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'''Description.''' — Racine épaisse, courte, pivotante, rameuse, roussâtre en dehors, blanchâtre en dedans, quelquefois chargée de plusieurs têtes. — Tige de 60 à 80 centimètres, droites, creuses, glabres, rameuses, sillonnées, noueuses. — Feuilles une ou doux fois ailées, solides, larges, lobées, incisées ou dentées, luisantes, glabres, les radicales opposées, celles de la tige alternes. — Fleurs jaunâtres, petites, en ombelles terminales ou axillaires. — Corolle de cinq petits pétales disposés en roue, pas d’involucre ni d'involucelles, rayons des ombelles courts et inégaux (juillet).— [Les fruits sont des akènes, ovales, oblongs, striés et grisâtres.]
['''Culture.''' — Les modifications que l'ache subit par la culture sont telles que quelques auteurs n'hésitent pas à regarder le céleri comme une espèce distincte : Miller la désigne sous le nom dd’''Apium dulce'' ; on l'a aussi appelée ''A. graveolens sativum'' par opposition avec le type sauvage auquel on réservait le nom d'd’''A. graveolens sylvestre''. Rothen a fait une espèce du genre sium sous le nom de ''Sium apium'', et pour Scopoli, c'était une espèce de ''seseli''. Le céleri est multiplié par semis que l’on repique, en osses, et que l'on chausse fortement du pied.]
'''Parties usitées.''' — Les racines, les feuilles et les fruits.
'''Propriétés physiques et chimiques.''' — L'ache, d'une odeur aromatique ''sui generis'', d'une saveur acre, a des principes qui sont à peu près les mêmes que ceux du céleri, où Vogel a reconnu une huile volatile incolore à laquelle la plante doit son odeur, une huile grasse mêlée de chlorophylle, un peu de soufre, de la bassorine en dissolution dans un acide faible qui forme une gelée tremblante, une matière gommeuse et une matière brune extractive, de la mannite, du nitrate de potasse en quantité considérable, de l'hydrochlorate de potasse. Le fruit de l'ache est la seule partie de la plante d'où la distillation extraie l'huile volatile.
[Le céleri contient, dit-on, de la mannite. On coimaît connaît dans le commerce deux sortes de racines d'ache, la vraie, colle des marais, appelée ''Paludapium'', est très-rare en France, elle vient d'Allemagne, elle est coupée en tronçons de la grosseur du pouce, souvent fendus longitudinalemontlongitudinalement, d'un gris jaunâtre en dehors, blanchâtre en dedans, elle présente une odeur aromatique qui résiste à la cuisson, sa saveur est amère, puis acre. On lui substitue presque toujours la seconde sorte qui est produite par l’ace des montagnes ou livêche (''ligusticum levisticum'') qui est plus petite et plus aromatique.]
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. A l'intérieur.— Suc des feuilles, 30 à 60 gr., Feuilles, quantité suffisante en cataplasme. comme diurétique; 100 à 200 gr., comme fébrifuge. Infusion ou décoction des racines, 30 à 60 gr. par kiJogrkilogr. d'eau. Sirop, 30 à 100 gr. seul ou en ptitionpotion. Conserve, 30 à 60 gr. A l'extérieur. — Infusion ou décoction des feuilles et des racines, 50 à 100 gr. par kilogr. j dificatif d'ache, etc d'eau Suc en lotion, gargarisme. L'ache enti'ait dans plusieurs préparations polypharmaqucs des anciens, telles que l'orviétan, l'électuaire de psyllium, le phyloniuni romanum, les pilules dorées, la poudre lithontriptique de Renou, la bénédicte laxative, l'emplâtre de bétoine, l'onguent mon-
( Cette plante était fort estimée des anciens; ils en tressaient des couronnes pour leurs convives. Horace dit quelque part :