Aakcheroua (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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LE LIVRE DIT Er-Rihla. C’est un nom berbère. Cette plante est connue dans le Maghreb, à Ceuta. On l’emploie contre les tumeurs,
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pour les résoudre, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur. Elle était connue des anciens herboristes espagnols sous le nom de petite centaurée qanṭūrīwan aṣġar mais ce n’est pas la centaurée, ni comme forme, ni comme propriétés. Elle croît le long des eaux, sur les bords des fontaines et dans les montagnes. Sa feuille a l’étendue de l’ongle du pouce. Les rameaux sont droits, d’une couleur blanchâtre, ainsi que les feuilles, et rassemblés à leur naissance. Les fleurs, d’un beau jaune, sont à l’extrémité des rameaux, et gaufrées.
(1) Cette plante ne figure pas dans le Ma-la-iessâ. On lit aussi aaqašzūāū et aaqašrūn. Notre lecture est la plus commune. Les traducteurs allemands n’ont pas donné de synonymie. Nous n’avons pas retrouvé ce mot en Algérie, mais nous pensons qu’il s’agit probablement d’une Chlora. Ici notre auteur s’est abstenu de fixer la prononciation du mot. Pour les articles précédents, les traducteurs allemands se sont abstenus également de le faire.