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L'opium et la belladone, considérés comme antidotes réciproques, ont
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(1) ''Lond. med. obs. and inquir''., t. VI, p. 223.
4° La première indication à remplir dans l'empoisonnement par l'une on l'autre substance est d'évacuer l'estomac par les vomitifs ou la pompe aspirante ; la seconde d'administrer l'agent antagoniste à close élevée et fractionnée, en se guidant sur l'apparition des symptômes physiologiques spéciaux à l'antidote, et surtout sur l'état de la pupille. Il faut arrêter l'emploi de la substance antagoniste aussitôt que son action physiologique a suffisamment contre-balancé celle du poison.
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(1) Union médicale, 5 juillet 1859.
Bailey (6) rapporte un assez grand nombre de cas de névralgies faciales guéries d'une manière rapide à l'aide de la belladone prise à l'intérieur, sous forme de teinture ou d'extrait, aune dose assez élevée. Toutefois,le praticien anglais avoue que cette médication ne lui a pas toujours réussi, el
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(1) Bibliothèque germanique, t. V, p. 45.
J'ai apaisé comme par enchantement des migraines très-intenses en mettant dans l'oreille du coton imbibé de teinture de belladone, et en frictionnant à diverses reprises la partie douloureuse avec cette même teinture. 0n peut aussi dans ce cas appliquer l'extrait de cette plante. Piorry arrête presque immédiatement cette espèce de migraine qu'il attribue à une névrose de l'iris (iralgie), en frictionnant les paupières avec l'extrait de belladone étendu d'une suffisante quantité d'eau pour lui donner une consistance sirupeuse.
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(1) Bouçhardat, Annuaire, 1849, p. 48.
L’expérimentation clinique prouve chaque jour ce fait depuis longtemps reconnu par Debreyne, que la belladone est le spécifique du phénomène convulsion, et qu’elle est l’antispasmodique par excellence. — Tr* seau (4) prescrit la poudre des feuilles à la dose de 1, 2 et 3 centigr. dans
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(1) Thérapeutique appliquée, p. 11.
Comment a-t-on acquis cette triste conviction? A-t-on répété les essais de Miinch, ou n’a-t-on opposé que des préventions, des idées systématiques, des raisonnements non justifiés par l’expérience? Swilgué affirme que l’on n’a fait en France aucune recherche propre à déterminer le degré de confiance que la belladone peut mériter sous le rapport de sa propriété antilyssique. S’il est permis d'élever des doutes sur cette propriété, il ne l'esl pas moins de se garantir de ce scepticisme qui nous fait trop souvent regarder comme faux tout ce qui contrarie notre manière de voir ou nos préventions. On ne peut rejeter tous les faits observés par Munch sans suspecter la bonne foi de ce ministre protestant. La justice et la raison invoquent ici l’expérience clinique, qui seule peut juger en dernier ressort cette importante question. »
HYSTÉRIE — On a cité des faits qui prouvent l'efficacité l’efficacité de la belladonedans certains cas d'hystérie. En général, dans l'hystériel’hystérie, la sensibilité estaugmentée, surtout au début des accès. « Quel médecin n'a vu, dit Lan-douzy Landouzy (5;, chez la plupart des hystériques, le moindre bruit, la moindre _______________________
(1) Prax. med. synlagma de morb. extern.
GASTRALGIE. — La belladone réussit ordinairement dans la gastralgie. L'extrait de la racine, associé à l'eau de laurier-cerise, à la dose de 1 centigramme 1/2 à 2 centigr. 1/2, a été employé avec un succès remarquable par Schmidtmann dans un cas de gastralgie contre laquelle on avait en vain mis en usage les médicaments appropriés à ce genre de maladie.—-Hauff (9), Hufeland (10) se sont très-bien trouves de la belladone en pareil cas. Le dernier prescrit 30 gouttes trois fois par jour du mélange de 30 centigr. d’extrait de belladone et de 15 gr. d'eau de laurier-cerise. — Caizergues (11)
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(1) Loco cilalo.
Rostan et Martin-Lauzer (3) font cesser promptement les douleurs dans les coliques hépatiques et néphrétiques, en administrant toutes les quatre ou six heures une pilule contenant 5 centigr. d’extrait d’opium et autant d'extrait de belladone. L’amélioration a lieu dix minutes environ après la prise du médicament, et souvent la crise cesse en moins d’une demi-heure avec une seule pilule. — Pointe, de Lyon, s'est également bien trouvé, au rapport de Martin-Lauzer, de l’opium et de la belladone réunis contre les coliques hépatiques. — Sandras (4) emploie dans les névralgies des conduits biliaires les pilules suivantes : Extrait de belladone, 15 centigr. ; chlorhydrate de morphine, 5 centigr. ; mucilage de poudre inerte Q. S. pour faire 10 pilules ; en prendre une de demi-heure en demi-heure.
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(1) Journal de Hufeland, juillet 1830.
COQUELUCHE. — C’est sans contredit dans la coqueluche que la belladone a peut-être été employée avec le plus d'avantages. Schoeffer, en Allemagne (4) et Marteau de Granvilliers, en France (5) en ont les premiers signalé les bons effets dans cette maladie.—Vinrent ensuite Hufeland (6), qui considéra cette solanée presque comme spécifique; Buchave (7), qui, dans une épidémie de coqueluche en 1784, eut de nombreuses occasions d’en constater l’efficacité ; Rraff(8), dans une épidémie observée à Runckel en 1806, et à laquelle 41 opposa pour tout traitement l’infusion de 1 gr. 20 centigr. de racines et de feuilles de belladone dans 30 gr. d’eau bouillante, qu’il administrait trois fois par jour à la close de 3 à 30 gouttes, selon l’âge, jusqu’à l’effet physiologique manifesté par la rougeur du visage, la dilatation des pupilles, etc.
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(1) Journal de médecine et de chirurgie de Malgaigne, 1850.