Daphne gnidium
Daphne gnidium L.
Ordre | Malvales |
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Famille | Thymelaeaceae |
Genre | Daphne |
2n =
Origine : Méditerranée
sauvage et cultivé
Français | garou |
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Anglais | flax-leaved daphne |
- médicinal (écorce) : purgatif
- poison irritant
- tinctoriale
Sommaire
Description
- arbrisseau de 0,6-2 m de haut, à tiges dressées
- rameaux effilés, cylindriques, lisses, bruns, pubérulents au sommet, feuillés dans toute leur longueur
- feuilles glabres, coriaces, persistantes un an, lancéolées-linéaires, de 3-4 cm de long
- fleurs blanches, odorantes, pédicellées, disposées en panicule terminale
- fruit : baie nue, ovoïde, rouge
Noms populaires
français | garou, sainbois, saint-bois |
- Voir les noms de la Flore populaire d'Eugène Rolland
Classification
Daphne gnidium L. (1753)
Cultivars
Histoire
Usages
- Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)
Les usages les plus courants concernent la teinturerie et quelques applicattons en thérapeutique traditionnelle.
La violente toxicité des fruits est signalée par GATTEFOSSÉ (1921) qui ajoute que la poudre de l'écorce, très vesicante, est utilisée comme abortif et que la propriété révulsive des feuilles est considérée favorable au cuir chevelu. Les emplois en pharmacopée sont, essentiellement, rapportés par PARIS et MOYSE (1967) selon lesquels :
En Tunisie aussi, LEMORDANT et al. (1977) rappellent les propriétés révulsives, vesicantes et toxiques de l'espèce (ar. jaouz er raian). Les propriétés tinctoriales du « garou » sont réputées et les feuilles sont employées pour teindre les cheveux. Au Maroc, RENAUD et COLIN (1934) ont signalé que cette plante, « el Jzaz », était apportée au marché par les femmes de la campagne et employée pour teindre la laine et la soie en jaune ou en brun noir (avec addition de sulfate de fer). Cet emploi est encore réel (BELGHAZI, comm. verb.) au Maroc où dans la région d'Oulmès, la plante séchée et mélangée à de 1a terre riche en oxyde de fer, puis bouillie avec la laine, teinte celle-ci en noir. En Tunisie, GOBERT (1940) note pour la fleur une constitution aromatique voisine de celle du Jasmin du Cap « fel » et signale le fait que les paysans de Kroumirie la portent sous la chéchia comme en ville on porte le jasmin. |