Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Trabut, Répertoire: Introductions

40 octets ajoutés, 22 février 2012 à 23:45
reste la page 12
Les Arabes ont une très grande aptitude à créer une nomen­clature des plantes. Les fleurs étant regardées comme les yeux de la plante, une fleur bien jaune comme le souci devient l'œil jaune, une autre fleur sera l'œil bleu.<br \>
Toutes les plantes qui produisent le délire ou ivresse (''Sekra'') pren­dront cette dénomination comme les Datura, Jusquiame, Heliotropium - Withania - l'Ivraie. Des dénoininations tirées de ''riché'', plumage, sont données aux plantes les plus diverses ayant des par­ties plumeuses. Le nom ''Harra'', de ''Harr'' chaleur, s'applique à des plantes différentes sinapisantes ou urticantes. Les dénominations sont le plus souvent données d'après l'apparence, l'usage, les par­ticularités saillantes. Ainsi les Frankenia sont nommées ''Melifa'', tapis, ce qui vient de l'aspect d'un tapis formé par un gazonnement dense étendu et fleuri, ou ''Rebian'', copieux, peuplement dense ou ''Guenouna'', pulvérulent, dépôt de cristaux à la surface des feuilles, ou ''Ramal'', des sables, ou ''Mellih'', salé, ou ''Oum chouecha'', intriqué. Ces noms indiquent parfois une observation attentive des plantes. Les Orchis se nomment ''El maiya ou el miyta'', la vivante et la morte, allusion aux deux tubercules dont l'un se vide pendant que l'autre se forme pour l'année suivante. ''Hasreka'' qui signifie graine ou fruit épineux est appliqué aux genres les plus différents - ''Daucus'', ''Medicago'', ''Centaurea'', ''Tribulus'', etc...<br \>
Quand ces fruits ont des épines crochues et se fixent aux vêtements, ils reçoivent le nom original de ''Khodna m'hak'', ce qui signifie ''prends-rwu.s at1ec nous avec toi''.<br \>Les indigènes ont improvisé des nmns noms pour les plantes d'intro­duction relatîvCinent intro­duction relativement récente.<br \>C'est ainsi que le soleil Helia.nthus annuu.s ''Helianthus annuus'' se nomme ''Euchq ech Chcm,,Chems'', Am.our Amour du soleil; le Topinambour Bata.ta Km·chef''Batata Korchef'', ce qui signifie la pom,me pomme de terre artichaut.<br \>Le bel ''Hibiscus roseus '' naturalisé dans les marais de la région deBougie : ''Ouard el merdja'', la Rose du marais.
[11]
-11-Les noms berbères prennent une physionomie qui déroute par­fois ceux qui ne retranchent pas l'article Ta ou Ti. C'est ainsi que Tifires ne rappelle pas, à première vue, Pirus.<br \>De Candolle (''Origine des plantes cnltivées'', p. 220) prend Taz dans Tazebboudj, olivier, pour la racine et la compare à Tat des anciens Egyptiens.<br \>Pour diminuer l'aridité d'une simple nomenclature et pour jus­tifier certaines dénominations indigènes, j'ai cru utile de joindre quelques notes sur les utilisations par les indigènes de quelques plantes énumérées ou encore des légendes qui s'y rattachent.<br \>Dans le Sahara, à côté de plantes plus ou moins fourragères, il y a des plantes qui se défendent par leur toxicité pour le bétail, elles sont généralement connues des pasteurs très experts sur la valeur et la situation des pâturages, généralement leurs assertions contrôlées ont été trouvées exactes ; il y a lieu d'en tenir compte.<br \>
Les Transcription des noms berbères prennent une physionomie qui déroul.e par­ fois ceux qui ne retranchent pas l'article Ta ou Ti. C'est ainsi que Tifires ne rappelle pas, à pre1nière vue, Pirus.De Candolle (Origine des plantes cnltivées, p. 220) prend Taz dans Tazehboudj, olivier, pour la racine et la compare à Tat des anciens Egyptifns.Pour diminuer l'aridité d'une simple nomenelature et ponr jus­ tHier eertaines dénmninations indigènes, j'aj cru utile de joindre quelques notes sùr les utilisations par les indigènes de quelques plantes énumérées ou encore des légendes ql!i s'y rattachent.Dans le Sahara, à côté de plan !.es plus ou n1oins fourragères, il-y a des plantes qui sc défendent par leur toxicit-é pour le bétail, elles sont généralement connues des pasteurs très experts sur la valeur et la situation des pâturages, généraleinent leurs asse.rtions contrôlées ont été trouvées exactes ; il y a lieu d'en tenir comptearabes.
Transcription des norns ara.ùes. La transcription des noms arabes présente quelques difficultés. Un eertain certain nombre de eonsonnesconsonnes, dont l'articulation n'existe pas dans la langue française, sont représentées d'une rnanièrc manière toute conventionnelle. D'un autre côté les voyelles qui ne sont pas figu­ rées figurées dans Jl'écriture arabe sont prononcées· prononcées d'une n1mlière manière vague lorsqu'elles sont brèves.<br \>Dans la transcription adoptée il n'a pas paru nécessaire de dis­ tinguer dis­tinguer le 0 du 1 , le _l du ' ,· ni ) 1 u"' (en Alg. érie ees Algérie ces lettres se prononcent le plus· souvent comme un )) .<br \>Le t qui est souvent transeri1 transcrit gh se prononce généralernentgénéralement R rasseé grasseyé qui. peut être représenté par H R ; le t se transcril transcrit ''dj''mars mais au Maroc rl il se prononce ''j''.<br \>Le t n'a pas d'équivalent, on le représente par !rh ''kh'' qu'il fant faut prononcer connue le X gree grec ou le ''ch aUelnand'' allemand, Je le 0 se prononce ''q '' ou ''g'', dans ce dernier cas H il s'éerit écrit en AlgrérieAlgérie , le est nettement le ''k''._._.,, le ....!.>:.-c est
[12]
 
-12-
Quand le norn d'une ph1nle n'a pas un sens connu dans la langue arabe il est difficile de lui assigner une orthographe, la prononciation variant d'une région à une autre.
4 026
modifications

Menu de navigation