Cynomorium coccineum

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher

Cynomorium coccineum L.

alt=Description de l'image Image non disponible.JPG.
Ordre Saxifragales
Famille Cynomoriaceae
Genre Cynomorium

2n =

Origine : aire d'origine

sauvage ou cultivé

Français '
Anglais '


Résumé des usages
  • racinne et turion consommés
  • médicinal
  • colorant rouge
  • source de tanin


Description

Noms populaires

Classification

Cynomorium coccineum L. (1753)

Cultivars

Histoire

Usages

L'espèce est consommée durant les périodes de disette. De plus, il lui est reconnu quelques vertus d'où son emploi en pharmacopée traditionnelle.

La poudre de cette plante sert de condiment pour la vian­de (TROTTER, 1915).

En cas de disette, les nomades consomment cette espèce sèche, broyée sous forme de farine (GALAN, 1951). La même information est rapportée par CHOUMOVITZ et SERRES (1954) qui précisent que cette espèce « tartout », parasite des Salsolacées, et tout particulièrement de Anabasis articulata, est, après séchage et broyage, consommée sous forme de galette, de valeur nutritive probablement faible. Pour le même emploi en Ahag­gar, GAST (1968) rapporte de nombreuses indications à propos de cette espèce (tam. = aoukal ; ar. : tartout) qu'il signale comme crois­sant sur les racines des Chénopodiacées en particulier Atriplex hali­mus (tam. = aramas) et Salsola fœtida (tam. : issim). Ainsi, il note que la racine, débarrassée de sa peau, est mélangée aux farines de céréales pour la confection de bouillies agrémentées de lait.

Une préparation en galette, où entre en mélange cette es­pèce desséchée (mise en poudre) et du beurre, est utilisée contre les engorgements biliaires (TROTTER).

GAST souligne aussi qu'elle se récolte en hiver et qu'elle est con­sidérée comme un bon remède contre la diarrhée. Concernant encore les emplois en thérapeutique, KEITH (1965) indique que cette espè­ce, qui ne doit pas être employée trop longtemps a des pouvoirs as­tringents utiles dans les cas de diarrhées et de dysenteries. A Malte, elle était appelée « Malta fungus » et son emploi était réservé aux seuls Chevaliers de l'Ordre.

KOTOB HUSSEIN (1979) signale Cynomorium sp. comme antiseptique urinaire.

Réputée avoir été utilisée pour les superstitions et des usages immoraux, elle produit aussi une couleur rouge employée en teinturerie (KEITH) et est recherchée pour le tannage des peaux (TROTTER ; GATTEFOSSÉ, 1921).

Références

Liens