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[Le céleri contient, dit-on, de la mannite. On connaît dans le commerce deux sortes de racines d'ache, la vraie, colle des marais, appelée ''Paludapium'', est très-rare en France, elle vient d'Allemagne, elle est coupée en tronçons de la grosseur du pouce, souvent fendus longitudinalement, d'un gris jaunâtre en dehors, blanchâtre en dedans, elle présente une odeur aromatique qui résiste à la cuisson, sa saveur est amère, puis acre. On lui substitue presque toujours la seconde sorte qui est produite par l’ace des montagnes ou livêche (''ligusticum levisticum'') qui est plus petite et plus aromatique.]
'''PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. '''
A l'intérieurl’INTERIEUR.— Suc des feuilles, 30 à 60 gr., Feuilles, quantité suffisante en cataplasme. comme diurétique; 100 à 200 gr., comme fébrifuge.
Infusion ou décoction des racines, 30 à 60 gr. par kilogr. d'eau. Sirop, 30 à 100 gr. seul ou en potion. Conserve, 30 à 60 gr. A l'extérieurL’EXTÉRIRIEUR. — Infusion ou décoction des feuilles et des racines, 50 à 100 gr. par kilogr. j dificatif d'ached’eau Feuilles, etc d'eau quantité suffisante en cataplasme. Suc en lotion, gargarisme. L'ache enti'ait L’ache entrait dans plusieurs préparations polypharmaqucs polypharmaques des anciens, telles que l'orviétanl’orviétan, l'électuaire l’électuaire de psyllium, le phyloniuni phylonium romanum, les pilules dorées, la poudre lithontriptique de Renou, la bénédicte laxative, l'emplâtre l’emplâtre de bétoinebéotien, l'onguent mon- l’onguent mondificatif d’ace, etc.
( Cette plante était fort estimée des anciens; ils en tressaient des couronnes pour leurs convives. Horace dit quelque part :
Non desint cpulis rosseepulis rosae, Neu vivax apium, etc., etc.
Par un curieux contraste, on en répandait sur les tombeaux, dans cette pensée qu'elle était agréable aux morts. De cette coutume était résultée une locution proverbiale : avoir besoin d'ache (Plutarque), applicable à quiconque était sur le point de mourir.)