Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Aconit (Cazin 1868)

3 octets supprimés, 16 janvier 2013 à 14:31
aucun résumé de modification
Il est toujours prudent de ne commencer l'usage de cette plante que par des quantités très-faibles, surtout si on ne connaît pas le degré d'activité de la i)réparalion. On peut arriver, pour l'extrait aqueux, à la dose de 20 centigr. par jour et même davantage. (}uardi en a donné jusqu'à 15 centigr. et Borda jusqu'à 30 centigr. en vingt-quatre heures dans les maladies inflammatoires. La poudre de la racine peut se donner, dans la plupart des cas, à la même dose que l'extrait. On peut aussi, à l'exemple de .Stoerk, donner l'extrait en poudre en le triturant avec une grande quantité de sucre. L'extrait préparé à grand feu est souvent carboné , noir et peu actif ou même inerte (1). I^réparé au bain
(1) Le principe actif des renoncnlacées en général, et en particulier de l'aconit, se détruit jtar la chaleur et même pai- la simple dessiccation, [.es renouculacées fraîches, par exemple,
[14]
de sahlc ou à la vapeur il est moins noir et conserve une i)artie de son piincipc aclif. Stoerlv se servait de l'extrait pr(^paré avec le suc récent non dépuré de la plante fraîche, évaporé au soleil : cette préparation doit être préférée. Connue le principe de l'aconit se dissout dans l'alcool, la teinture et l'extrait alcoolique sont les préparations les plus énergiques, celles qu'on doit préférer, et qui demandent le plus de circonsi)ection dans les premières doses à administrer. L'extrait aqueux se trouve, par rapport à l'exli-ail exliail alcoolique, dans le rapport de l k k, mais encore faut-il que la préparation de l'extrait îUcoolique soit accnm|)af,Miée de quelques précautions, et Scluoff donne la préférence au procédé de Pacli, pharmacien à Aiennc : la plante est coupée en moi'ceaux, contusée et mise à infuser avec partie égale en poids d'alcool à 36 degrés; on l'abandonne ainsi, pendant trois jours, <i à la température ordinaire, en la remuant de temps en temps; puis on exprime, on filtre et on évapore au bain-marie, jusqu'i'i à consistance d'extrait. Dès la plus haute antiquité, l'aconit napel a été mis au nombre des poisons les plus violents. Les poètes l'ont fait naître de l'écume de Cerbère et ont prétendu que Médée en fabriquait ses poisons :
Hujus in (!xitiim niiscet Medea quod olini Atfulerat secuni scytliis aconitum ab oris. (Ovide.)
146 870
modifications

Menu de navigation