Quercus suber

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Quercus suber L.

alt=Description de l'image Quercus suber5.jpg.
chêne-liège quelques semaines après le démasclage
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Genre Quercus

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Origine : ouest Méditerranée

sauvage et cultivé

Français châne-liège
Anglais cork oak


Résumé des usages
  • l'écorce épaisse donne le liège
  • glands doux consommés crus ou grillés, confits...
  • aliments pour les porcs
  • galles médicinales


Description

  • arbre de 5-15 m, à écorce spongieuse-subéreuse, très épaisse, crevassée, à ramules gris-tomenteux
  • feuilles coriaces, persistant 2 ans, pétiolées, ovales ou oblongues, dentées-épineuses ou presque entières, vertes en dessus, blanchâtres-tomenteuses en dessous, à 10-14 nervures secondaires
  • chatons mâles allongés, poilus
  • fruits subsessiles sur les ramules de l'année
  • cupule conique à la base, grise-tomenteuse, à écailles un peu saillantes, les supérieures plus longues et dressées
  • gland surmonté d'une pointe courte et velue.

Noms populaires

français chêne-liège
anglais cork oak
allemand Korkeiche
néerlandais kurkeik
italien quercia da sughero, sughera
espagnol alcornoque
catalan alzina surera, surera, suro
portugais sobreiro
arabe بلوط الفلين - balūṭ al-falīn

Classification

Quercus suber L. (1753)

Cultivars

Histoire

Usages

Les " noix de galle ", qui se développent sur les feuilles de ce chêne, servent en Algérie (DORVAULT et WEITZ, 1945) à com­poser un liniment pour frictionner les boutons survenant souvent à la tête des enfants. C'est également, selon ces mêmes auteurs, la pou­dre de ces « noix » que les chirurgiens arabes utilisent pour accélérer la cicatrisation des plaies d'armes à feu.

Bien entendu, cette espèce (ar. = fersi, fernan) est surtout appréciée pour son liège (LEMORDANT et al, 1977).

Dans la profession, on appelle liège mâle le liège issu du premier et du second démasclage ; il est crevassé et dur. A partir du troisième démasclage, on obtient le liège femelle, plus homogène et moins dur.

Après traitement à la chaleur, les plaques de liège deviennent planes, et les morceaux peuvent être collés ensemble pour former de grandes plaques.

Depuis les années 1990, le liège est utilisé comme substitut du cuir dans de nombreux produits : sacs à main, chapeaux, cartes postales. La structure en est très fine et souple mais apparemment indéchirable. Ces produits sont obtenus par déroulage de la matière première, qui est encollée avec un tissu de coton.

Références

  • Doumane, S., 2008. « Liège », Encyclopédie berbère, 28-29. Openedition
  • García Pereda, Ignacio, 2013. Dictionnaire illustré du liège. Perpignan, Trabucaire.

Liens