Cestrum latifolium (Pharmacopées en Guyane)

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
Capsicum frutescens
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Cyphomandra endopogon


Cestrum latifolium. Feurs de bitayouli petites feuilles ; les feuilles froissées dégagent une très mauvaise odeur



Cestrum latifolium Lam.


Synonymies

  • Cestrum oliganthum Dunal ;
  • Cestrum prieurei Dunal.

Noms vernaculaires

  • Créole : bitayouli petites feuilles [bitayouli-ti-féy].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : tukwa etni.
  • Sranan tongo : bitawiri

Écologie, morphologie

Arbuste commun en forêt secondaire dans la région côtière.

Collections de référence

Grenand 1586, 3102 ; Jacquemin 1872 ; Oldeman et Burgot 2868 ; Prévost 3961.

Emplois

Les feuilles pilées avec un peu d’eau servent à préparer un gargarisme très amer utilisé par les Créoles pour soigner les maux de gorge [1].

Pour les Palikur, il s’agit d’une plante magique servant à éloigner les maléfices des habitations.

Étymologie

  • Créole : de bitayouli, altération du sranan-tongo bitawili, une autre plante (Solanum leucocarpon, cf. infra), et ti-fèy, « petites feuilles », en raison de la différence de la taille des feuilles.
  • Palikur : de tukwa, « tourterelle (Columba cayennensis) » et etni, « sa possession ». L’oiseau consomme les baies.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________

  1. Si divers Cestrum sont bien utilisés en Amérique tropicale comme remède (sédatifs, antirhumatismaux, etc.), divers auteurs insistent également sur leur toxicité, en particulier pour Cestrum coriaceum Miers et Cestrum salicifolium Kunth (LE COINTE, 1934 ; MORS et RIZZINI, 1966).