|nomcourtsuivant=Colchique
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__TOC__
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== Cognassier ==
Nom accepté : ''[[Cydonia oblonga]]''
'''Récolte'''. — Les coings se récoltent et se conservent comme les autres fruits à pépins.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Ses fruits exhalent uneo««June odeur suave, fragranlefragrante, qui se communique fortement aux substances avec lesquelles ils s°sont en contact. Leur saveur âpre, austère, un peu acide et très-astringente, s'affaiblit parle temps, disparaît en partie par la dessiccation, et se transforme par la cuisson en un gogoût sucré aromatique très-agréable. L'analyse y a découvert la présence de l'acide mas-ses malique. Ses pépins contiennent, sous un endocarpe brun et coriace, une substance blanc 'downloadModeText.vue.download 362 sur 1308 COIGNASSIER. 333 douce mucilagineuse, tellement abondante que h gr. de ces semences donnent la con-sistance du blanc d'oeuf à 120 gr. d'eau. (Fereira considère ce mucilage comme unesubstance particulière qu'il nomme cydonin.) C'est ce mucilage que les coiffeurs appellentbandoline. Cependant ils substituent aujourd'hui aux semences de coings, celles depsyllium ou le carragaheen, qui sont d'un prix beaucoup moins élevé; de plus ils yêjoutent de l'alcool aromatisé. PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.blanche
À L'INTÉHIEOR. — Coings, suc étendu dans Q. S.
d'eau pour boisson.Sirop, de 50 à 100 gr., en potion ou pu-.•Rob et gelée. (6 sur 10 d'eau et 4 de sucre),[333]
de 100 à 200 douce mucilagineuse, tellement abondante que 4 gr.Sirop composé, aromatisé, de 50 ces semences donnent la consistance du blanc d'oeuf à 100 120 gr.Semencesd'eau. (Fereira considère ce mucilage comme une substance particulière qu'il nomme cydonin.) C'est ce mucilage que les coiffeurs appellent bandoline. Cependant ils substituent aujourd'hui aux semences de coings, en- macérationcelles de psyllium ou le carragaheen, qui sont d'un prix beaucoup moins élevé; de 10 à. 30 grplus ils y ajoutent de l'alcool aromatisé. par
kilogramme d'eau.
.Mucilage, étendu- dans Q. S. d'eau.
(On a proposé de l'évaporer à siccité, depulvériser le résidu, afin d'obtenir à volontéun mucilage par le mélange de cette pondreavec l'eau<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.)</center>
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | À L'INTÉRIEUR. — Coings, suc étendu dans ''Q.S.'' d'eau pour boisson.<br \>Sirop, de 50 à 100 gr., en potion ou pur.<br \>Rob et gelée. (6 sur 10 d'eau et 4 de sucre), de 100 à 200 gr.<br \>Sirop composé, aromatisé, de 50 à 100 gr.<br \>Semences, en macération, de 10 à 30 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Mucilage, étendu dans ''Q.S.'' d'eau.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | (On a proposé de l'évaporer à siccité, de pulvériser le résidu, afin d'obtenir à volonté un mucilage par le mélange de cette poudre avec l'eau.)<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. —Pulpe — Pulpe décoctée, ''Q. S. '' pourcataplasme.<br \>Semences décoctées, ''Q.S.'', pour lotions, fomentations, injections, etc.|}
Semences décodées, Q. S., pour lotions, fo-
mentations, injections, etc.
Les coings sont astringents et conviennent dans les diarrhées et les dysen-teries dysenteries chroniques, l'hémoptysie, la métrerrhagiemétrorrhagie, les flux hémorrhoïdaux,la leucorrhée atonique, la faiblesse des organes digestifs, etc.
Les semences sont émollientes et adoucissantes; elles sont prescrites dansles gerçures du sein et des lèvres, la brûlure, les ophthalmies aiguës, etc. Ellesconviennent en décoction dans les irritations des voies digestives et uri-naires urinaires et dans la bronchite, la diarrhée, etc.
Le mucilage de semences de coing peut très-bien remplacer la gommearabique; il possède toutes les qualités de cette substance. On s'en sert enpharmacie pour favoriser la solution et l'incorporation des substances rési-neuses résineuses et gommo-résineuses avec différents médicaments.
Dans le traitement des hémoptysies sans molimen vers l'organe malade,ainsi que dans celui des diarrhées chroniques et atoniques, j'ai souventprescrit la décoction de coings coupés par morceaux, et mêlée à égale quan-tité quantité de décoction de semences de la même plante. Ce mélange, à la fois mu-cilagineux mucilagineux et astringent, produit un très-bon effet.
: Chez les enfants atteints de diarrhées abondantes, qui les jettent promp-feinent promptement dans une extrême débilité, j'emploie avec succès, par petites cuille-rées cuillerées fréquemment répétées, une mixture composée de sirop de coing 30 gr.,d'infusion concentrée de sauge 60 gr. Je fais quelquefois appliquer en mêmetemps sur le bas-ventre des fomentations tièdes de décoction vineuse decoings préalablement coupés par tranches. Ces moyens sont d'autant plusefficaces, qu'il existe moins d'irritation intestinale, ainsi que je l'ai observédans une diarrhée qui a régné épidémiquement chez les enfants au-dessousdélde l'âge dé de deux ans pendant l'été de 1846, et qui, par le prompt épuisementqu'elle causait, semblait présenter quelque analogie avec le choléra.
Le vin de coing, obtenu par la macération dans le vin de ce fruit divisé parfranchestranches, convient dans la faiblesse générale, dans les convalescences etchez les vieillards ; mais il a l'inconvénient de produire la constipation. CeMD. vin est employé à l'extérieur dans le relâchement du vagin, les chutes de lamatrice, le boursouflement des gencives, etc.
J'ai vu employer avec succès, contre la chute du rectum, un cataplasme<te de pulpe de coing. Solenander employait contre l'ophthalmie chronique ladécoction de feuilles de coignassier, avec laquelle il faisait bassiner les yeux«,« de temps en temps. Le mucilage de semences de coing, mêlé aux colfyrescollyres
résolutifs et irritants, sert à en modérer l'activité.
[[Catégorie:Cazin 1868]]