Bertanîka (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
[1-209]
Dioscorides, au commencement du livre IV. C’est une plante annuelle qui a la feuille pareille à celle de l’oseille sauvage, sinon qu’elle est plus noire. Elle est couverte de poils et astringente au goût. La tige est peu élevée, la racine est grêle et courte. On retire de cette plante un suc que l’on fait dessécher soit au soleil, soit au feu.
- Galien, livre VI.
- Dioscorides.
On ignore quelle est cette plante. «Ce c[ue je vois do clair, dit Sprengel dans ses Commentaires sur Dioscorides, c’est que pas une plante n’a été aussi conlrovcrsée que la Britannica.-» Sprengel met en avant deux synonymies : Bumex hydrolapathum et R. aquaticus. Cette dernière est celle qu’il a adoptée dans son Histoire de la botanique, I, 171. Malthiole donne les figures de la bistorte et de la tormentillc. Dalechamp admet l’Inula hritannica, opinion partagée par M. Fée; Fraas, qui admet une Initia brilannicu, se prononce pour 1 Inula odora. On peut lire dans Pline comment cette plante l’ut montrée à Gennanicus par les Frisons, et son emploi contre les affections buccales et articulaires (XXV, 6). 11 y a lieu de s’étonner qu’aucun commentateur n’ait relevé ces mots d’Avicenne à propos de la Bcrtanîka : on dit que c’est ïamarardhe, çj\Sm*j ajI J^Ji j}jj\ (p. 1/16, ‘‘d. Rome). Ajoutons qu’une note de la traduction arabe de Dioscorides dit que c’est un ribes, et que d’autres, E. Cordus et C. Cesner, ont parlé de la Bistorte.