I (Audier, L’herbier du village)

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Anne Audier, L’herbier du village (2012)
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If

Taxus baccata

Parfois planté dans les jardins comme arbre décoratif.

Immortelle

Xerochrysum bracteatum

L’immortelle des jardins, dont les fleurs aux pétales gracieux gardent leur forme et leurs couleurs après dessiccation, est parfois cultivée pour faire des bouquets secs, bien que cette fleur de cimetière ait la réputation de porter malheur.

Immortelle sauvage

Helichrysum stoechas

Cette petite plante au feuillage vert-de-gris, aux fleurs jaunes en capitule, a une odeur caractéristique de noix rance. On la trouve surtout dans les sables maritimes et aussi, çà et là, dans les terrains sablonneux et arides de l’intérieur (Cadeuil). Elle est parfois cueillie pour faire des bouquets d’hiver.

Inule aunée

Inula helenium

L’inule aunée, qui a la taille élevée, le port et la fleur jaune topinambour, se rencontre dans la vallée de la Charente, près de Saint-Hippolyte, et dans les marais gâts de Saint-Symphorien où on l’appelle oreilles d’âne (7).

Sa présence indique un mauvais terrain, recouvert d’eau l’hiver (7).

Inule dysentérique

Pulicaria dysenterica

Cette plante qui, non fleurie, a une certaine ressemblance avec la menthe à feuilles rondes, partage avec elle le nom de bonhomme. Elle est assez répandue dans les terrains incultes, près des fossés, au bord des sentiers…

Inule à feuilles de crithme

Limbarda crithmoides

Comme elle est récoltée pour être confite au vinaigre comme la vraie crithme maritime, cette inule est considérée comme l’une de ses variétés. On la trouve sur les bords de la Gironde et dans les marais salants.

Iris

Iris pseudacorus

Le plus répandu des iris sauvages est l’iris jaune, Iris pseudacorus, que l’on trouve au bord des ruisseaux et près des points d’eau. Près de Cadeuil (commune de Sainte-Gemme), on trouve le petit iris maritime.

Iris

Iris germanica

Il est cultivé dans tous les jardins et s’est naturalisé en quelques lieux. Jusque vers 1930, ses rhizomes, coupés en tronçons et enfilés en collier, étaient placés parmi le linge de la lessive pour le parfumer. On les récoltait au mois de février car c’était, disait-on, l’époque où ils avaient le plus d’odeur.