dans les fièvres intermit-tentes":' ' '</center>
{|align="center"
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |
A L'INTÉRIEUR. —Décoction des feuilles fraîches ou sèches, 30 à 60 gr. par kilogramme d'eau.<br \>
Vin (1 de feuilles sur 24 de vin blanc), 100 à 200 gr.<br \>
Poudre,. 4 à 12 et même 15 gr. dans l'eau ou dans le vin blanc.<br \>
Extrait, 2 à 4 gr.<br \>
Baies, 10 à 12 comme purgatives, en macération pendant douze heures.<br \>
A L'EXTÉRIEUR. — Décoction des feuilles fraîches ou sèches, en lavement, 15 gr. pour la quantité d'eau convenable. — Feuilles pilées en cataplasme, etc.<br \><br \>
ILICINE. 3, 6, 9 et 12 décigr., et même 2 gr., sous forme pilulaire comme moins désagréable au goût.
''Médication fébrifuge''. — On administre les feuilles de houx, dans les fièvres intermittentes :<br \>
1° En décoction, à la dose de 15 gr. dans
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" |
240 à 300 gr. d'eau, réduite à moitié, passée et administrée en une seule fois, deux heures avant l'accès, pendant huit, quinze jours et même plus, lors même que la fièvre a cédé aux premières doses ;<br \>
2° En substance, à. la dose de 4 à 12 gr., macérée à froid dans du vin blanc, donnée deux ou trois heures avant l'accès, et répétée quatre, cinq, six fois et plus, suivant les cas ;<br \>
3° En extrait, pris en nature ou sous forme pilulaire, dont on peut porter la dose à 6 gr., lorsque la fièvre persiste ;<br \>
4° En lavements, à la dose de 15 gr. de feuilles fraîches ou sèches de houx dans une quantité d'eau nécessaire.<br \>
Suivant Constantin, à qui ce mode d'administration est dû, ces lavements ont l'avantage de procurer des garde-robes assez abondantes, sans troubles ni coliques.<br \>
Ilicine, aux doses indiquées ci-dessus, jusqu'à la disparition complète des accès.
|}
240 à 300 gr. d'eau, réduite à moitié, pissée
et administrée en une seule fois, deux heures
avant l'accès, pendant huit, quinze jours et
même plus, lors même que la fièvre a cédé
aux. premières doses;
2° En substanceL'ingestion du houx dans l'estomac, à. la dose de 4 à 12 gr.thérapeutique,macérée à froid dans du vin blancproduit, donnéedeux après huit minutes ou trois heures avant un quart d'heure, du malaise, quelques picotements, de la pesanteur, et surtout un sentiment de chaleur à l'accèsépigastre, qui bientôt s'étend au ventre, à la poitrine et répétéequatremême aux membres. Cette chaleur, cinqquand elle se généralise, six fois dure trois heures et même plus: elle se fait sentir au toucher de la peau. Le pouls reste calme. I1 n'y a pas de nausées, suivant mais fréquemment des coliques, bien qu'en général lescas;selles restent dures. Si l'estomac est irrité ou très-susceptible, il survient des douleurs, des rapports âcres, des vomituritions glaireuses, etc. (Barbier).
3° En extrait, pris en nature ou soLes baies de houx exercent sur l'is formepilulaire, dont on peut porter appareil digestif une excitation qui provoque le vomissement et la dose à 6 grpurgation.,lorsque la fièvre persiste ;
4° En lavementsLes feuilles de houx sont toniques et ont été considérées aussi comme sudorifiques. On les a prescrites dans la pleurésie, le catarrhe chronique, à la dose de 15 grvariole, les affections rhumatismales. deParacelse les employait en décoction dans les affections arthritiques. Mais c'est surtout comme fébrifuges que les feuilles fraîches ou sèches de houx ont été préconisées vers la fin du siècle dernier. Durande, médecin de Dijon<ref>''Historique de la Société royale de médecine'', t. IV, p. 342</ref>, les ayant vu employer contre les fièvres intermittentes par un homme étranger à l'art de guérir, les a administrées avec succès. Il a rapporté plusieurs cas de guérison par leur emploi quand les fièvres avaient résisté au quinquina. Cependant ce fébrifuge était tombé dans unequantité dl'eau nécessaireoubli quand Rousseau<ref>''Nouveau Journal de médecine'', 1822, t.XIV, p. 14</ref> le soumit à de nouveaux essais et consigna, dans un mémoire couronné par l'Institut, les nombreux succès qu'il en avait obtenus. Cet auteur rapporte, non-seulement ses propres observations,
Suivant Constantin, à qui ce mode d'admi-nistration est dû, ces lavements ont l'avan-tage de procurer des garde-robes assez abon-dantes, sans troubles ni coliques.Ilicine, aux doses indiquées ci-dessus, jusqu'à____________________
la disparition complète des accès.<references/>
. L'ingestion du houx dans l'estomac, à dose thérapeutique, produit, après
huit minutes ou un quart d'heure, du malaise, quelques picotements, delà
pesanteur, et surtout un sentiment de chaleur à l'épigastre, qui bientôt
s'étend au ventre, à la pôitririe et môme aux membres. Cette chaleur, quand
elle se généralise, dure trois heures et même plus : elle se fait sentir au tou-
cher -de la peau. Le pouls reste calme. 11 n'y a pas de nausées, mais fré-
Cùemraent des coliques, bien qu'en général les selles restent dures. Si
l'estomac ..est irrité ou très-susceptible, il survient des douleurs, des rap-
pofeâcres,.des vomituritions glaireuses, etc. (Barbier),
'"febaies de houx exercent sur l'appareil digestif une excitation qui pro-
«opele vomissement et la purgation.
