Bohma (Ibn al-Baytar)

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Behmen
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Behrâmedj


368 - Bohmā – Bohma - LOLIUM (SPRENG.) - Φοινιξ


Nom accepté : [[]]

[1-281]

  • DIOSCORIDES, IV, 43. C’est une plante qui a les feuilles pareilles à celles de l’orge, mais plus courtes et plus étroites. Son épi ressemble à celui de l’ivraie. La taille de ses tiges est d’environ six doigts. Elles naissent autour de la racine et donnent sept ou huit épis. La plante pousse dans les lieux habités et sur les toits récemment enduits. Prise avec du vin astringent, elle arrête le dévoiement et les hémorragies, ainsi que l’émission trop abondante de l’urine. On prétend que, portée dans de la laine teinte en rouge par un sujet affecté d’hémorragie, elle arrête cette hémorragie, quel qu’en soit le siège.

Matthiole fait du Phœnix de Dioscorides (le bohma d’Ibn el-Beîthar) l’Hordeum
 marinum ; cependant il donne une figure qui ressemble plutôt à une ivraie qu’à une orge. Pline dit en effet que les Latins lui donnent le nom d’Hordeum marinum ; mais ce que nous appelons ainsi de nos jours est autre chose. On s’accorde généralement à voir dans le Phœnix des Grecs le Lollium perenne des modernes. C’est la synonymie de Sprengel adoptée par Fraas. Nous trouvons dans les annotations de la traduction arabe de Dioscorides le mot bohma donné comme équivalent du Phœnice grec.