Urera caracasana (Pharmacopées en Guyane)

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Laportea aestuans
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Aegiphila villosa



Urera caracasana (Jacq.) Griseb.


Synonymies

  • Urera alceaefolia Poir. ;
  • Urtica caracasana Jacq.

Noms vernaculaires

  • Créole : zouti montagne [zouti-montangn].
  • Wayãpi : kelekele, pɨnõ.
  • Palikur : —
  • Portugais : cansanção.

Écologie, morphologie

Arbuste peu commun des clairières de forêts primaire [1] et secondaire.

Collections de référence

Jacquemin 2006 bis ; Moretti 862 ; Prévost 3655.

Emplois

Cette plante urticante est utilisée par les Wayãpi à des fins rituelles pour flageller les hommes pendant la cérémonie de la couvade et les jeunes filles lors de leurs premières règles. Les feuilles frictionnées sur la peau sont également utilisées comme fébrifuge. L’effet urticant n’est pas rémanent [2].

Étymologie

  • Créole : de zouti, « ortie » et montagne. « colline », « l’ortie des collines », en référence à son habitat dans les formations végétales de l’intérieur et en opposition à Laportea aestuans.
  • Wayãpi : pɨnõ, « la péteuse », en raison des cloques qu’elle provoque sur la peau.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Cette espèce utilisée par les Wayãpi n’est connue par eux que dans trois stations du haut Oyapock.
  2. Les Tikuna frappent les rameaux feuillus sur les articulations douloureuses pour les soulager par un effet contraire (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).