Centropodia forskalii (Criquet)
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Centropodia forskalii subsp. forskalii (Vahl) Cope
Famille : Poaceae
Basionyme : Avena forskalii Vahl
Synonymes : Asthenatherum forskalii (Vahl) Nevski (1934), Centropodia forskalii (Vahl) Cope (1983), Danthonia forskalii (Vahl) R. Br. (1826), Danthonia forskalii (Vahl) Trin.
Type physionomique : Herbe vivace
Note : Le genre Centropodia appartient à la tribu des Danthonieae. C. forskalii est l’espèce la plus fréquente.
Description : Plante réputée pérenne mais qui se comporte souvent en annuelle. Elle forme de petites touffes de chaumes genouillés à la base (10 à 35 centimètres de haut). La plante est généralement de couleur glauque. Les épillets prennent rapidement une couleur claire, conférant à la plante un aspect caractéristique. L’inflorescence est une panicule étroite sub-spiciforme, ne dépassant guère 5 à 10 centimètres de long.
Biogéographie : Espèce saharo-sindienne.
Type biomorphologique de Raunkier : Hémicryptophyte se comportant souvent en annuelle.
Port : Espèce formant de petites touffes de chaumes raides assez fragiles.
Préférences édaphiques : Espèce psammophile.
Préférences hydriques : Espèce hyper-xérophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce typiquement psammophile mais pouvant également se rencontrer dans les rocailles fortement ensablées.
Espèces voisines : Centropodia fragilis (Guinet & Sauvage) Cope est assez semblable mais beaucoup moins fréquente et se distingue par des chaumes nettement plus grands (50-100 centimètres) dressés et fragiles aux nœuds supérieurs. L’inflorescence est une panicule allongée atteignant 20 centimètres de long. Espèce saharo-sindienne.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 181
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 128
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 426
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peu d’intérêt mais l’espèce est présente dans des biotopes de survie (sur sols très sableux).