Ouker el-bahr (Ibn al-Baytar)

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Ictamect
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Acmou berân


131 - Ouker el-bahr, Boules de mer.


Nom accepté : [[]]

  • ABOU’L ABBAS EN-NEBATY. C’est le nom que l’on donne à des filaments d’origine marine. C’est une plante qui pousse dans le fond de la mer. Sa feuille, pareille à celle de l’asphodèle, est longue et déliée. Elle part d’une tige qui ressemble au souchet long, plante de marais, sinon qu’elle est plus grosse, et que sa couleur est une, à l’extérieur et à l’intérieur. A sa partie inférieure, au voisinage de la roche, sont des rameaux grêles, entortillés et noirs. Près de la souche sont des filaments arrondis que l’on dirait un agrégat de poils de chameau, xxx xxx xxx xxx xxx, sinon que le volume est moindre, et qu’il grandit à la suite. Il en est du volume d’une orange ; il en est de plus et de moins. Il y a des masses rondes, il en est d’allongées. Ce sont des débris légers repoussés par la mer quand elle est grosse. J’en ai vu beaucoup sur les rivages de la mer Indienne. La racine est très astringente. J’ai expérimenté que ces boules détergent les dents. Pour cela, on les brûle et on emploie les cendres seules ou associées aux dentifrices spéciaux pour nettoyer les dents et fortifier les gencives.

On lit dans le Dictionnaire de Mérat et Delens que les mots pilæ marinæ, boules marines, sont le nom de l’ægagropile marine. Les renflements du Conserva œgagropila de Linnée et les fibrilles de la base des tiges du Zostera marina, roulées en pelotes par les vagues de la mer, ont reçu ce nom.