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Modifications
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(1) Journal de médecine et de chirurgie pratiques, 1812, p. 360.
(2) Union médicale, 31 mai 1859_______________________
\y ^ucnner's, Repertorium fur die Pharmacie, t. XII, p. 135.(1)*'■ Fechner's, Repertorium der Organischm Chemie, t. II, p. 65.(5j RuttJournal de médecine et de chirurgie pratiques''s, Magazine fur die geiammle HeilkunUe, t. XXXII1812, p. 500360.
[58](4) Fechner’s, ''Repertorium der Organischem Chemie'', t. II, p. 65.
rédaction du nouveau Codex, on ne fera plus désormais usage en médecine que d’eau de laurier-cerise et d’amandes amères titrées, c'est-à-dire renfermant une proportion fixe et invariable d’acide cyanhydrique (le chiffre i/louo sera probablement adopté). Le dosage de l’acide cyanhydrique dans ces eaux se pratique au moyen d'une solution titrée de sulfate de cuivre que l’on verse goutte à goutte dans l'eau rendue ammoniacale jusqu'à ce qu'il y ait coloration bleue (Buignet). Chaque équivalent de cuivre employé correspond à 2 équivalents d’acide cyanhydrique. 1
Le ‘’Le lait d’amandes amères'', préparé comme nous l'avons indiqué, est aussi une préparation à la fois simple, sûre et peu coûteuse. L'huile L’huile essentielle et l'acide l’acide cyanhydrique, qui se forment au contact de l’eau, n’ont p;is pas le temps de s'altérer On doit tou- jours toujours la préférer à l’eau distillée d'amandes amères ou de laurier-cerise.
■ _______________________ (1) Annales cliniques de Montpellier, t. I, p. 297.
aucun résumé de modification
'''Description.''' — Tige de 8 à dis mètres, droite. — Feuilles moins longues que celles du pécher, alternes, pétiolées, étroites, pointues, bords finement serrés ; les dentelures de la base glanduleuses.— Fleurs comme celles du pêcher, mais à pétales plus grands et d’un blanc souvent mêlé de couleur de rose (les premières au printemps). — Fruit verdâtre, ovale, composé d’un brou médiocrement épais, ferme, peu succulent, au-dessous duquel se trouve un noyau ligneux, sillonné, renfermant une amande tendre, ovale, terminée en pointe, à son sommet, d’une saveur ''douce'' ou ''amère'' selon l’une des deux variétés de l’arbre dont elle provient, et qui est la seule partie employée en médecine. La seule distinction botanique qu’on puisse établir entre ces deux variétés, c'est que dans la ''variété amère'' le style est de la même longueur que les étamines, et
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que les pétioles sont maculés de points glanduleux, tandis que dans la ''variété douce'' le style est beaucoup plus long que les étamines, et que les glandes, au lieu d’être sur les pétioles, sont à la base des dents des feuilles.
Le lait d'amandes est adoucissant, rafraîchissant, calmant. On l’emploie dans les fièvres, les inflammations des voies urinaires et gastro-intestinales, les phlegmasies cutanées, les irritations nerveuses, les affections catarrhales
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(1) ''Revue de thérapeutique médico-chirurgicale'', 1863, p. 180.
Cullat de Puigien (1) a indiqué un thé d’un nouveau genre fait avec des coquilles d’amandes; voici comme on le prépare : Prenez une poignée de coquilles d'amandes, concassez-les, faites-les bouillir dans 1 litre d'eau pendent une bonne heure; filtrez ensuite à travers un linge de coton fin. Cette boisson, saine et balsamique, se distingue par un goût de vanille très-agréable. Lemaître, de Carpentras, la recommande, mêlée avec du lait, contre les inflammations de poitrine. (Mignot l'a expérimentée contre la co-
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(1) ''Journal des connaissances utiles'', année 1834, p. 41.
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queluche (1), et il conclut de ses essais qu'administrée dès que l'état spasmodique commence à prédominer, elle diminue la violence des quintes. C’est là non un agent curatif, mais un sédatif dont le concours peut être avantageux.)
AMANDES AMÈRES. ''Amygdalæ amaræ.''
Les amandes amères, sauf le goû,goût, doivent présenter les mêmes caractères physiques que les amandes douces.
'''Propriétés chimiques.''' — Les amandes amères contiennent moins d’huile fixe que les amandes douces, mais plus d'émulsine (ou synaptase) que celles-ci. Elles contiennent, en outre, environ de 1 à 2,2 pour 100 d’un principe particulier nommé ''amygdaline''. C’est cette substance et la synaptase qui, au contact de l'eau, donnent naissance à l’huile essentielle (''hydrure de benzoïle''), et à une certaine quantité d'acide cyanhydrique. Ces produits résultent de la réaction de la synaptase sur l’amygdalite, laquelle, comme nous venons de le dire, ne peut s’opérer que par l'intermédiaire de l'eau. Il se forme encore, en même temps, de l'acide formique et du sucre.
