Cestrum latifolium (Pharmacopées en Guyane)
De PlantUse Français
Révision de 15 juillet 2022 à 10:15 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Cestrum latifolium'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Capsicum frutescens (Pharmacopées en Guyane)... »)
|
Sommaire
Cestrum latifolium Lam.
Synonymies
- Cestrum oliganthum Dunal ;
- Cestrum prieurei Dunal.
Noms vernaculaires
- Créole : bitayouli petites feuilles [bitayouli-ti-féy].
- Wayãpi : —
- Palikur : tukwa etni.
- Sranan tongo : bitawiri
Écologie, morphologie
Arbuste commun en forêt secondaire dans la région côtière.
Collections de référence
Grenand 1586, 3102 ; Jacquemin 1872 ; Oldeman et Burgot 2868 ; Prévost 3961.
Emplois
Les feuilles pilées avec un peu d’eau servent à préparer un gargarisme très amer utilisé par les Créoles pour soigner les maux de gorge [1].
Pour les Palikur, il s’agit d’une plante magique servant à éloigner les maléfices des habitations.
Étymologie
- Créole : de bitayouli, altération du sranan-tongo bitawili, une autre plante (Solanum leucocarpon, cf. infra), et ti-fèy, « petites feuilles », en raison de la différence de la taille des feuilles.
- Palikur : de tukwa, « tourterelle (Columba cayennensis) » et etni, « sa possession ». L’oiseau consomme les baies.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
____________________
- ↑ Si divers Cestrum sont bien utilisés en Amérique tropicale comme remède (sédatifs, antirhumatismaux, etc.), divers auteurs insistent également sur leur toxicité, en particulier pour Cestrum coriaceum Miers et Cestrum salicifolium Kunth (LE COINTE, 1934 ; MORS et RIZZINI, 1966).