Chloris barbata (Criquet)
|

Chloris barbata Sw.
Famille : Poaceae
Synonymes : Chloris meccana Hochst. ex Steud. (1854), Andropogon barbatus L.
Type physionomique : Herbe annuelle
Note : Les Chloris appartiennent à la tribu des Chlorideae. La distinction entre les espèces est fondée sur la forme et l’ornementation des glumelles et peut s’avérer délicate.
Description : Herbe de taille moyenne, cespiteuse, formant des touffes diffuses, avec des chaumes aplatis à la base et dressés, atteignant 30 à 75 centimètres de haut. L’inflorescence est constituée de 5 à 15 racèmes digités, souvent flexueux, teintés de rose violacé (3 à 8 centimètres de long). Lemmes longuement aristées, épillets à 3 arêtes et glumelle supérieure tronquée.
Biogéographie : Espèce tropicale sahélienne.
Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.
Port : Herbe annuelle.
Préférences édaphiques : Espèce eury-psammophile.
Préférences hydriques : Espèce eury-mésophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Plante à tendance rudérale, fréquente en zone sahélienne, principalement dans les sites où l’humidité persiste : flaques, bas de pente... Bonne indicatrice d’humidité édaphique.
Espèces voisines : Chloris pilosa Schumach. var. pilosa est également une annuelle, assez ressemblante à C. barbata dont elle se distingue par des épillets presque dépourvus d’arêtes et des inflorescences non aristées. Enteropogon prieurii (Kunth) Clayton appartenait anciennement au genre Chloris (= Chloris prieurii Kunth). Il s’agit d’une espèce annuelle moyenne (de 30 à 75 centimètres), psammophile et xérophile, appartenant au cortège de la pseudo-steppe sahélienne. L’inflorescence est formée de 4 à 8 racèmes d’épillets aristés.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 174
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 114
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 446
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Faible. Le Criquet pèlerin peut s’en nourrir.