''L’huile essentielle d’amandes amères'' est, comme celle de laurier-cerise, incolore, d'une saveur amère et brûlante, d'une odeur qui rappelle celle de l'acide cyanhydrique.
Suivant Kruger de Roslock (3), les amandes amères peuvent donner un 96e de leur poids d’huile essentielle. Cette huile contient beaucoup d’acide prussique anhydre. Schrader (4) a tiré 8.0pour 5 pour 100 d’huile essentielle récemment obtenue, c.oppert Goppert (5) a démontré 14.33 pour 100 d'acide d’acide cyanhydrique dans l'huile l’huile bien préparée. Ainsi que celle de laurier-cerise, elle s’altère facilement. L'essence se transforme en acide benzoïque. Il est donc nécessaire de la renouveler souvent, ou mieux, de lui substituer les amandes douces et l’amygdalite, d’après la formule de Liébig et WoelherWœlher, indiquée ci-dessous. ..
''L eau distillée d’amandes amères '' contient une grande portion d'huile essentielle en excès que l'on sépare par la filtration. Chargée d’huile essentielle, cette eau pourrait être tres-dangereuse, prise à l'intérieur. [D'après D’après les conseils de la commission de
(2) ''Union médicale'', 31 mai 1859
(3) Buchner’s, ''Repertorium für die Pharmacie'', t. XII, p. 135.
(5) Rutt’s, ''Magazine für die gezamnite Heilkude'', t. XXXII, p. 500.
[58] rédaction du nouveau Codex, on ne fera plus désormais usage en médecine que d’eau de laurier-cerise et d’amandes amères titrées, c’est-à-dire renfermant une proportion fixe et invariable d’acide cyanhydrique (le chiffre 1/1000 sera probablement adopté). Le dosage de l’acide cyanhydrique dans ces eaux se pratique au moyen d'une solution titrée de sulfate de cuivre que l’on verse goutte à goutte dans l'eau rendue ammoniacale jusqu'à ce qu'il y ait coloration bleue (Buignet). Chaque équivalent de cuivre employé correspond à 2 équivalents d’acide cyanhydrique.] L’huile fine extraite par expression des amandes amères n'a, ordinairement, aucune des propriétés vénéneuses du fruit. [Le plus souvent l’huile d'amandes douces du commerce est préparée avec le? les ''amandes amères'', parce que le résidu ou tourteau trouve de nombreuses applications en parfumerie.]
L’AMYGDALINE est une matière blanche, cristalline, d'une saveur d'abord sucrée, rappelant bientôt celle des amandes amères. Soluble dans l’eau et dans l'alcool chauds, elle se cristallise par le refroidissement.
''Substances in:-ompalib’es incompatibles avec les amandes amères et leurs diverses préparations'': les acides minéraux, les sulfates de fer, le soufre, le chlore, l’a/.otale l’azotale d'argent, les iodures en général, les oxydes de mercure, le calomel ou protochlorure de mercure. Cette dernière substance, mêlée aux préparations d’amandes amères ou à l'eau l’eau de laurier-cerise, forme deux poisons redoutables : du deutochlorure (sublimé corrosif!) et du cyanure de mercure. Le monde médical a connu l’empoisonnement qui eut lieu, il y a quelques années, chez une demoiselle de Montpellier, à laquelle on avait administré ce mélange comme médicament.
'''PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.'''
A L’INTÉRIEUR. — Nombre, 2 à 4 mangées ou dans un looehlooch, dans uue une émulsion d'amandes douces.
Lait d’amandes amères (amandes douces et amères, dV de chaque, 4 à .6 gr.; eau de rivière, 500 gr.; î-ucresucre, 60 gr.), à prendre dans les 24 heures
Eau distillée (1 sur 2 d’eau), 1 à-10 gr. en potion, julep, etc., par jour (une cuillerée à bouche d’heure eu heure).
Huile essentielle purifiée (hydrnre hydrure de benzoîle). peu employée, 1 à 5 centigr., avec précaution.
Huile essentielle non purifiée, de 1 à 3 centigr., en potion, julep, émulsion, e cetc.
[Mais il vaut mieux ne pas en faire usage, à cau«e cause des quantités variables d’acide cyanhydrique qu'elle peut renfermer. On la purifle purifie par distillation au contact de la potasse et du perchlorure de fer )]
A L’EXTÉRIEUR, —^ Eau disùlfée distilée pour lotions, fomentations.
Huile essentielle non purifiée, de 2 à 4 gr., on en liniment, lotions, embrocations.
Tourteau en cataplasme.
''Amygdaline'', mixture de Liebig et Walher. —
Amandes douce*, 8 gr.; eau, ''Q. S.''; amygdaline, l 1 gr.
