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JN'apelNapel, — capuchon, — coquoluclioncoqueluchon, — tue-loup bleu, — pistolets, — madriélets, capucc capuce ou capuchon de moine, — fève-de-loup, — thore.
RenonculacéesRENONCULACÉES. — lÏELLEBORÉESHELLEBORÉES. FaniFam. nat. — Polvandiue tbigymePOLYANDRIE TRIGYNIE. L. </center>
Desei*i|itioii'''Description. ''' — Racine épaisse, fibreuse, noiràlronoirâtre, épaisse, napifornionapiforme, h rliizomes à rhizomes latéraux, courts, terminés chacun par trois racines pivotantes. — Tige droite, simple, glabre, cylindrique, liante haute d'environ un mètre. — Feuilles alternes, pétiolées jusqu';\ à la base en sopl sept ou huit lobes allongés, profondément incisés en lanières étroites. — FleiH's Fleurs violettes, bleues, grandes, disposées en épi terminal (de juillet en septembre). — Cahce pétaioïdcCalice pétaloïde, irrégulier, formé de cinq sépales inégaux, pubescents en dedans ; un supérieur en capuchon, deux latéi'aux latéraux plans, inégalement arrondis, deux inférieurs plus petits, ovales, entiers. — Corolle formée de deux pétales irréguliers, à long onglet, canaliculés, tei'minés terminés supérieurement par une sorte de petit capuchon creux, recourbé à son sommet, olfrant .'i offrant à son ouverture une petite languette roulée en dessus ; ces deux pétales sont cachés sous le sépale suj)érieursupérieur. — Étamines au nombre de trente environ, égales, beaucoup plus courtes que le calice, à filets serrés les uns contre les autres. — Ovaire ù à trois cai-pelles carpelles surmontés de trois filets. — Fruit formé de trois (rarement de cinq) follicules glabres, olilongsoblongs, h à bec aigu, divergents dans leur jeunesse. — Semences anguleuses, noires, chagrinées.
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=='''ACONIT NAPEL'''. Aconitum napelliis. ==
<center>''Aconitum coeruleumcœruleum, seu Napellus prhnusprimus. Bauh'' BAUH. — Napdlus''Napellus. '' Dod.
L'aconit napel (PIPl. I), plante vivace, croît dans toute l'Europe, particulièrement dans les lieux ombraircs ombragés et humides des montagnes du Dauphiné,
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de la Provence, du Languedoc, de l'Auvergne, du Jura, des Pyrénées, des Vosges, des Alpes. On la rencontre dans la forêt de Crécy, dans toute la ligne de VillcrsVillers-Golerels Coterets à McauxMeaux, dans les environs de Verviers. Je l'ai vue sur les remparts de Lille. Elle est cultivée dans les jardins, ce qui est trèsimprudenttrès imprudent.
['''Culture. ''' — Cette plante vient dans tous les terrains et à toutes les expositions, et préfère les sols pierreux plutôt secs qu'humidesqu’humides; on la propage soit de graines semées après leur maturité à mi-ombre, soit par division des toulTes touffes à rautomnel'automne; elle se ressème d'elle-même. Les A. spicaliimspicatum, macroslachium, nenberrjenseneubergense, variétés du napellus, el et les A. variegcttumvariegatum, rostralumrostratum, panicnlatumpaniculatum, stoerkaimmstœrkanium, intermedium , espèces ou variétés de i'l’A.'l. cammrtrumcammarum, sont souvent subtituées substituées au napcUnsnapellus. VAL’A. nnlhora anthora est le type d'une première section des aconits, le cammariim cammarum celui d'une seconde et l'A. lycoclonum lycoctonum celui d'une troisième.] Parties usitées. — Les feuilles et les racines.
Récolte. — On récolte cette plante dans le mois de juin. Après l'avoir mondée et disposée en guirlandes, on l'expose au séchoir. Elle perd de ses. vertus par la dessiccation; toutefois, desséchée avec soin et ayant conservé une belle couleur verte, elle garde ses propriétés acres et narcotiques pendant longtemps. Elle est plus active dans le Midi que dans le Nord, h l'état sauvage qu'à celui de culture, recueillie dans les pays montagneux que dans les contrées basses et humides. L'aconit des montagnes de la Suisse doit être préféré. [La racine d'aconit doit être récoltée à l'automne, on la lave pour la débarrasser de la terre et on la fait sécher à l'étuve; on la conserve dans un endroit sec et h l'obscurité. Il est peu de plantes sur les propriétés desquelles la culture, le climat, le choix des espèces aient plus d'influence que l'aconit; il faut toujours repousser les espèces cultivées. D'après Sohroff, de Vienne, qui a fait de belles recherches sur les aconits en 186'2, ils devraient être classés par rang d'activité dans l'ordre suivant: 1° VAconitum ferox; 2° l'A. nnpeUus et ses sous-espèces ou variétés; 3° l'A. neomonlanum , l'A. tanrlcum el VA. variabile; à" les Aconituiii vnnef/alum, cainmarum, paniculatum el anthora. Les jeunes pousses de l'A. lycoclonum sont inolfensives ; Linné dit qu'elles sont mangées par les Lapons. Les racines, au contraire, se rapprochent par leur activité de celles de l'.l. ferox WnUicli qui croît sur l'Ilymalaya, dont on trouve la racine dans le commerce ; elle renferme en moyenne deux fois plus de principe actif que l'aconit napel.j