Cymbopogon schoenanthus (Criquet)
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Cymbopogon schoenanthus subsp. schoenanthus L. Spreng.
Famille : Poaceae
Basionyme : Andropogon schoenanthus L. (1753)
Synonymes : Andropogon laniger Desf. (1799), Cymbopogon schoenanthus (L.) Spreng. (1815), Cymbopogon schoenanthus (Desf.) Maire & Weiller (1952)
Type physionomique : Herbe vivace
Note : Le genre Cymbopogon appartient à la tribu des Andropogoneae.
Description : Herbe formant des touffes denses, de 35 à 50 centimètres de diamètre et de 30 à 120 centimètres de haut à la floraison. Feuilles longues, de 15 à 35 centimètres, s’enroulant et rougissant en vieillissant et dégageant une forte odeur citronnée quand on les froisse. L’inflorescence est une fausse panicule composée d’une succession de glomérules de racèmes géminés, d’épillets dotés de poils blancs et de petites spathes vertes, rougissant en séchant.
Biogéographie : Espèce tropicale pénétrant en zone saharienne à la faveur de milieux propices.
Type biomorphologique de Raunkier : Hémicryptophyte pouvant être assimilé à un petit chamaephyte.
Port : Herbe vivace cespiteuse.
Préférences édaphiques : Espèce affectionnant les sols complexes, graveleux ou rocailleux.
Préférences hydriques : Espèce xéro-mésophile supportant des inondations temporaires.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce des ravines et des oueds rocailleux, pouvant également coloniser des dépressions gravillonnaires et y former des faciès.
Espèces voisines : Pour mémoire, l’espèce regroupe deux sous-espèces plus ou moins vicariantes et assez difficiles à distinguer : Cymbopogon schoenanthus (L.) Spreng. subsp. schoenanthus et Cymbopogon schoenanthus subsp. proximus (Hochst. ex A. Rich.) Maire & Weiller (1952), cette dernière soudanienne.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 157
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 86
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 435
NÈGRE R., 1961. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome I. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 41
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peut éventuellement offrir un abri. Non consommée.