Malpighia glabra (Rollet, Antilles)
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Malpighia glabra L. Sp. Pl. : 425 (1753).
Synonymes : Malpighia punicifolia auct. non L.
Note : certains auteurs (ex : LWW) séparent en deux espèces (glabra et punicifolia).
Noms vernaculaires : Fr : Cerisier du pays (Guadeloupe, Martinique) ; Cerise, Cerise Côte, Cerise antillaise (Guadeloupe) ; Cerise (St-Barthélemy) ; Moureillier ; Cerisier (Haïti). A : Wild cherry Cherry, (Jamaïque) ; Cherry (Grenadines) ; Barbados cherry (Barbade) ; West Indian cherry (Antigua). Esp : Huesito, Acerola (Puerto Rico) ; Manzanita (Venezuela).
Description : Arbuste buissonnant ou petit arbre souvent tortueux atteignant 10 cm de diamètre et 5 m de haut. Feuilles : opposées, entières, glabres, subsessiles, 30 x 55 mm, oblongues à lancéolées. Fleurs : blanches ou roses, axillaires, fasciculées, pédicellées, au plus 1 cm de long (et non subsessiles comme M. punicifolia ; DUSS ne distingue pas cette espèce qu’il considère comme une variété cultivée de M. glabra). Fruits : écarlates, obscurément côtelés anguleux, finement pédicellés ; par 3 ou 4 ; 8 à 15mm de diamètre ; 3 graines à 3-5 côtes. Phénologie : sempervirent. Fleurs deux ou trois fois par an. Habitat : fourrés xérophiles littoraux sur terrains volcaniques ou calcaires. Tempérament : xéro-semi-héliophile (tolère un couvert léger).
Usages : Cultivé pour les fruits, riches en vitamines C, 1 à 3 % dans la pulpe (FOUQUÉ) ; mise en conserve ; gelée aigrelette, confiture. Stomachique, antiscorbutique (DESCOURTILZ). Arbuste ornemental. Plantations (côte sous le vent à Barbade).
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Distribution générale : Cuba, Jamaïque, Hispaniola. Sud Texas. Introduit à Puerto Rico et Virgin Islands ; spontané à St Croix et St Thomas. Petites Antilles ; Trinidad ; du Sud Mexique au Pérou ; distribution étendue par la culture.
Matériel examiné : SB : QUESTEL 520. BT : DUSS 169, Vieux Fort, environs de Basse-Terre (P) ; est cultivé çà et là (ex. : HUC 1281 St Claude, 650 m (GUAD). MG : çà et là dans les ravines (ROLLET). Dé : çà et là (ROLLET). M : Caravelle, sur calcaires aux environs du phare (DUSS) ; taillis secs ; HAHN 622, Forêt de la Calebasse (P). Gs : Isle of Ronde, Carriacou, Bequia, Cannouan (HOWARD). B : GOODING and al. pensent que l’espèce a existé autrefois et a été récoltée par MAYCOCK. A été réintroduite. Non signalé à Saba, St Eustache, St-Martin (STOFFERS) mais présent dans ces îles si on accepte la synonymie avec M. punicifolia ; aussi Les Saintes, Dominique, St Lucia (voir HOWARD 1988, 4 : 618 notes sur la synonymie).
Bibliographie : (*Iconographie ; **Couleur). BARKER & DARDEAU 1930 ; BEARD 1944 ; BRITTON & WILSON 1924 ; DESCOURTILZ** 1821 ; DUSS 1897 ; FAWCETT & RENDLE* 1920 ; FOUQUÉ* 1972 ; FOURNET* 1978 ; GOODING 1965 ; HOWARD 1952, 1988 ; HOYOS** 1983 ; LIOGIER 1986 ; LWW* 1974 ; NICHOLSON 1979 ; PLUMIER* 1758 ; POUPON et CHAUVIN 1983 ; QUESTEL 1941 ; STEHLÉ 1947. ; STOFFERS 1984.
Anatomie du bois
Malpighia punicifolia :
- 3-4-(17)-(24)-28-31-39-51-55-58-(66)-69 (Voir la signification des codes)
- Bois parfait jaunâtre, non différencié de l’aubier, mais pouvant devenir noir verdâtre au cœur et dans les nœuds, mi-dur et mi-lourd (0,70-0,80 g/cm3), à grain très fin.
- Pores disséminés, fréquemment accolés radialement par 2 à 6-(8), formant parfois une zone semi-poreuse plus ou moins nette, très nombreux (100-120 par mm2) et difficilement perceptibles à la loupe (diamètre moyen de 40 à 60 μm). Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires ornées, d’environ 4 ou 5 μm de diamètre.
- Parenchyme en courtes chaînettes nombreuses dispersées et en lignes continues terminales. Files de cellules composées de 2 à 4 éléments dont certains recloisonnés et cristallifères.
- Rayons 1- à 3-sériés, au nombre de 15 à 20 par mm, de structure hétérogène : 1-sériés avec des cellules carrées et légèrement dressées, 2- et 3-sériés avec des cellules couchées au centre et 1 à 3 rangées de cellules carrées aux extrémités. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
- Fibres à ponctuations fines, apparemment simples.
