Urticacées (Le Floc'h, 1983) : Différence entre versions
(Page créée avec « {{Tournepage |titre=Le Floc'h, ''Ethnobotanique tunisienne'', 1983 |titrepageprécédente=Fagacées (Le Floc'h, 1983) |nomcourtpr... ») |
|||
| (2 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
| Ligne 12 : | Ligne 12 : | ||
[73] | [73] | ||
| − | == 085. Urtica urens L. | + | == ''Urtica urens'' == |
| − | [II/18; p:18] URTICACÉES | + | 085. ''Urtica urens'' L. [II/18; p:18] URTICACÉES |
| + | *Nom accepté : ''[[Urtica urens]]'' | ||
| − | M. - L'emploi de l' « ortie grièche » est rapporté, par | + | |
| + | M. - L'emploi de l' « ortie grièche » est rapporté, par PARIS et MOYSE (1967), avec les propriétés générales attribuées aux « orties » (cf. [[Urticacées (Le Floc'h, 1983)#Urtica dioica|''Urtica dioica'' ; n° 087]]). | ||
La vertu ''antidiarrhéique'' de la « grièche » (ar. = harika) est aussi notée par LEMORDANT ''et al''. (1977). | La vertu ''antidiarrhéique'' de la « grièche » (ar. = harika) est aussi notée par LEMORDANT ''et al''. (1977). | ||
| − | == 086. Urtica pilulifera L. | + | |
| − | [II/20; p:18] | + | == ''Urtica pilulifera'' == |
| + | 086. ''Urtica pilulifera'' L. [II/20; p:18] | ||
| + | *Nom accepté : ''[[Urtica pilulifera]]'' | ||
| + | |||
A. - GOBERT (1940, 1955) indique que, si les Tunisiens utilisent, de préférence, les jeunes feuilles de cette espèce (ar. : horriq), c'est de fait, la plante entière qui peut être ''consommée cuite'' avec le « mhammes ». | A. - GOBERT (1940, 1955) indique que, si les Tunisiens utilisent, de préférence, les jeunes feuilles de cette espèce (ar. : horriq), c'est de fait, la plante entière qui peut être ''consommée cuite'' avec le « mhammes ». | ||
| Ligne 27 : | Ligne 32 : | ||
La plante fournit à la médecine ses feuilles et ses graines dont on fait : | La plante fournit à la médecine ses feuilles et ses graines dont on fait : | ||
| − | + | * des tisanes employées ''contre la gravelle'' et la ''rétention d'urine'', | |
| − | + | * des gargarismes, | |
| − | + | * des ''cataplasmes émollients''. | |
| − | + | ||
| − | + | ||
| − | + | ||
A ces indications, qu'il note également, DUCROS (1930) ajoute que le suc de l' « ortie rude » ''arrête les hémorragies et les crachements de sang''. | A ces indications, qu'il note également, DUCROS (1930) ajoute que le suc de l' « ortie rude » ''arrête les hémorragies et les crachements de sang''. | ||
| − | La plante passe pour avoir aussi de précieuses ''propriétés contre l'anasarque et l' | + | La plante passe pour avoir aussi de précieuses ''propriétés contre l'anasarque et l'ascite'' (GOBERT). |
Cette « ortie » serait utilisée, en Libye, dans le traitement des rhumatismes (KOTOB HUSSEIN, 1979). | Cette « ortie » serait utilisée, en Libye, dans le traitement des rhumatismes (KOTOB HUSSEIN, 1979). | ||
| Ligne 43 : | Ligne 45 : | ||
[74] | [74] | ||
| − | == 087. Urtica dioica L. | + | == ''Urtica dioica'' == |
| − | [II/21; p:18] | + | 087. ''Urtica dioica'' L. [II/21; p:18] |
| + | *Nom accepté : ''[[Urtica dioica]]'' | ||
| + | |||
M.- La médecine populaire utilise les « orties » pour leurs propriétés ''antianémiques, hémostatiques et antidiabétiques''. ''Urtica dioica'' (fr. = grande ortie) est une source intéressante pour la préparation de la « chlorophylle » ou encore des « extraits chlorophylliens » commerciaux utilisés comme ''antituberculeux'', antianémiques. En usage externe elle est ''cicatrisante, désodorisante'' et constitue un ''colorant alimentaire'' autorisé (PARIS et MOYSE, 1967). | M.- La médecine populaire utilise les « orties » pour leurs propriétés ''antianémiques, hémostatiques et antidiabétiques''. ''Urtica dioica'' (fr. = grande ortie) est une source intéressante pour la préparation de la « chlorophylle » ou encore des « extraits chlorophylliens » commerciaux utilisés comme ''antituberculeux'', antianémiques. En usage externe elle est ''cicatrisante, désodorisante'' et constitue un ''colorant alimentaire'' autorisé (PARIS et MOYSE, 1967). | ||
