Boraginacées (Bellakhdar)
De PlantUse Français
113
113. Borago officinalis L.
- Nom accepté : Borago officinalis
- al-ḥurraycha (!) (poly.) (région de Rabat) (litt.: la rugueuse).
- lisān aṯ-ṯūr (!), lisān l-bger (!), lisān al-'arḍ (!) (litt.: langue de taureau, de bœuf) (Gharb, Fès) : ces vernaculaires sont polyvalents et s'emploient aussi pour des espèces des genres Echium et Anchusa.
- beni-ḥamdūna, bū-ḥamdūn (Jbala, Rif, Beni Snassen) : s'emploie aussi pour Cynoglossum officinale L.
- īls ūūzger, īls ūāġwi (Souss, Laoust, 1936).
- būẖriš, ābūẖriš (Tunisie, Boukef, 1986) : ce vernaculaire évoque le classique ābū-ra'š (litt. : le père de la sueur) dont dérive le mot français "bourrache".
- bū-šenaf (Algérie, Leclerc, 1874, n° 506).
- šeyẖ al-buqūl (au sens de "la meilleure des plantes potagères") (Kabylie, Leclerc, 1874, n° 506).
- kaḥīlā (Ibn al-Baytar dans Leclerc, 1877-1883, n° 1896) : au Maghreb, ce nom est souvent porté par les plantes à fleurs bleu foncé, par exemple Lavandula multifida L.
114
114. Cynoglossum officinale L.
- Nom accepté : [[]]
- ūẓen ṯa'leb, ūẓnin dial ṯa'leb (!) (Gharb, Rabat) (litt. : oreille de renard).
- āẓan el-ārneb (litt.: oreille de lièvre) (Ibn al-Baytar dans Leclerc, 1877-1883, n° 35).
- lisān el-kelb (litt.: langue de chien) (Ibn al-Baytar dans Leclerc, 1877-1883).
- loṣṣīq (poly.) (litt. : celui qui s'accroche, à cause du fruit épineux).
- beni-ḥamdūna (Jbala) : même vernaculaire que pour la bourrache.
115
115. Echium plantagineum L. et Echium horridum Batt.
- Nom accepté : [[]]
- l-ḥarša, l-ḥarša eṣ-ṣalḥa (!) (litt. : la rugueuse, la bonne vipérine).
- lisān eṯ-ṯūr (!), lisān l-bger (!) (poly.) : pour Echium plantagineum et différentes espèces d’Echium, Borago et Anchusa.
- gūb eṯ-ṯūr (Beni Meskine, Bertrand, 1991) : pour Echium plantagineum.
- ūššam (poly.) (Moulouya).
- tanasat (Souss, Gharb, Boulet & al., 1990, 1991).
- tamant n-īlġuman (!) (Wawezgit, Bertrand, 1991) pour Echium horridum.
116
116. Heliotropium divers
Heliotropium bacciferum Forsk. (= Heliotropium undulatum Vahl.), Heliotropium europaeum L., Heliotropium supinum L.
- Nom accepté : [[]]
- ẖuniza reṭba (Maroc occidental, Boulet et al., 1991) : pour Heliotropium europaeum, Heliotropium bacciferum, Heliotropium supinum.
- taḥennā (Sahara central) (Voinot, 1904 ; Sitouh, 1989 ; Quézel & Santa, 1962-1963) : pour Heliotropium bacciferum.
- hebbaliya (!) (litt. : celle qui rend fou) (Tafilalet, Bertrand, 1991 ; Sahara Occidental, Bellakhdar, 1978 ; Tindouf, Le Floc'h, 1983 ; Mauritanie, Le Floc'h, 1983) : pour Heliotropium bacciferum.
- tidallin (Anti-Atlas, Souss, Bertrand, 1991): pour Heliotropium bacciferum.
- sīkrān (poly.) (litt. : celle qui enivre) (Charnot, 1945) : pour Heliotropium europaeum.
- taynast (Tissint) : pour Heliotropium bacciferum ; c'est aussi le nom de Trichodesma calcaratum Coss.
117
117. Moltkia ciliata (Forsk.) Maire ( = Lithospermum callosum Vahl.)
- Nom accepté : [[]]
- ānšaā (!) (Sahara Occidental).
- l-ḥenna (poly.) (Sahara occidental, Monteil, 1953).
- ḥalma (Saoura, Sahara algérien, Taillade, 1905).
118
- 118. Trichodesma calcaratum Coss.
- Nom accepté : [[]]
- taynast, tanasat (poly.) : ce vernaculaire s'applique aussi aux vipérines.
- l-ḥarša l-ẖayba (Sahara occidental) (litt.: "la mauvaise vipérine") : pour la distinguer d'une autre Boraginacée, Echium horridum Batt. dénommée l-ḥarša eṣ-ṣalḥa (Monteil, 1953) (litt. : "la bonne vipérine").