Chloris barbata (Criquet)

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Centropodia forskalii
Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012
Cymbopogon schoenanthus
En hachuré, distribution géographique de l'espèce Chloris barbata selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).


Chloris barbata Sw.

Famille : Poaceae

Synonymes : Chloris meccana Hochst. ex Steud. (1854), Andropogon barbatus L.

Type physionomique : Herbe annuelle

Note : Les Chloris appartiennent à la tribu des Chlorideae. La distinction entre les espèces est fondée sur la forme et l’ornementation des glumelles et peut s’avérer délicate.

Description : Herbe de taille moyenne, cespiteuse, formant des touffes diffuses, avec des chaumes aplatis à la base et dressés, atteignant 30 à 75 centimètres de haut. L’inflorescence est constituée de 5 à 15 racèmes digités, souvent flexueux, teintés de rose violacé (3 à 8 centimètres de long). Lemmes longuement aristées, épillets à 3 arêtes et glumelle supérieure tronquée.

Biogéographie : Espèce tropicale sahélienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.

Port : Herbe annuelle.

Préférences édaphiques : Espèce eury-psammophile.

Préférences hydriques : Espèce eury-mésophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Plante à tendance rudérale, fréquente en zone sahélienne, principalement dans les sites où l’humidité persiste : flaques, bas de pente... Bonne indicatrice d’humidité édaphique.


Espèces voisines : Chloris pilosa Schumach. var. pilosa est également une annuelle, assez ressemblante à C. barbata dont elle se distingue par des épillets presque dépourvus d’arêtes et des inflorescences non aristées. Enteropogon prieurii (Kunth) Clayton appartenait anciennement au genre Chloris (= Chloris prieurii Kunth). Il s’agit d’une espèce annuelle moyenne (de 30 à 75 centimètres), psammophile et xérophile, appartenant au cortège de la pseudo-steppe sahélienne. L’inflorescence est formée de 4 à 8 racèmes d’épillets aristés.

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 174

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 114

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 446

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Faible. Le Criquet pèlerin peut s’en nourrir.