Pak-choi (Vilmorin-Andrieux, 1904) : Différence entre versions

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Pak-Choi (II d. an dixième).
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PAK-CH01. — Sous le même nom de Chou de Chine, on a cultivé une autre race
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sortie du Brassica chinensis, le Pak-choi, caractérisée par ses feuilles oblonguesou ovales, vert foncé luisant, avec un long pétiole très blanc et charnu, et aussi parson port qui rappelle plutôt celui d'une Bette ou Poirée que celui d'un Chou. Cetteplante, bien que possédant les mêmes qualités que le Pe-tsai, a maintenant presquecomplètement disparu des cultures; du reste, toutes choses égales, elle est infé-rieure comme rendement au Pe-tsai, ce qui explique la défaveur qui l'a frappée.
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Il a encore été importé de Chine, il y a quelques années, une forme de Brassicachinensis à feuilles presque complètement arrondies, d'un vert foncé, rétrécies enpétioles à la base et formant des touffes ou rosettes extrêmement ramassées; lestiges florales elles-mêmes sont beaucoup plus courtes que celles du Pe-tsai ou duPak-choi. — Cette forme ne paraît pas avoir grand intérêt au point de vue de laculture. Botaniquement, elle présente à l'excès les caractères qui distinguent leBr. chinensis du Br. oleracea.
  
  

Version actuelle en date du 21 février 2013 à 17:51

Pe-tsai
Vilmorin-Andrieux, Les plantes potagères, 1904
Picridie

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Pak-Choi (II d. an dixième).

PAK-CH01. — Sous le même nom de Chou de Chine, on a cultivé une autre race sortie du Brassica chinensis, le Pak-choi, caractérisée par ses feuilles oblonguesou ovales, vert foncé luisant, avec un long pétiole très blanc et charnu, et aussi parson port qui rappelle plutôt celui d'une Bette ou Poirée que celui d'un Chou. Cetteplante, bien que possédant les mêmes qualités que le Pe-tsai, a maintenant presquecomplètement disparu des cultures; du reste, toutes choses égales, elle est infé-rieure comme rendement au Pe-tsai, ce qui explique la défaveur qui l'a frappée.

Il a encore été importé de Chine, il y a quelques années, une forme de Brassicachinensis à feuilles presque complètement arrondies, d'un vert foncé, rétrécies enpétioles à la base et formant des touffes ou rosettes extrêmement ramassées; lestiges florales elles-mêmes sont beaucoup plus courtes que celles du Pe-tsai ou duPak-choi. — Cette forme ne paraît pas avoir grand intérêt au point de vue de laculture. Botaniquement, elle présente à l'excès les caractères qui distinguent leBr. chinensis du Br. oleracea.


PHYSALIS. — Voy. ALKÉKENGE.