| Ligne 50 : | Ligne 54 : | ||
Pour cette espèce (ar. : harika ; fr. = grande ortie), LEMORDANT ''et al''. (1977) insistent aur son intérêt hémostatique et antidiabétique. | Pour cette espèce (ar. : harika ; fr. = grande ortie), LEMORDANT ''et al''. (1977) insistent aur son intérêt hémostatique et antidiabétique. | ||
| − | == 088. Parietaria officinalis L. | + | |
| − | [II/23; p:21] | + | == ''Parietaria officinalis'' == |
| + | 088. ''Parietaria officinalis'' L.[II/23; p:21] | ||
| + | *Nom accepté : ''[[Parietaria judaica]]'' | ||
| + | |||
M. - Le nitrate de potassium et les flavonoïdes, signalés par PARIS et MOYSE (1967), sont à l'origine de l'emploi, noté également par LEMORDANT ''et al''. (1977), de cette espèce (ar. : libida ; fr. pariétaire) comme ''diurétique''. | M. - Le nitrate de potassium et les flavonoïdes, signalés par PARIS et MOYSE (1967), sont à l'origine de l'emploi, noté également par LEMORDANT ''et al''. (1977), de cette espèce (ar. : libida ; fr. pariétaire) comme ''diurétique''. | ||
Version actuelle en date du 13 février 2020 à 15:09
[73]
Urtica urens
085. Urtica urens L. [II/18; p:18] URTICACÉES
- Nom accepté : Urtica urens
M. - L'emploi de l' « ortie grièche » est rapporté, par PARIS et MOYSE (1967), avec les propriétés générales attribuées aux « orties » (cf. Urtica dioica ; n° 087).
La vertu antidiarrhéique de la « grièche » (ar. = harika) est aussi notée par LEMORDANT et al. (1977).
Urtica pilulifera
086. Urtica pilulifera L. [II/20; p:18]
- Nom accepté : Urtica pilulifera
A. - GOBERT (1940, 1955) indique que, si les Tunisiens utilisent, de préférence, les jeunes feuilles de cette espèce (ar. : horriq), c'est de fait, la plante entière qui peut être consommée cuite avec le « mhammes ».
M.R. - Les graines s'emploient (BOUQUET, 1921) contre les calculs rénaux et la cystite. A Marrakech (GATTEFOSSÉ, 1921), elles sont considérées aphrodisiaques et diurétiques.
La plante fournit à la médecine ses feuilles et ses graines dont on fait :
- des tisanes employées contre la gravelle et la rétention d'urine,
- des gargarismes,
- des cataplasmes émollients.
A ces indications, qu'il note également, DUCROS (1930) ajoute que le suc de l' « ortie rude » arrête les hémorragies et les crachements de sang.
La plante passe pour avoir aussi de précieuses propriétés contre l'anasarque et l'ascite (GOBERT).
Cette « ortie » serait utilisée, en Libye, dans le traitement des rhumatismes (KOTOB HUSSEIN, 1979).
[74]
Urtica dioica
087. Urtica dioica L. [II/21; p:18]
- Nom accepté : Urtica dioica
M.- La médecine populaire utilise les « orties » pour leurs propriétés antianémiques, hémostatiques et antidiabétiques. Urtica dioica (fr. = grande ortie) est une source intéressante pour la préparation de la « chlorophylle » ou encore des « extraits chlorophylliens » commerciaux utilisés comme antituberculeux, antianémiques. En usage externe elle est cicatrisante, désodorisante et constitue un colorant alimentaire autorisé (PARIS et MOYSE, 1967).
Pour cette espèce (ar. : harika ; fr. = grande ortie), LEMORDANT et al. (1977) insistent aur son intérêt hémostatique et antidiabétique.
Parietaria officinalis
088. Parietaria officinalis L.[II/23; p:21]
- Nom accepté : Parietaria judaica
M. - Le nitrate de potassium et les flavonoïdes, signalés par PARIS et MOYSE (1967), sont à l'origine de l'emploi, noté également par LEMORDANT et al. (1977), de cette espèce (ar. : libida ; fr. pariétaire) comme diurétique.
