Aarr’îs (Ibn al-Baytar)

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Aacoutsâr
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Aamilîlis


4 Aarġīs - Aarr’îs ou Arghîs - Berberis (1).

Nom accepté : [[]]

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C’est aussi un nom berbère. Le râ est sans point et quiescent; vient ensuite un ghaïn affecté d’un kesra, puis un ya quiescent, puis un sîn. C’est l’écorce de la racine de l’arbre appelé Berbéris barbārīs. Les habitants de l’Egypte lui donnent le nom de Bois du vent cūd al-rīḥ (2). Il est chaud au premier degré et sec au second. — Livre des Expériences. L’extrait que l’on obtient par décoction s’emploie comme le khoulân indien (Lycium). On emploie avec beaucoup de succès sa décoction, en gargarisme, contre les aphtes de toute forme et de toute nature. On le fait aussi macérer dans de l’eau de rose, puis on injecte dans l’œil pour en dessécher l’humidité. Il guérit aussi les traces de l’ophtalmie chronique. Employé avant le développement de l’ophtalmie, il assure la santé de l’œil. On l’emploie aussi avantageusement contre les ulcères sordides des intestins. — EL-GHAFEKY. La racine de berbéris, bouillie avec du vin ou du vinaigre et donnée à l’intérieur, est très avantageuse dans les affections du foie, dont elle ramollit les tumeurs. — L’AUTEUR. Les médecins du Caire emploient le berbéris dans les affections de l’œil en remplacement et à défaut de la chélidoine de Chine ou de celle de la Mekke māmīrān mekkā. (1) Cette plante ne figure pas dans le Ma-la-iessâ. Nous reviendrons sur le Berbéris à l’article Amberbarîs. (2) Voir le n° 1607, où notre auteur dit que le nom cūd al-rīḥ appartient à plusieurs végétaux et particulièrement au Berbéris ou arghîs.