Ibn I’rs (Ibn al-Baytar)
De PlantUse Français
|
Nom accepté : [[]]
[19]
- DIOSCORIDES, 11,127. C’est un animal (domestique). Si on le dépouille, qu’on enlève les entrailles et qu’on le remplisse de sel, puis qu’on le fasse sécher à l’ombre et qu’on l’administre à la dose de deux mithkals avec du vin, c’est le remède le plus efficace qui existe contre les reptiles xxx. On l’emploie aussi comme contre poison contre les médicaments mortels appelés toxiques xxx xxx xxx xxx xxx. Son ventre rempli de coriandre et desséché à l’ombre, administré à l’intérieur, est utile contre les piqûres venimeuses et l’épilepsie. Si on le brûle en totalité dans une marmite et qu’on mélange ses cendres avec du vinaigre, on obtient un liniment excellent contre la goutte. On fait encore avec succès des frictions avec le sang contre les scrofules, et de même contre l’épilepsie.
- GALIEN, livre XI. Je n’ai pas expérimenté cet animal; cependant quelques auteurs rapportent que ses cendres, mêlées à du vinaigre et employées en frictions contre la goutte et les douleurs articulaires, agissent avantageusement en raison de leur action fortement résolutive. Cet animal, desséché et administré à l’intérieur, est utile, à ce qu’on prétend, aux épileptiques, en raison de cette action résolutive. D’autres disent que la belette, et particulièrement l’organe qui lui tient lieu d’estomac, est un médicament salutaire et un antidote qui neutralise les poisons de tous les reptiles quelconques.
- AUTRE AUTEUR. La chair de belette s’emploie topiquement contre les douleurs dorsales causées par des flatuosités grossières. On prétend aussi que l’astragale de cet animal, extrait à l’état vivant et porté par une femme, l’empêche de concevoir. — ER-RAZY (Razès) dans le Haouy. Dès que la belette aperçoit un aliment empoisonné, sa peau s’horripile et ses poils se dressent.
(1) L’Ibn I’rs est généralement considérée comme une belette, mustela, mais on ne s’accorde pas sur l’espèce : Sprengel semble y voir le putois. C’est la Galê katoikidios de Dioscorides. On lit dans les notes qui accompagnent la traduction arabe de Dioscorides : c’est un rat qui s’appelle en latin mouchtîlâ xxx xxx xxx xxx. Le mot latin désigne ici la langue espagnole en voie de formation. Les mots grecs Galê katoikidios sont rendus par xxx xxx dans cette traduction.