Faites avec les amandes et l'eau une émulsion; faites-y dissoudre l’amygdalitel’amygdaline. Cette mixture contient 5 centigr d'acide cyanhydrique anhydre, et 45 à 50 centigr. d’huile essentielle d’amandes amères [par cuillère- d'heure en heure]. — L'amygdaline. ai si ainsi administrée donnera toujours une préparation identique. On pourra calculer la quantité d’acide cyanhydrique et d’huile essentielle d'amandes amères qui se forment p;ir par la réac ion réaction de l’émulsion et de l’eau sur l'an-ygdalineamygdaline, tandis que les eaux dis aillées distillées d'amandes amères et de laurier-, cerise, lorsqu'elles ne sont pas titiéestitrées, varient de composition. A l’abri de l'air, elles se conservent très-bien.
Les propriétés toxiques des amandes amères étaient connues des anciens. De nos jours, les travaux de « Wepfer, d'Orfila, de Brodie, Cullen, Christison, Villermé ont démontré que l’action de ce poison est tout à fait la même que celle de l'acide cyanhydrique.
Cette action varie suivant Pidiosyncrasie l’idiosyncrasie des sujets. Une petite dose peut produire des effets toxiques. Christison rapporte que le docteur Gregory ne pouvait manger la moindre quantité de ces fruits sans en éprouver les effets d’un véritable empoisonnement, auxquels succédait une éruption semblable à celle de l’urticaire. Une femme, sujette à des palpitations de coeur, fit, par les conseils d’une commère, usage des amandes amères; elle commença à en manger une par jour, et en augmenta ensuite le nombre par degrés. Arrivée au n° 7 par jour, elle éprouva des faiblesses générales, des évanouisse-downloadModeText.vue.download 88 sur 1308
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ments et une anxiété extrême (1). Virey (2) parle des accidents que produisent souvent les macarons dans la composition desquels entrent beaucoup d’amandes amères.
Ortila a fait périr un chien en lui faisant avaler vingt amandes amères. Wepfer a tué un chat en lui donnant 4 gr. d'amandes pilées. Cet auteur fait observer que l’empoisonnement est beaucoup plus actif, si l’on ne dépouille pas les amandes de leur enveloppe.
Le tourteau d’amandes amères, contenant tous les principes nécessaires à la formation de l'huile essentielle, est très-vénéneux. On lit dans les ''Ephèmérides des curieux de la nature '' (déc. 1, ann. 8, p. 184), que plusieurs poules périrent pour avoir mangé de ce résidu.
L'huile essentielle d'amandes amères est beaucoup plus active. Davies (4) a fait périr un serin en deux minutes en lui déposant dans le bec une goutte de cette huile. La même quantité, mise dans la bouche d’une grenouille, causa immédiatement des accidents nerveux graves, et ce reptile n’échappa à la mort qu'en se plongeant dans l'eau.
(Un parfumeur de vingt-six ans, ayant avalé environ 1 once d'essence d'amandes amères, tombe immédiatement insensible, et ne tarde pas à expirer. A l’autopsie, on trouve la muqueuse gastrique d'un rouge pourpre intende; on retira du cerveau, par distillation, une grande quantité d'acide cyanhydrique) (9).
(2) Journal de pharmacie, t. II, p. 204.
(4) Epist. de amyadalis et oleo amararum oeihereo, p. 8.
5) Journal de pharmacie, t. VIII, p. 301.
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(L’usage simultané de certaines substances et des amandes amères a pu amener des accidents. Ces faits sont importants à connaître, pour mettre les praticiens en garde et pour leur faire recommander l’abstention de certains aliments pendant l’emploi de ces substances médicamenteuses. Une enfant de douze ans, qui suivait depuis trois semaines un traitement par l’iodure de potassium, fut prise, deux jours de suite, à la même heure, de nausées violentes et de vomissements. Bronneuyn apprit que ces deux jours-là elle avait, trois heures avant que les accidents ne se déclarassent, mangé d’une crème faite avec une quantité d’amandes douces et d’amandes amères. La crème, d'ailleurs, était de bonne qualité. D’autres enfants de la même famille en avaient mangé autant que la malade sans en ressentir le moindre inconvénient. Bronneuyn conclut que l’iodure s'était converti en un cyanure de potassium toxique, et, pour compléter la démonstration, il fit boire à un chien du’ lait contenant de l’iodure de potassium; puis il lui donna de la crème. Au bout de quelques heures, l'animal fut pris de vomissements, délire furieux, paralysie des jambes) (1). Voyez Substances incompatibles.
Bergius conseille 1 ou 2 livres d’émulsion (300 à 1,000 gr.) d'amandes amères les jours apyrétiques des fièvres intermittentes. — Mylius (3) préfère les amandes amères à tous les autres succédanés du quinquina. Il prescrit une émulsion faite avec 6 ou 8 gr. d’amandes dans 100 ou 125 gr. d'eau pour
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(1) Gaz. med. Sta. Sardi, 1861.