Arroche bon-henri (Vilmorin-Andrieux, 1904)
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Indigène. — Vivace. — Tige de 0m80, légèrement cannelée, glabre ; feuilles alternes, longuement pétiolées, sagittées, ondulées, glabres, d'un vert foncé, pruineuses à la surface inférieure, assez épaisses et charnues ; fleurs petites, nombreuses, verdâtres, en grappe resserrée, compacte. Graine noire, réniforme, petite, au nombre de 430 dans un gramme et pesant 625 grammes par litre ; durée germinative cinq ans.
CULTURE. — L'A. Bon-Henri, vivace et extrêmement rustique, peut durer et produire abondamment pendant plusieurs années sans autres soins que quelques binages. La multiplication se fait facilement par graines, qui se sèment de préférence au printemps, en place ou mieux en pépinière. On repique une fois le plant, avant de le mettre en place à environ 0m40 en tous sens.
USAGE. — On mange les feuilles en guise d'épinards. On a proposé aussi d'employer comme légume très hâtif, à la manière des asperges, les pousses blanchies au moyen d'un simple buttage.
On a beaucoup recommandé, il y a quelques années, le Chenopodium auricomum Lindl., grande plante branchue à assez petites feuilles, qui ne paraît en rien supérieure à l'Arroche des jardins, si ce n'est peut-être pour les pays chauds.