Borindj (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Berbina


259 - Borindj.


Nom accepté : [[]]

[1-209]

On dit encore borenk ^^.j, borenc iiLj>j et abrendj g~?î.

  • Ishak ibs Amràn". C’est le nom persan d’une petite graine, tachetée de noir et de blanc, arrondie, lisse, du volume d’une graine de mâch (n° 2060), sans odeur, d’une saveur légèrement amère. Elle vient de la Chine et s’emploie en nature.
  • Avicenne. C’est une graine qui vient du Sind et de l’Inde. 11 en est deux espèces, une petite qui n’est pas tachetée, et une grande qui l’est. La petite espèce, est la meilleure.
  • Massîii. Ses propriétés sont d’être chaude et sèche au second degré.
  • Hobeïch. Le borindj est de tous les médicaments le plus actif pour expulser le ténia, au point qu’il est rendu tout entier et ne récidive plus. Le sujet qui en fait usage émet une urine rou«e comme du bois de cam-pêche. La dose est de dix drachmes, dissoute dans du petit lait après avoir été triturée. En raison de ces propriétés, le borindj entre dans les grandes préparations médicinales. Il a la spécialité de dessécher les humeurs et d’enlever la pituite des articulations.
  • Ilsn MassouÎh. 11 expulse les ténias, les vers et les lombrics engendrés dans l’abdomen.
  • Masserdjouiïi. Il expulse les humeurs pituitaires des intestins. Quelques médecins disent qu’on le remplace par son poids de lupin et pareillement par son poids de kinbil (voy. le n° i84,3).

Avicenne donne à cette substance l'épithète de kabouly « de Caboul ». Nous trouvons dans Meninski plusieurs substances dont les noms s’écrivent à peu près de la même manière. Il y a du riz et des myrobolans. Ce qui paraît le plus se rapprocher de la substance en question, est celle qui est donnée sous le nom de borindj, avec la définition : Baccæ exiguæ genus indicum, purgandi pollens facultate.