bès-féuilles de houx sont toniques et ont été considérées aussi commesûdorifiguës. On les a prescrites dans la pleurésie, le catarrhe chronique,[520]
| variole, les affections rhumatismales. Paracelse les employait en décoc-tion dans les affections arthritiques. Mais c'est surtout comme fébrifugesQue tes feuilles mais aussi celles de houx ont été préconisées vers la fin du siècle dernierReil,uu^ndé^rnédecin de Dijon (1)Constantin, les ayant vu employer contre les fièvres in-rattentes Raymond, Delormel et Serrurier, etc., etc. Magendie, chargé par un homme étranger à l'art Institut de guérir, vérifier les faits rapportés par Rousseau, a administréesJe'fli^^expérimenté sur treize femmes atteintes de fièvres intermittentes de types divers, et avec toutes les précautions propres à s' ^ a raPP°rté plusieurs cas assurer de guérison par leur emploi quand«s tièyrés.avaient résisté au quinquina. Cependant ce fébrifuge était tombédàif- ukkl' ?uand Rousseau (2) le soumit effet exclusif du médicament. Il leur a donné des feuilles de houx à la dose de nouveaux essais et consigna4,8, et même 15 gr.Sv;uii'Pémoire couronné par jour, soit en décoction dans l'Instituteau, soit en macération dans le vin. Toutes ces femmes ont été guéries. En général, les nombreux succès quaccès n'ont pas cessé brusquement, comme il enarrive par l'emploi des préparations de quinquina ; ils se sont toujours plus ou moins prolongés ; cependant dans aucun cas la fièvre n'a résisté, et a été, au contraire, guérie après vingt jours de séjour à l'hôpital.
WLes observations de Bodin (1)<ref></ref> et Saint-0.bte.nus. Cet auteur rapporteAmand présentées à l'Académie de médecine de Paris en novembre 1827, non-seulement ses propres observationscelles de Hubert (2)<ref></ref>,confirment en tous points les faits rapportés par Rousseau et Magendie.
'fi) Ë!r!5"Vde la Société roqale Les observations que nous venons de citer en faveur des feuilles de médecinehoux employées comme fébrifuges, t. IVayant été recueillies par des hommes dignes de foi, psont de nature à appeler l'attention des médecins dont les efforts tendent à simplifier les moyens thérapeutiques et à les mettre à la portée du pauvre. 342lJ) «mm. Journal de médecineLes fébrifuges ne sauraient être trop nombreux, 1822car tel d'entre eux qui échoue dans une circonstance, t. XIV, p. 14downloadModeText.vueréussira dans une autre où divers moyens auront été inutilement employés.download 549 sur 1308
 520 HOUX. mais aussi celles de Reil, de Constantin, Raymond, Delormel et Serru-rier, etc., etc. Magendie, chargé par l'Institut de vérifier les faits rapportéspar Rousseau, a expérimenté sur treize femmes atteintes de fièvres intermit-tentes de types divers, et avec toutes les précautions propres à s'assurer del'effet exclusif du médicament. Il leur a donné des feuilles de houx à la dosede 4, 8, et même 15 gr. par jour, soit en décoction dans l'eau, soit en ma-cération dans le vin. Toutes ces femmes ont été guéries. En général, lesaccès n'ont pas cessé brusquement, comme il arrive par l'emploi des prépa-rations de quinquina; ils se sont toujours plus ou moins prolongés; cepen-dant dans aucun cas la fièvre n'a résisté, et a été, au contraire, guérie aprèsvingt jours de séjour à l'hôpital. Les observations de Bodin (1) et Saint-Amand présentées à l'Académiede médecine de Paris en novembre 1827, celles de Hubert (2), confirmenten tous points les faits rapportés par Rousseau et Magendie. Les observations que nous venons de citer en faveur des feuilles de houxemployées comme fébrifuges, ayant été recueillies par des hommes dignesde foi, sont de nature à appeler l'attention des médecins dont les efforts ten-dent à. simplifier les moyens thérapeutiques et à les mettre à la portée dupauvre. Les fébrifuges ne sauraient être trop nombreux, car tel d'entre eusqui échoue dans une circonstance, réussira dans une autre où divers moyensauront été inutilement employés. Nous devons dire que Chomel (3)<ref></ref>, qui a répété les expériences sur lapoudre des feuilles de houx à l'hôpital de la Charité, n'en a obtenu aucunrésultat favorable. Ses conclusions sont trop opposées aux résultats quenous venons de citer pour être adoptées sans contrôle. « Il y a lieu decroire, disent Mérat et Delens, que l'agent thérapeutique était mauvais,soit que les feuilles eussent été mal récoltées, mal préparées, soit que lemédicament ait été mal pris, circonstances très-fréquentes dans les hô-pitauxhôpitaux
Je n'ai employé les feuilles de houx en poudre que dans deux cas de
(3) Académie de médecine, séance du 19 janvier 18C0.
downloadModeText.vue.download 550 sur 1308____________________  <references/>
146 870
modifications

Menu de navigation