Clutterburck<ref>''The London med. Gaz.'', 1838.</ref> a administré le colchique avec avantage dans l'inertie de l'utérus, tenant à une vive irritation de son parenchyme et de ses ligaments. Il a vu le bulbe en poudre produire cet effet chez quatre femmes en couche. Metta<ref>''Il filiatre Sebezio'', 1843.</ref> a employé le même moyen pour favoriser l'expulsion du placenta chez une femme qui, dans le cours d'une fièvre bilieuse, avait été atteinte d'avortement. Selon ce dernier, l'action serait opposée à celle du seigle ergoté.
Chrishelm<ref>''Gersen und Julius Magazin'', t. VII, p. 370.</ref> dit avoir combattu le tænia par le vin de colchique, à la dose d'une cuillerée à café deux ou trois fois par jour ; . On rapporte<ref>''Rust's Magazin'', t. XXI, c. II, p. 270.</ref> qu'un ver
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{|align="center"
|-|Teinture de fleurs de colchique ||4 || grammes.
|-
|Eau ||100 || -
|-
|Sirop de fleurs d'oranger ||30 || -
|}